Groupe EEUdF Montauban

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LOGO MINIS ENJ.svg    En France, ce groupe fait partie d'un des dix mouvements pratiquant officiellement l'accueil de scoutisme.
Montauban - "Casalis-Salvané"

Qui ne risque rien n'est rien

Qui ne risque rien n'est rien
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Groupe mixte

Fondation : 1913
Fondateurs : Alfred-Eugène Casalis
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Chef(s) actuel(s) : Lagard
Coordonnées
Adresse : Montauban
Téléphone :
E-mail :
[mailto: ]
Site web :
http://eeudfmontauban.blogspot.com
Unités
  • Meute




Le groupe "Casalis-Salvané" est un groupe fondé en 1913 à Montauban. Il fait partie des éclaireuses et éclaireurs unionistes de France, son foulard est bleu bordé de blanc et sa devise est Qui ne risque rien n'est rien.

Présentation historique

Casalis - Salvané

1913 - 1916: La création

Le Tarn voit naître des troupes d'éclaireurs unionistes entre 1912 et 1913. La troupe de Montauban est au niveau national,n° 53. C'est un étudiant en théologie, Alfred-Eugène Casalis, qui l'officialisa le 30 novembre 1913.

Rapport d'activités fin 1914 :

« Malgré l'absence d'un de leur chefs, Lasbats, actuellement blessé et en convalescence, les Éclaireurs de Montauban ont continué leurs sorties du dimanche matin. Le dimanche avant Noël, ils ont passé toute la matinée sous la pluie à couper du gui, puis sont allés le distribuer aux blessés de deux hôpitaux et les ont aidés à en orner leurs chambres. Ils viennent d'être encore éprouvés par la perte momentanée de leur chef de troupe et fondateur, Alfred Casalis, pris par le service militaire.  »

L’Éclaireur Unioniste n° 1 – 15 janvier 1915.

Rapport d'activité du début de l'année 1915 :

« Nous sommes heureux de pouvoir envoyer de bonnes nouvelles de notre Troupe et de notre Chef, qui est toujours en garnison à Castelsarrasin. Ces derniers temps. nous avons reçu trois pieds-tendres ce qui nous a permis de former notre 5e patrouille. Le 14 février, nous avons été chargés par le préfet de vendre le petit canon de 75 au profit des soldats sur le front. dès le matin, nous sommes partis, deux par deux, et toute la journée nous avons parcouru la campagne, quêtant de ferme en ferme. Le soir, la recette dépassait toute espérance, et nous nous sommes séparés contents d'avoir fait notre possible pour améliorer les sort de nos frères qui combattent pour la Patrie. Dans la soirée du 6 mars, notre Troupe a participé à un concert donné au profit des blessés. Le 14 mars, nous avons eu une grande sortie de toute la journée. au petit jour, par un temps gris, nous sommes partis pour le château de Piquecos. Là, nous fûmes reçus avec bienveillance par les habitants du village. Le temps gris s'étant changé en pluie fine, le maire, bon citoyen, nous reçut dans l'école. Nous fîmes cependant la cuisine dans la cour : bientôt 4 feux jetaient leurs flammes pétillantes, et 4 marmites ronronnaient en exhalant une odeur bienfaisante. Après le repas réconfortant, nous avons visité, depuis les oubliettes jusqu'aux combles, le vieux manoir d'où Louis XII regardait, il y a trois siècles, ses soldats investir Montauban et massacrer les Huguenots. Puis nous sommes revenus par Villemagne et la route de Bordeaux. Ce fut plein d'entrain, la tête haute, le corps droit que nous fîmes à 18 h. notre entrée à Montauban. Chacun en nous voyant défiler se disait en lui-même : "les soldats de demain". Oui, Éclaireurs, nous sommes les soldats de demain, et, si les plus âgés d'entre nous devront bientôt se servir du fusil et de la baïonnette pour repousser l’agresseur, nous, les jeunes, nous aurons à lutter contre des ennemis non moins redoutables, car c'est à nous qui restons qu'incombe la tâche de faire une France nouvelle !  »

Loup Noir, L’Éclaireur Unioniste, février 1915.

Sortie du Dimanche 2 mai 1915 :

« La troupe des Éclaireurs de Montauban est allé faire des exercices et des mouvements d'ensemble au camp de manœuvre ; ensuite chaque chef de patrouille à fait manœuvrer ses éclaireurs à part.  »

Gustave Garrisson, extrait du Cahier des Rapports de la troupe de Montauban.

Camp de Pentecôte 1915 :

« Samedi soir 22 mai, 20 éclaireurs de la Troupe de Montauban se sont rendus, sous la conduite de leur chef, à Port Sainte-Marie (Lot-et-Garonne). Arrivés à minuit, les deux chefs de Nérac nous attendent ; on dort sur la paille, au cantonnement que, sur la demande du chef, nous avait fait préparer le Maire. Le lendemain matin, le train nous emporte vers Nérac, où nous saluons la troupe d'éclaireurs. Après déjeuner, nous allons au culte ; puis les éclaireurs en troupe, précédés de clairons, visitent la ville et l'incomparable « Garenne » pleine de souvenir d'Henri IV, peuplée d'arbres centenaires aux troncs magnifiques, égayée par la gentille Baïse, véritable petit canal où certains éclaireurs essayèrent un canot construit par leurs camarades de Nérac. A 4 heures, les 2 troupes réunies, soit 50 éclaireurs, partent pour le « Martinet » où l'on devait camper. Les 6 klm, qui séparent Nérac du Martinet sont allègrement franchis, et à 6 heures les tentes montées, le camp installé un repos bien à propos vient réparer les forces des éclaireurs. Durant la nuit, alerte, reconnaissance des lieux et des environs jusqu'à 11 h ; puis le sommeil vint, et à 4 heures c'est avec regret que l'on quitta le lit moelleux de genêts et de fougères, qu'on plia les tentes pour se mettre en route, après un culte du chef de Montauban, pour la Sagüe à 10 km de là. Après un bon café préparé par le cuisinier de la Troupe de Nérac, on part ; le chemin monte ; tous les éclaireurs se mettent aux charrettes qui portent les tentes. Enfin tout là-haut, à la Sagüe, auprès d'un grand lac assez profond, on monte les tentes une fois de plus, on déjeune. Dans la journée, tir à la carabine, natation, signalisation Morse, etc. Au crépuscule, culte du chef de Nérac, chants des éclaireurs, la Marseillaise ; la nuit se passa clame pour tous malgré le cri monotone des grenouilles et des chouettes … ! Le lendemain, à 6 heures du matin, les éclaireurs de Montauban prennent congé de la Troupe de Nérac, qui devait rester là encore un jour, et reprennent le chemin du retour. Dix kilomètres en plein soleil eurent raison de quelques-uns, déjà fatiqués par deux nuits passées sous la tente pour la première fois. Une gare se trouvait là, après le déjeuner sur l'herbe, le train nous emporta vers Port-Sainte-Marie, et de là vers Montauban, où nous arrivâmes le soir à 4 heures, fatigués, pas assez cependant pour ne pas rendre les honneurs aux drapeaux italiens qui pavoisaient la ville aux bravos des passants.  »

l’Éclaireur Unioniste, juin 1915.

Sortie du 18 juillet 1915 :

«  Les Éclaireurs de Montauban , tout équipés, sont allés manœuvrer au camp de manœuvre de manière a être prêt pour le camping de la fin du mois. Les exercices consistaient surtout à « Sac-à-dos » et « Sac-à-terre » le plus rapidement possible. Ensuite, toujours équipés, à franchir des obstacles. Vers 10 heures la troupe regagna la fraternité où après une amicale poignée de main chaque Éclaireurs regagna son domicile.  »

Gustave Garrisson, extrait du Cahier des Rapports de la troupe de Montauban.

Camp d'été itinérant du 1er et 7 août 1915 :

« Dimanche matin, 1er août, par le train de 7 heures, la Troupe des Éclaireurs Unionistes de Montauban (composée de 40 éclaireurs), sous la conduite de leur Chef dévoué, s'est rendue à Laguépie. A Négrepelisse, jonction avec la nouvelle petite Troupe à foulard rouge, bien disciplinée et quelques peu entraînée déjà par les Chefs de Patrouille de Montauban. Après avoir changé à Lexos, on arrivé à Laguépie au confluent de l'Aveyron et du Viaur. Traversée de Laguépie en rangs; derrière, la"bagnole", traînée par quatre éclaireurs, avance lentement dans les rues montantes. Après une longue marche sous un soleil de plomb, on s'arrête au bord du Viaur ; là-haut sur un rocher, Lagarde-Viaur, vieux village aux rues en pente et dallées, dont l’Église possède d'assez jolies peintures (notamment celle de l'Enfer), mais qui, malheureusement, ont été retouchées "modern style" ! ... La bagnole est loin ; un accident : les brancards ont cassé ... ! Mais qu'importe ? Un éclaireur n'est-il pas débrouillard ? Les brancards remplacés, on arrive, on déjeune ; un bon repas, un café non moins bon réparent les forces, et à 4 heures, en route pour Pampelonne, à 16 km. de là. La route est jolie. un ruisseau la suit. On monte allègrement d'abord, puis petit à petit les éclaireurs s'aperçoivent qu'ils ont des pieds. On fait une halte sous un pont ; causerie avec une vielle bergère "Setz des droles plans coma cal !" (vous êtes des jeunes gens bien comme il faut), dit-elle au Chef, et cela fit plaisir à entendre. On repart ; mais le ciel se couvre. L'orage ! Il tonne, les nuages sont rouges, d'un rouge d'incendie. On hâte le pas ; en avant une patrouille nous précède de 4 km. ; la bagnole avec l’arrière-garde suit derrière. "Est-ce loin Mirandol ?" demandons-nous - "Un kilomètre". Déjà les premières gouttes tombent, déjà les éclairs illuminent la route assombrie par la nuit. tout à coup, Mirandol, des maisons ... Sauvés ! Une ferme nous ouvre son hangar; la bagnole est à l'abri, nous aussi. toutes les pèlerines sont dépliées, et à 8 heures, sur un ordre du Chef, malgré la pluie qui tombe encore, on part pour Panpelonne : 6 km. Une de nos premières marches de nuit : avec quelle ardeur, malgré la fatigue, elle fut accomplie, et en chantant, en faisant vibrer les échos lointains des vallons endormis ; les chiens des fermes surpris jettent un aboiement fatigué ; et après nous, le silence, le grand silence des campagnes ! une lanterne électrique éclaire la route ; une montée : tous à la bagnole. Une ferme "Est-ce loin ? - Cinq kilomètres ; une heure, toujours tout droit." Dans la nuit, les petits s'accrochant aux bras des grands, les éclaireurs et la charrette, l'un poussant l'autre, on arrive à Pampelonne ; une étable nous y attends : on y dort, pas trop mal, ma foi. Le lendemain matin, en route pour Tanus, malgré le brouillard qui tombe ; culte, déjeuner, départ. A Tanus, on prend le train jusqu'au Viaur, où se trouve le fameux viaduc, un merveille : haut de 116 mètres, au-dessus d'un très joli cours d'eau, le Viaur large de 460 mètres, tout en fer avec une arche centrale de 220 mètres, tout en fer, il fit sensation sur les éclaireurs. Midi quatre ! Le train siffle à la sortie du tunnel ; on repart. Adieu viaduc sur lequel on repasse, adieu à Tanus. Bienvenue à Carmaux où un éclaireur unioniste de reins salue le chef, où les employés de la gare emplissent de café les gourdes vides. Le train repart ; là-bas dans la vallée, une cathédrale : Albi, le but presque involontaire de notre voyage. Beaucoup de monde à la gare, beaucoup de monde partout : Albi, avec ses 25.000 habitants est grande ville d'aspect. Après quelques démarches, un employé de la Mairie nous conduisit au cantonnement, l'école supérieure des jeunes filles, où deux chambres, avec beaucoup de paille, une cour aérée et bien pourvue d'eau, furent mises à notre disposition. Ici, toutes les particularités d'une installations qui dura quatre jours : effarement du début, train-train peut-être un peu monotone des derniers jours. Régulièrement le culte, les levers, les couchers, les repas … les repas surtout : c'est drôle comme les éclaireurs ont faim ! La jonction faite avec la troupe des Éclaireurs de France d'Albi fut des plus heureuses. L'intimité des eux nous rendit ce séjour très agréable que leur Chef, très dévoué, mis plus d'une fois à contribution, se fit toujours un plaisir de nous venir en aide. Avec eux, nous allâmes voir Saint-Juéry, d'où chaque jour de plains wagons d'obus partent à la conquête du sol perdu. Nous vîmes le Saut du Tarn, trop modernisé et peu pittoresque. Avec eux, nous chantâmes à 10 heures du soir la Marseillaise à pleins poumons, à la lueur d'un feu de Bengale. Après un dernier adieu très émouvant, nous quittâmes en train Albi, aux acclamations des éclaireurs de des albigeois … A Négrepelisse, nous quittâmes la petite Troupe, joyeuse de son retour, le foulard rouge un peu froissé peut-être, le costume un peu fané, l'air plus éclaireur, moins « pied-tendre » que le jour du départ. Enfin Montauban ; en rangs, nous regagnâmes le local, la tête haute, les fanions déployés ; et la prière dite, après avoir remercié le Chef à qui revenait l'initiative de ce voyage, nous reprîmes joyeux, le chemin de nos maisons, où nous savions que nos parents nous attendaient, impatiemment malgré tout.  »

l’Éclaireur Unioniste, septembre - octobre 1915.

Camp de Noël 1915 :

« Pendant les vacances de Noël[1], les éclaireurs unionistes de Montauban sont allés passer deux jours à Caylus (Tarn-et-Garonne). « Ils sont arrivés à Caylus, samedi soir à 9h; ils ont été reçus à la gare par la Municipalité et conduits à la Mairie, où ils ont pris le repas du soir et passé la nuit. Le réveil a été matinal. À 8h-et-quart a eu lieu le départ pour Loze, et c'est avec une allure martiale que nos braves Boys-Scouts ont traversé Caylus pour aller faire des exercices de montagne, traversées de ruisseaux par câbles, etc. Après un dîner champêtre sur la place de Loze, la petite Troupe est rentrée à Caylus à 6 heures. Le Chef de Troupe a voulu montrer encore l'entraînement habituel de ses éclaireurs et a donné l'alerte à 7h. C'est avec empressement que tous ont répondu à l'appel et sont partis gaiement en marche jusqu'à 10h du soir. Ils se sont ensuite rendu chez M. Cazaban, Conseiller Municipal, qui les avait invités à prendre un rafraîchissement, ne voulant pas les laisser partir sans leur dire un cordial adieu, et les remercier d'avoir bien voulu venir dans la cité caylusienne, où ils ont pu apprécier notre camp d'instruction si recherché et prendre un peu contact avec les militaires que nous avons actuellement.  »

D'après un journal local[2].


Visite du CN, Jean Beigbeder, Z'oeil de chouette à la troupe de Montauban, le 12 mars 1916 :

« Enfin le grand jour est arrivé : pour la première fois depuis la fondation de notre troupe, nous recevons la visite du Commissaire National Jean Beigbeder. Aussi ce matin, toutes les patrouilles sont complètes, et au nombre de 50, les Éclaireurs se rendent à la gare de Villenouvelle pour recevoir la petite troupe de Négrepelisse. A 10 h les patrouilles sont bien en rang sur l'allée principale du Cours-Faucoult, les clairons sonnent le garde-à-vous et le Commissaire National s'avance, accompagné de notre Chef de Troupe. Après avoir passé en revue chaque patrouille notre Chef nous adresse la parole : « A nous, Éclaireurs, incombe la tâche de faire la France daprès la guerre ; pour cela soyons prêt et surtout restons fidèles à notre Serment. Ne soyons pas semblables aux bateaux à voiles qui se laissent mener par le vent et les courants, mais aux bateaux à vapeur qui ont la force de marcher droit devant eux, toujours dans le bon chemin ». Ensuite eut lieu la décoration de la patrouille du Lion pour l'assiduité de ses éclaireurs : 2 absences sur 35 présences depuis le début de l'année. Le Chef de Troupe nous adresse à son tour quelques exhortations. Puis eut lieu le défilé durant lequel nous eûmes la joie d'être applaudi pas les nombreux spectateurs. Enfin, pour terminer on exécute une charge, après quoi les Éclaireurs bien en rang regagnèrent le local.  »

Gustave Garrisson, extrait du Cahier des Rapports de la troupe de Montauban.

« Le soir du même jour, une grande manœuvre fut organisée. La troupe était divisée en trois parties : deux d'entre elles, alliées, devaient opérer leur jonction, la troisième devait les en empêcher. La jonction eut lieu sans aucune rencontre avec l'ennemi ; celui-ci était pourtant sur la bonne voie, et suivit de près un des partis alliés sans pouvoir toutefois le rattraper. Depuis la venue du Commissaire National, notre activité s'est poursuivie de plus belle. De nombreux pieds-tendres nous ont permis de former une huitième patrouille, et, si des novices se présentent encore, d'augmenter l'effectif de chacune d'elles, sans en former de nouvelles. Sur le conseil de Commissaire National, nous ferons dimanche prochain notre première sortie de patrouille, ce qui permettra de se spécialiser 'signaleurs, pionniers, téléphonistes). Enfin au cours de nos réunions du mercredi soir, les Chefs de Patrouille prennent la parole, à tour de rôle, sur un article de la Loi ou du serment, ou sur le métier d’éclaireur en général.  »

L’Éclaireur Unioniste, mars 1916.

Le 2 avril 1916, prestation de serment des Chefs de la Troupe :

«  Le dimanche 2 avril, à eu lieu la prestation de serment des Chefs de notre Troupe. A 3 h. 1/2, toutes les patrouilles sont rangées devant le local. arrivée à Beausoleil, la campagne de notre Chef, gracieusement mise à notre disposition pour la cérémonie, on fait halte, on forme les faisceaux et nous venons nous assoir sur les bancs qui nous ont été réservés. De chaque côté de la cour, flottent des drapeaux tricolores ; au fond, un faisceau des couleurs alliées rappellent à tous las circonstances qui rendent encore plus solennelle cette cérémonie. MM. Doumergue et Lafon, qui doivent la présider, arrivent bientôt. nous commençons par chanter debout "Roulez tambours" ; puis M. Doumergue fait la prière et nous lit plusieurs passages de la Bible se rapportant au serment et à la conduite que doit avoir un jeune homme chrétien. après un nouveau cantique, il nous explique ce qu'est pour nous ce serment : pour beaucoup hélas ! porter des pantalons longs, fumer une cigarette, c'est là tout ce qui est nécessaire pour se dire un homme. Eh ! bien, pour nous, Éclaireurs, prêter serment, c'est-à-dire faire une promesse librement consentie par amour du bien et pour l'avancement du règne de Dieu sur la terre, voilà ce que c'est que devenir un "homme" dans le sens le plus beau du mot. Une promesse faite, il faut la tenir, ou bien on est un parjure, un traître, une créature digne du mépris de tous. Or, nous ne prêtons serment à aucun de nos semblables ; ne nous serait-il donc pas facile de rompre ce fil, dès que des circonstances difficiles sembleraient nous y engager, quitte à le renouer après ? Non, car c'est à Dieu qui voit et entend tout, qui est à chaque instant auprès de chacun de nous, et qui, un jour nous demandera compte de chacun de nos actes. Mais Dieu n'est pas à nos côtés seulement pour nous surveiller et nous punir ; en Lui aussi, nous trouvons la force nécessaire pour tenir notre serment et pour nous rapprocher toujours plus du Christ, notre idéal. Ensuite a lieu la prestation de serment : D'abord le Chef de Troupe Garrisson, puis le Chef-adjoint Alzas et les huit Chefs de Patrouille font chacun à l'appel de leur nom la promesse de l’Éclaireur. C'est le corps droit, la tête haute, et le bras loyalement étendu en avant que nous nous sommes engagés dans l'Armée du Christ, pour faire triompher sur la terre le règne de la justice et du bien. M. Lafon prend ensuite la parole : il évoque en nous le souvenir, toujours vivant pour ceux qui l'ont connu, de notre Chef Alfred Casalis. D'abord sa bonne et douce figure, toujours empreinte de gaieté et de bonne humeur ; puis son amour pour nous, les Éclaireurs de "sa Troupe" : c'est grâce à lui en effet, que nous existons. Enfin il relit avec nous la dernière lettre que nous reçûmes de notre regretté fondateur, et il nous montre combien les conseils et les exhortations de cet Éclaireur modèle doivent rester à tout jamais gravés au fond de notre cœur. Après le chant du cantique "Jeunesse ardente", il termine la cérémonie par la prière.  »

L’Éclaireur Unioniste, juin 1916.

Le 14 juillet 1916, la troupe forte de 9 patrouilles et de 60 éclaireurs reçoit en présence des autorités civiles et militaires son drapeau tricolore.

«  Vendredi matin 14 juillet, dès 6 heures, la Fraternité était envahie par les Éclaireurs qui, sac au dos, la pèlerine bien roulée, attendaient avec impatience l'heure du départ ; un coup de sifflet du Chef, et, bien en rangs, la Troupe entière se dirige vers la promenade du Cours-Foucault où doit avoir lieu, devant les troupes, la remise du drapeau. Le Garde-à-vous retentit, le Colonel Jacquin s'avance ; il passe ses soldats en revue, puis lentement, avec son officier d'ordonnance, il passe sur le front de notre troupe. Ah, comme chacun alors se raidit, comme chacun est fier d'être Éclaireur, fier de faire partie de cette cohorte qui, au travail depuis deux ans, se trouve maintenant à l'honneur ! Le colonel est passé… ; sur un simple commandement du Chef "En colonne à droite !" sans une hésitation, sans un flottement, les Éclaireurs alertes défilent devant les troupes et viennent se placer devant la tribune officielle. Le drapeau déplié, agité par le vent, est remis à l'aide de camp du colonel, qui le remet au Chef-adjoint Alzas, un peu pâle peut-être, mais pâle de pâle émotion, de patriotique fierté. Le colonel dit en quelques mots émouvants ce qu'est un Drapeau, que seul il doit être le grand renom du soldat, l’emblème de la Patrie, pour qui, le sourire aux lèvres, l'on meurt. Puis le défilé commence : les troupes d'abord, les Éclaireurs ensuite. Le Chef marche en tête, suivi du Drapeau et de sa garde d'honneur, puis viennent les neufs patrouilles (dont la patrouille de Négrepelisse) en colonnes sur trois rangs ; bien au pas, la tête haute, conscients de leur valeur, les Éclaireurs défilent devant la foule des parents et des amis, connus et inconnus ; et quand le Drapeau déployé, étalant fièrement ses trois couleurs et sa devise "Dieu et France - Sois Prêt" passa devant la tribune officielle, tous, officiers et civils, se découvrirent, et, d'un commun accord, la foule, chapeau bas, éclata en bravos. tous alors, du chef à l’Éclaireur, nous sentîmes passer dans nos âmes comme un frisson d'amour pour la Patrie, pour Dieu, pour notre métier d’Éclaireur ; et tous, d'un commun accord, muets, nous jurâmes sue ce Drapeau de suivre jusqu'au bout coûte que coûte, la voie sacrée vers toujours plus d'Amour, de Justice et de Charité.  »

Pierre Garrisson, Chef de Troupe. L’Éclaireur Unioniste, septembre - octobre 1916.

1916 - 1918: La fin de la Grande Guerre

« Les Troupes d’Éclaireurs Unionistes, qui ont une équipe de foot-ball et qui voudraient jouer amicalement contre le « Scouting-Club Montalbanais », sont priées d'écrire au Second de Patrouille Georges Piquenal, rue Armand Fallières, à Montauban. »

L’Éclaireur Unioniste, 3e année, numéro 1, janvier 1916 p.8.

Une patrouille de pionniers de Montauban apparaît en couverture et en article dans L’Éclaireur Unioniste de février 1917 (n°2, 4e année). La même année, le Chef de Patrouille Macabiau et l'éclaireur CABANIS reçoivent le diplôme jaune.[3]

Rapport d'activités début 1917 :

«  Nous avons clos l'activité du semestre passé par un concours de patrouilles : il a été tenu compte, pour le classement, des présences (du 28 janvier au 18 mars), des examens passés et de certaines épreuves pratiques. […] Le concours s'est terminé par un démonstration pratique portant sur la tenue, la signalisation Morse, l'installation d'un Feu, les nœuds, et comprenant quelques exercices d'ambulancier. Des points ont été donnés pour chacune de ces épreuves : le total obtenu par chaque patrouille a été divisée par le nombre d'éclaireurs qui composent cette dernière (6 à 8). La patrouille des Loups s'est classée première, et a remporté le prix de 10 fr. qu'elle devra employer à l'achat de matériel utile à sa spécialité.  »

L’Éclaireur Unioniste n° 5 – mai 1917.

1928 - 1939 De Salvanè à la Seconde Guerre

Le 15 juillet 1928 au camp de Lacanau, le chef de troupe, Joseph Salvanè (Renard bleu) donne sa vie en sauvant un éclaireur de la noyade.

La troupe nouvellement baptisée Casalis-Salvanè se distingue tout particulièrement au cours des inondations de mars 1930 qui ravagèrent le département : la troupe organisa immédiatement et de manière autonome les premiers secours. Les éclaireurs étaient confrontés au danger et à la mort en permanence. Après une semaine d'efforts acharnés, c'est harassée et fourbue que la troupe se retire sous l'admiration et la reconnaissance des pompiers et des autorités. Elle participe ensuite au déblaiement du petit village de Lizac, enfoui sous les décombres, et œuvre avec la Croix Rouge pour secourir les sinistrés.

« […] En deux jours, avec une dizaine d'E.U. et quatre S.d.F., j'ai déblayé cinq cents mètres de rues. Autour de nous les maisons s'écroulaient et les dangers étaient si grands que j'avais placé derrière la troupe un observateur spécialement chargé de surveiller le haut des maisons. Outre cela, les petits E.U. furent employés : 1re liaisons, 2e transports des dépêches, 3e aide aux pompiers pour manœuvrer les pompes afin de vider les caves, 4e faire fonctionner la soupe populaire, 5e plusieurs E.U. pour aller travailler de jour et de nuits à l'usine des eaux, 6e service d'ordre dans le dispensaire de la Croix Rouge, 7e service de réquisition des chambres et du ravitaillement.

Je tiens à signaler l'attitude particulière de deux C.P., Muller et Walther qui sont allés chercher dans un village en ruine sept noyés et les ont mis en bière. Ces deux types ont été pour moi des aides précieux à cause de leur courage, de leur force morale, et aussi de l'exemple vraiment scout qu'ils ont donné. Un homme a été sorti des décombres et ranimé par les soins de De Molle, un chef scout de France, bloqué comme moi à Montauban; à ce propos je peux signaler l'attitude de sept à huit S.d.F. qui ont collaboré avec nous d'une façon épatante. Étant le plus âgé des chefs, j'ai pris la direction des opérations et je n'ai eu qu'à me louer d'eux. La Fraternité Éclaireur n'est pas un vain mot, je l'assure bien.[...]

Nous avons eu une semaine tellement dure que la troupe est fourbue. Depuis hier au soir nous nous sommes retirés des services publics avec tous les honneurs qu'on pouvait nous accordés. Étant bouclés à Montauban puisque les voies ferrés sont coupés, je fais un effort pour reposer mes garçons [...]  »

Rapport du Chef de Troupe Serre, Journal des Éclaireurs du 15 mars 1930.
 
Pétain en voyage officiel à Montauban le 7 novembre 1940.

Le 25 mai 1930, la troupe fait une sortie aux Grottes de Bruniquel. A la Pentecôte se fera le bilan des chefs et un culte à la Faculté par le Pasteur Causse (aumônier du groupe)[4].

En juin, le groupe de Montauban compte une meute (environ 2 ou 3 sizaines), une troupe de 4 patrouilles (loups, antilopes, aigles, cerf), un clan routiers et une équipe de compagnons routiers. Les Routiers ont été créé durant les inondations[4]. Le Pasteur Jean de Mondenard a fait ses années d'éclaireur et de routier à Montauban à cette époque (il étudiait à l'institut Jean Calvin). Il sera l'un des quatre délégués de Montauban au Conseil de Bordeaux.

1936 : participation au premier camp national E.U. à Walbach. En 1938, Jacques Dalbis devient Chef de troupe adjoint.

1939 - 1945 La Seconde Guerre mondiale

Le 7 novembre 1940, le chef de l’État Français Phillipe Pétain visite Montauban et passe en revue la troupe.

1946 - 1983: De l'apogée à la fermeture

« L'Alsace a accueilli Montauban. Accompagné de la patrouille de Cahors, notre troupe est allé camper cet été en Alsace. Le retard de l'arrivée des caisses à matériel obligea les campeurs à se tirer d'affaire par eux-mêmes. Et les novices gardent un souvenir particulier de ces nuits à la belle étoile. Bagarres aux foulards dans les forêts de sapins et les ruines d'un vieux bourg. Trois nouveaux totémisés furent reçus parmi les sachems. Et comme on ne peut pas être en Alsace sans la visiter, aucun des campeurs n'oubliera Strasbourg, ni Colmar, ni le mont Sainte-Odile, ni Ribeauvillé... Et c'est d'un cœur reconnaissant que tous dirent à Dieu : Merci ! »

En 1947, deux patrouilles prennent part au VIe jamboree, à Moisson, France.

En juin 1948, Jean Dalbis devient Chef de troupe adjoint. Franck Sneed est nommé Chef de troupe en 1949. En 1957, Pierre Mercoiret devient Chef de troupe adjoint. En 1959, Jacques Philip devient Conseiller de groupe avec Eliane Raynaud et Denise de Peretti della Rocca comme cheftaines de meute (deux meutes ?). Le chef de troupe devient Jacques Maillard. 1961 : participation au 3e camp national EU au Malzieu (Lozère). En 1960, François Balestié devient chef de troupe adjoint (le chef de troupe étant toujours Jacques Maillard). En 1963, le chef d'équipe (routiers) devient André Balestié.

Dans l'année 1970, le groupe suit les orientations de la Fédération des Éclaireuses et Éclaireurs Unionistes de France. Le groupe disparaît progressivement pendant les 13 ans qui suivent et est dissout en 1983.

1986 - 2005: Dissidence et difficultés

En 1986, un chef originaire de Paris-Passy, Jean-Fred Berger (Ourson modeste et bon vivant) et son épouse Régine (Zibeline), viennent à Montauban et recréent aussitôt un groupe unioniste (troupe, compagnie, meute). D'anciens chefs montalbanais lui transmettent les traditions qui avaient été conservées intactes dans l'attente de la reprise.

La troupe quitte la FEEUF en 1991 et rejoint l'Association française de scoutisme unioniste (mouvement rattaché à la FEE), mais, l'année suivante, faute de chefs, elle doit interrompre ses activités pour ne les reprendre qu'en 1996.

La troupe participera au point d'orgue que fut le jamboree ESG en 2000. Après la dissolution de l'AFSU, fin 2002, le groupe perdurera encore quelques années sous le nom de SUM (scoutisme unioniste montalbanais) rattaché directement à la FEE, avant de s'essouffler.

2007 à aujourd'hui

A l'occasion du Centenaire du scoutisme, la troupe de Montauban est rouverte mais au sein des EEUdF cette fois-ci. Le chef de troupe était alors Emmanuel Meyrieux assisté des frères Jean et Benjamin Lagard. Les activités de la troupe s'arrêtèrent de nouveau lorsque les frères Lagard décidèrent de monter une meute. En 2012, la troupe devrait reprendre ces activités.

Liste des chefs de Meute

  • 1922 - 1928 : Jeanne Lacaze (CM)
  • 1928 - 1929 : Meute suspendue
  • 1929 - 1930 : Marthe Causse (CM)
  • 1930 - 1933 : Odette De Ferre(CM)
  • 1933 - 1934 : Lily Salvanè (CM)
  • 1934 - 1935 : Suzane Mezger Mésange fidèle (CM) et Andrée Jolit (CMa)
  • 1935 - 1936 : Alice Texier (CM) et Jacqueline De Prat (CMa)
  • 1936 - 1941 : Alice Texier (CM)
  • 1942 - 1943 :
    • Meute I : Marie-Jeanne Chavardés (CM)
    • Meute II : France Dalbis (CM)
  • 1943 - 1944 :
    • Meute I : Mireille Coulon (CM)
    • Meute II : France Philip (CM)
  • ...
  • 1946 - 1946 : Suzanne Espinassse (CM)
  • ...
  • 1947 - 1948 : Jacqueline Lelièvre (CM)
  • ...
  • 1961 - 1962 : Apoustiak (CM) et Adelaïde Riba Cabri (CMa)
  • ...
  • 2004 - 2006 : Yann Plazen Daim sincére et Sébastien Bridier Héron affirmé

Liste des chefs de troupes

A quelques rares exceptions, les mandats allaient de octobre à septembre de l'année suivante.

  • 1913 - 1914 : Alfred Casalis (CT)
  • 1915 - 1917 : Pierre Garrisson (CT), Alzas et Gaston Garrisson (CTa)
  • 1917 - 1918 : (?) Jean Benoît (CT)
  • 1918 - 1919 : (?)
  • 1919 - 1920 : (?) Pélican (CT)
  • 1920 - 1921 : (?)
  • 1921 - 1923 : Jean Bordreuil Cigogne soupirante (CT)
  • 1923 - 1924 : André de Robert Cerf subtil (CT) et Pierre Loux Sanglier solitaire (CTa)
  • 1924 - 1925 : Pierre Loux Sanglier solitaire (CT) et Lévrier blanc (CTa)
  • 1925 - 1926 : (?) Robert de Ferre (CT)
  • 1926 - 1927
    • Troupe I "Alfred Casalis": Joseph Salvanè Renard bleu (CT)
    • Troupe II "Rolland" : Jean Faure (CT)
  • 1927 - 1928
    • Troupe I "Alfred Casalis": Joseph Salvanè Renard bleu (CT)
    • Troupe II "Rolland" : Jean Shupp (CT)
  • 1928 - 1929
    • Troupe I "Casalis-Salvanè": Jacques Gariou (CT)
    • Troupe II "Rolland" : Jean Shupp (CT)
  • 1929 - 1930
    • Troupe I "Casalis-Salvanè": Georges Serr (CT), Jean de Mondenard Tigre hargneux (CTa) et Théodore Leuba (CTa)
    • Troupe II "Rolland" : Jean Shupp (CT)
  • 1930 - 1931
    • Troupe I "Casalis-Salvanè": Jean de Mondenard Tigre hargneux (CT), Jean Causse (CTa)
    • Troupe II "Rolland" : Suspendue
  • 1931 - 1932
    • Troupe I "Casalis-Salvanè": Jean de Mondenard Tigre hargneux
    • Troupe II "Rolland" : Suspendue
  • 1932 - 1933
    • Troupe I "Casalis-Salvanè": Henri Gennatas Héron paisible (CT)
    • Troupe II "Rolland" : Grignon (CT)
  • 1933 - 1934 : René Richard Zèbre rieur (CT)
  • 1934 - 1935 : René Richard Zèbre rieur (CT), (?) Mangouste énigmatique (CTa) et Edouard Bonhoure (IE).
  • 1935 - 1936 : Ernest Barblan (CT), (?) Mangouste énigmatique (CTa), Paul Gardiol (CTa) et André Adam (IE).
  • 1936 - 1937 : Louis Legriel (CT) et Claude Gennatas (CTa).
  • 1937 - 1939 : Jacques Dalbis Pélican léthargique (CTa)
  • 1939 - 1940
    • Troupe I "Casalis-Salvanè": Jacques Dalbis Pélican léthargique (ff. CT[5])
    • Troupe II "Renaud" : Paul Rainaud (CT)
  • 1940 - 1941 : Jacques Dalbis Pélican léthargique (CT) et Jacques Philip Coucou tapageur (CTa)
  • 1941 - 1942 : Jacques Dalbis Pélican léthargique (CT), Jacques Philip Coucou tapageur (CTa) et Jean-François Blaser (CTa)
  • 1942 - 1943
    • Troupe I "Casalis-Salvanè": Jacques Philip Coucou tapageur (CT)
    • Troupe II "Renaud" : Jacques Philip Coucou tapageur (CT)
  • 1943 - 1945
    • Troupe I "Casalis-Salvanè": Jacques Philip Coucou tapageur (CT) et Gaston Malvy Toto (CTa)
    • Troupe II "Renaud" : Jacques Philip Coucou tapageur (CT) et Gaston Malvy Toto (CTa)
  • 1945 - 1946 : Marc Sneed Yack impétueux (CT)
  • 1946 - 1947 : Alain Teissie-Solier Pécari pétulant (CT)
  • 1947 - 1948 : Jean Roux (CT)
  • 1948 - 1949 : Jean Dalbis (CTa)
  • 1949 - 1950 : Franck Sneed Castor sarcastique (CT)
  • ...
  • 1952 - 1953 : Jean-Paul Peyronel (CT)
  • 1953 - 1955 : Alfred Westfal Loup (CT)
  • 1955 - 1957 : Pierre Bordreuil Cerf (CT)
  • 1957 - 1958 : Pierre Mercoiret (CTa) et André Roth (CTa)
  • 1958 - 1959 : Jacques Maillard Ibis (CT)
  • 1959 - 1960 : Jacques Maillard Ibis (CT) et Francis Balestie Okapi pondéré (CTa)
  • 1960 - 1961 : Francis Balestie Okapi pondéré (CT)
  • 1961 - 1962 : Francis Balestie Okapi pondéré (CT) et Georges Philip Loriot serviable (CTa)
  • 1962 - 1963 : Francis Balestie Okapi pondéré (CT) et Jean-Louis Manson Poulain débrouillard (CTa)
  • 1963 - 1964 : Georges Philip Loriot serviable (CT), Alain Bertrand Ouistiti farfelu (CTa) et Michel Clavel (CTa)
  • 1964 - 1966 : Georges Philip Loriot serviable (CT)
  • 1966 - 1967 : Alain Bertrand Ouistiti farfelu (CT)
  • ...
  • 1982 - 1983 Responsables de l'unité mixte : Laurent Guiraud, Éric Goubier et Jean-Claude Goubier.
  • 1985 : Arrêt du groupe de Montauban.

En 1987, le groupe est recréé par Jean-Fred Berger et sa femme.

  • 1987 - 1988 : Jean-Fred Berger Ourson modeste' (CT), Michel Martinez Cougar lucide (CTa)
  • 1988 - 1990 : Michel Martinez Cougar lucide (CTa)
  • 1990 - 1992 : Ruben Sartori Caribou tenace (ff. CT[5]), Jean-Pierre Verdeil Markhor travailleur (ff CTa[5])

1992, Arrêt de la troupe

1996, reprise troupe A.F.S.U.

  • 1996 - 1998 : Ruben Sartori Caribou tenace (CT) et Jean-Pierre Verdeil Markhor travailleur (CTa)
  • 1998 - 1999 : Ruben Sartori Caribou tenace (CT) et David Sartori Tayra aimable (CTa)
  • 1999 - 2001 : Ruben Sartori Caribou tenace (CT) et Nathanaël Boutry (CTa)
  • 2001 - 2003 : Ruben Sartori Caribou tenace (CT) et Yann Plazen Daim sincère (CTa)
  • 2003 - 2005 : Yann Plazen Daim sincère (CT) et Sébastien Bridier Héron affermi (CTa)
  • ...

Réouverture du groupe chez les EEUdF.

  • 2007 - ? : Emmanuel Meyrieux (CT), Jean Lagard (CTa) et Benjamin Lagard (CTa)
  • ...

Liste des chefs d'Equipe

Équipe I n° 110 :

Équipe II n° 122 "Norbert Casteret" :

  • 1940 - 1944 : Maurcice Cavalier Ours débonnaire (CE)
  • 1944 - 1945 : René Guicharnaud (CE)
  • 1945 - 1947 : Christian Rhom (CE)
  • 1947 - 1951 : Pierre Allembach (CE)
  • ...
  • 1983 : Renaud Goubier (responsable ainés)

Liste des cheftaines de Compagnie (FFE)

Camps effectués

Activités de la Meute (Louveteaux, Branche jaune)

Meute nº10, "Meute des Hurleurs"

  • 1922 : 6 - 7 mai, fondation de la meute au bois de Tempé en présence du CN Jean Beigbeder Z'oeil de chouette. Promesse des cheftaines et des sizeniers de la meute.
  • 1934 : La meute compte 25 louveteaux dont dix ont leur première étoile.
  • 1944 : Deux meutes. Meute I (n° 10): Mireille Coulon (CM), Meute II (n° 215) : France Philip (CM).
  • ...
  • 1983 : Responsables de meute : Gilles Vidal, Sylvie Martel-Hébrard et Pauline Fabre.
  • 1985 : activités suspendue
  • 1987 : reprise des activités
  • 1988 :activités suspendue
  • 1997 : reprise des activités (Meute AFSU).
  • 1999 :activités suspendue(Meute AFSU).
  • 2005 :
    • reprise des activités (Meute AFSU).
    • Camp à Montricoux (Tarn-et-Garonne).
  • 2007 :activités suspendue(Meute AFSU).
  • 2009: réouverture de la meute au sein des EEUdF
  • 2011 : Camp du Centenaire des EEUdF au Domaine de Cors

Activités de la Troupe (Éclaireurs, branche verte)

Troupe n°53, "Troupe Casalis-Salvanè"

  • 1913
  • 1914
    • Camp de Pâques à Bruniquel. Visite de grottes sous la direction de Louis Perrier, l'un des précurseurs de la spéléologie en France.
    • Camp de Pentecôte, Pierre Garrison et deux autres éclaireurs couvrent 58 klm à pied en 11h pour rejoindre le camp de leur troupe.
  • 1915
    • La troupe compte cinq patrouille et forme des éclaireurs à Négrepelisse.
    • Camp de Pentecôte à Nerac en commun avec la troupe EUF de Nérac.
    • Décembre, Camp de deux jours à Caylus. Exercices d'escalades et de passages de cours d'eau sur pont de câble.
    • Du 1er au 7 août camp itinérant entre Laguépie et Albi en commun avec la troupe EDF d'Albi.
  • 1916
    • 12 mars, la troupe forte de 60 éclaireurs répartis en 8 patrouilles accueillent le C.N. Jean Beigbeder, z'oeil de chouette. défilé cloturé par une charge fougueuse.
    • 14 juillet, remise du drapeau tricolore de troupe par le colonel Jacquin du 10e Dragon, en présence des autorités civiles et militaires.
  • 1920 : Du 2 au 9 août, Camp du groupe du Tarn dans la montagne noire. Il réunit des éclaireurs des troupes de Castres, Mazamet et Montauban.
  • 1921
    • 27 février, "grande manœuvre" au bois de Tempé. "Prestation de serment" de plusieurs éclaireurs en présence de deux anciens chefs de la Troupe.
    • Octobre reprise des activités de la troupe malgré l'absence de chefs de troupe. Se sont les Chefs de patrouilles qui prennent en main la direction de la troupe. La troupe compte 13 éclaireurs et accueille 10 nouveaux. Cela ne les empêche pas d'explorer trois grottes "supermahous" et de cuisiner dans les ruines du château de Penne.
  • 1922
    • 18 - 22 avril, camp de Pâques à Saint-Marcel (Lot-et-Garonne) avec la troupe EUF d'Agen. Manoeuvres de nuit.
    • 6 - 7 mai, visite du CN Jean Beigbeder au camp de troupe de Tempé. Travaux de pionnier.
    • 5 au 13 septembre, camp-volant du secteur du Tarn entre Bruniquel et Saint-Antonin-Noble-Val. Exploration d'une grotte. Veillée dans les ruines du château de Penne. Il regroupe 12 éclaireurs des troupes de Castres, Mazamet et Montauban (2 EU).
  • 1923
    • Camp de Pentecôte à Saint-Sulpice, Tarn.
    • 2 au 22 août camp du cirque de Laplagne,à 1100 m d'altitude, près de Sentein, Ariège, avec la troupe de Toulouse. Nombreuse excursions et ascension du pic de Prat (2130 m), du pic de la Crabère (2630 m) et du pic de Maubermé (2880 m).
  • 1924
    • La troupe compte 4 patrouilles : Loups, Écureuils, Aigles et Cerfs. Traversée de la forêt de Montech à la boussole. Feu de camp au bord du canal du midi. Totemisation.
    • Avril : Visite du CN Jacques Guérin-Desjardins Cerf agile.
    • Camp de Pentecôte régional à Auch au bord du Gers, participation de deux EU de Montauban.
    • 4 mai, sortie à la forêt de Montech.
    • 25 mai, formation de la patrouille des Renards, CP : Louis Cadène Chouette de la Grésigne, SP : Joseph Salvanè Renard bleu.
    • Camp de Pentecôte à la forêt de la Grésigne. 14 participants.
    • 29 juin, Feux de camp à Saint-Martial. 19 participants.
    • 5 octobre, la troupe compte 40 EU répartis en 5 patrouilles : Loups, Cerfs, Renards, Aigles et Écureuils. Passage de trois louveteaux à la troupe en franchissant le Tescou sur un pont de singe.
  • 1925
    • 4 mai, descente du Tarn et remontée du Tescou en canoé.
    • Camp de Pâques à la Grésigne.
    • Camp de Pentecôte au bord de la Lère.
    • août, camp de chefs dans le Dauphiné.
    • Toussaint, Camp régional du Haut-Languedoc au bois de Tempé (Montauban).
  • 1926
    • 28 février, voyage en péniche sur le canal latéral du Tarn.
    • Pâques, camp du naufrage sur une île près de Moissac.
    • Concours régional Haut-Languedoc. La troupe de Montauban finit première.
  • 1927
    • 13 février, grande sortie à Saint-Martial.
    • Mai, excursion à Saint-Antonin en vélo et automobile. 12 participants.
    • Camp de pentecôte dans la forêt de la Grésigne (Tarn-et-Garrone). 12 participants.
  • 1928
    • Joseph Salvanè Renard bleu donne sa vie pour sauver un éclaireur de la noyade au camp inter éclaireur de Domino, Lacanau (Gironde).
    • Camp régional du Moudang dans les Pyrénées, avec les troupes d'Albi, de Toulouse et de Mazamet.
  • 1930 : Secours donnés lors d'inondations
  • 1933 : La troupe comporte deux patrouilles : Écureuils et Panthères. Elle éteint un incendie dans un immeuble en plein centre de Montauban avant que les pompiers n'interviennent.
  • 1934
    • Camp de Pâques avec Toulouse.
    • Saint Georges avec les SDF et EDF de Montauban.
    • 20 - 24 mai, camp de Pentecôte à Réalville.
    • 27 mai, premier rallye régional des EU du Haut-Languedoc. Vainqueur : patrouille des écureuils de Montauban.
    • Camp régional d'été dans la vallée d'Aure, au pied du Canybreil.
  • 1936 : Camp national à Walbach.
  • 1939 : Formation de la troupe II : Paul Rainaud (ff. CT[5]).
  • 1940 :
    • Refondation de l'ancienne patrouille des Renards : CP Chartrain, SP Laguille. La troupe compte désormais 4 patrouilles.
    • Camp de Cauterets (Hautes Pyrénées).
  • 1941 :
    • 16 mars, fête du groupe. La troupe présente une pièce, "le scoutisme à travers les âges".
    • Camp de Pâques régional à la Crouzette, près de Castres (Tarn).
    • 23 avril fête inter-fédérale du scoutisme : Feu de camp regroupant toutes les troupes de Montauban.
    • Fondation de la patrouille des Hirondelles. La troupe compte désormais 5 patrouilles et elle est subdivisée en deux tribus : la Tribu de l’Étoile du Nord (Renards et Antilopes) et la Tribu Cirius (Cerfs, Aigles et Hirondelles).
    • Camp de Pentecôte par patrouille.
    • 5 et 6 juillet, camp de troupe à Saint-Nauphary (Tarn et Garonne).
    • Camp de Négadis-Arudy (Basses Pyrénées) regroupant les 6 patrouilles de Montauban (Cerfs, Aigles, Antilopes, Renards, Hirondelles et Gazelles) et les 4 patrouilles libres de Saint-Antonin, Cahors (Élans), Montagnac (Gazelles) et Saint Porgoire (Aigles). Ce camp fut marqué par une météorologie particulièrement pluvieuse, 6 jours de beau temps sur 23 !
    • 8 octobre la troupe se scinde en deux : Troupe I "Casalis- Salvanè" (foulard bleu bordé de blanc) : Cerfs (CP Amouroux, SP Bec), Aigles (CP Laguille, SP Dautheville) et Hirondelles (CP Mathaly, SP Olivet). Troupe II "Renaud de Montauban" (foulard bleu bordé de vert) : Antilopes ( CP Hornus, SP Dalbis), Renards (CP Sneed, SP Castelnau) et Gazelles (CP Leenhardt, SP Teissié-solié). Les deux troupes sont dirigées par le CT J. Philip, Coucou tapageur secondé dans chaque troupe par Georges Serres (Troupes I) et Henri Chartrain (Troupe II).
    • 1 et 2 novembre, camp des CP.
    • 26 décembre, la troupe organise un arbre de Noël pour les enfants pauvres en lien avec l'Armée du Salut.
  • 1942
    • Camp de Boé, Saint-Loup près Auvillar (Tarn-et-Garonne). Virage d'un camp SDF, capture de deux étendards de troupe et des fanions de Patrouille.
  • 1943 : Camp de Touryés, à Casals (Tarn-et-Garonne).
  • 1944
    • 2 troupes et 9 patrouilles : Renards, Antilopes, Castors, Loups, Cerfs, Ours et Hirondelles
    • La patrouille des Renards se transforme en patrouille marine ou plus exactement nautique. Son embarcation, une gabarre, est baptisée Alsace.
    • Camp annulé à cause des combats de libération du Tarn-et-Garonne. La patrouille des Renards qui descendait la Garonne avec son embarcation est surprise au beau milieu des combats. Elle parvient malgré tout à rentrer à bon port.
  • 1945
    • La troupe est réduite à trois patrouilles : Antilopes, Renards et Cerfs auxquelles s'ajoute une patrouille libre à Cahors : Élans. La troupe parraine un soldat du front.
    • Camp de Pentecôte à Piquecos (Aveyron).
    • Camp en Alsace.
  • 1946 : Camp à Mons, Belgique.
  • 1947 : Jamboree de Moisson. Deux patrouilles de Montauban ont été sélectionnées à participer au jamboree. Une patrouille terrestre et la patrouille marine en bel uniforme marin.
  • 1948 : Camp à Vabre, en l'emplacement exact du maquis EU.
  • 1949 : La troupe ne compte plus que deux patrouilles. Camp du Moudang, à Arreau (Hautes-Pyrénées), avec les troupes de Toulouse et de Castres.
  • 1950 : Camp de l'escalade (Pyrénées) avec les troupes de Toulouse et de Castres.
  • 1958 : Camp provincial Haut-Languedoc, Drôme, 100 EU. Construction d'un pont.
  • 1959
    • Camp à Bordeaux avec les troupes de Toulouse et Carcassonne. Construction d'une tour.
    • A la rentrée, la troupe compte deux patrouilles : Cerfs CP : Georges Philip et Renards CP : Jean-Louis Manson.
  • 1960
    • Camp de Pâques à Cabéou (Tarn-et Garonne).
    • Camp d'Aston (Ariége) avec les troupes de Rodez, Saverdun, Carcassonne et Pamiers. 9 patrouilles en tout dont les Cerfs et Renards de Montauban.
  • 1961
    • Camp national du jubilee au Malzieu (Lozère). 3000 EU dont 14 EU de Montauban répartis comme suit. Cerfs : CP Georges Philip, SP Lombrail + 3 EU ; Renards : CP Charles Philip, SP Goubié + 3 EU ; Hirondelles : CP Michel Niel, SP Fortier + 2 EU.
    • A la rentrée la troupe est organisée comme suit. Cerfs : CP Michel Clavel, SP Alain Bertrand + 5 EU ; Renards : CP Charles Philip ; Hirondelles : CP Mihel Niel.
    • Novembre, participation de la haute patrouille au camp de Carenne (formation des CP-SP du Haut-Languedoc).
  • 1962
    • Camp ?
    • A la rentrée la troupe est organisée comme suit. Cerfs : CP Christian Philip + 6 EU ; Renards : CP Charles Philip ; Hirondelles : CP André Balestié ; Guépards (Institut Jean Calvin) : CP ?.
  • 1962 : 26 - 31 décembre, camp de Carenne.
  • 1963 : Fête du cinquantenaire de la troupe à la Maison du Peuple.
  • 1964 : Cerfs : CP Gerald Doumergue, SP Jean-Luc Plet; Hirondelles : CP Jean-Noël Maffre, SP Jean-François Marcadal; Renards : CP Pascal Contegat.
  • 1965
    • Camp de Pâques.
    • Septembre : Cerfs Jean-Luc Plet, SP André Verdier + 4 EU.
    • Novembre, abandon du chapeau et adoption du beret.
    • 1er - 2 mai, rallye Haut-Languedoc à Decazeville. Construction d'un local pour la troupe de Decazeville.
  • 1966
  • 1967
    • Les hirondelles et les Renards construisent un local pour la Troupe extension de Montauban.
  • 1969 : Camp de Pâques à cheval.
  • 1970 : Camp à Vabre.
  • 1985 : activités suspendues
  • 1987
    • Refondation d'une troupe EU à Montauban par Jean-Fred Berger, Ourson Modeste, ex-CT de la Troupe de Passy. Mars, première sortie dans la foret de Montech. Fondation de la Patrouille des Aigles : CP Ruben Sartori, SP Philippe Salvador.
    • Camp avec la troupe de Caen.
  • 1988 : Camp au col Doulent (Ariège) avec les troupes de Toulouse et Rouen. Deux patrouilles : Aigles et Lynx.
  • 1989 : Camp de Saint-Peray (Ardéche). Deux patrouilles : Aigles et Lynx.
  • 1990 : Camp d'Hamamet, Tunisie avec la Troupe EEDF de Montauban. Une patrouille, Aigles.
  • 1991
    • Scission avec la FEEUF, création du SUM.
    • Camp de Vers (Lot). Deux patrouilles : Aigles et Renards. Virage de trois camp SUF.
  • 1992 : activités suspendues
  • 1996 : Reprise des activités de la troupe (SUM).
  • 1997
    • Camp du col de Jalcreste (Lozère) avec la Troupe EEUDF de Noisy-le-Grand. Une patrouille : Aigles.
    • Fondation de l'AFSU rattachée aux UCJG, avec les troupes de Toulouse, de Noisy-le-Grand et de Montauban.
  • 1998 : Camp de Payolles (Hautes-Pyrénées) avec la troupe de Noisy-le-Grand. Virage d'un Camp SUF, capture de son étendard et des fanions de patrouilles. Deux patrouilles : Aigles et Renards.
  • 1999 : Camp de Champroux (Allier) avec les troupes de Noisy-le-Grand et de l'Oratoire. Construction d'une tour. Deux patrouilles : Aigles et Renards.
  • 2000 : Jamboree des ESG à Montbel (Ariège). Deux patrouilles : Aigles et Renards.
  • 2001 : Camp du Larzac (Aveyron) avec la troupe de Noisy-le-grand : Deux patrouilles : Aigles et Renards
  • 2002 : Camp d'Ingwiller (Alsace) avec la troupe de Noisy-le-Grand : Une Patrouille : Aigles.
  • 2003 : Camp avec la troupe de Nogent et Noisy-le-Grand à Limoges (Haute-vienne). Une Patrouille : Aigles.
  • 2004 : Camp avec la troupe de Nogent à Thiers (Auvergne). Une patrouille : Aigles.
  • 2005 : Suspension de la troupe.
  • 2007
    • reprise de la troupe au sein des EEUdF.
    • Camp de Centenaire du Scoutisme au Domaine de Cors, en jumelage avec Toulon.
  • 2008 : activités suspendues.

Activités de l’Équipe (Aînés, Branche rouge)

  • 1930 : Formation des Routiers.
  • ...
  • 1935 : Formation de l'équipe n° 110.
  • 1940 : Formation de l'équipe "Norbert Casteret" n° 122. Sa spécialité est la spéléologie. Elle est parrainée pas Norbert Casteret. Elle comprends 9 RS.
    • Affiliation aux Eclaireurs Unionistes de France le 11 avril 1940 sous le n° 122.
    • Explorations des grottes sur les causses du Quercy.
  • 1940
    • Fouille de la grotte de la Madeleine.
    • Camp Spéléo avec Norbert Casteret à Saint-Gaudens
  • 1941
    • Explorations de grottes sur les causses du Quercy
    • Camp Spéléo avec Norbert Casteret à Saint-Gaudens
  • 1942
    • Camp volant en Ariège.
  • 1943 : ...

Pendant la guerre, l'Equipe recceuille un soldat ecossais réchappé de Dunkerque. En 1942, au cours du camp volant en Ariege, l'Equipe lui fournit des faux papiers et lui fait passer la frontière espagnole. Il était inquiété par la police Vichyste. l'Equipe camouffle egalement dans ses rangs deux frères juifs traqués par Vichy. Un memebre de l'équipe, Jacques Delord est attrappé par Vichy et condanné à cinq ans de prisons pour ses actions de résistance. Il sera liberé par les alliés en 1944.

Activités de la Compagnie (Éclaireureuses FFE)

  • 1941 : Fondation de la Compagnie "Jeanne d'Albret.
  • 1965 : Arrêt de la Compagnie.

Héroïsmes et tragédies de quelques E.U. de Montauban

Première Guerre Mondiale (1914 - 1918)

  • Alfred-Eugène CASALIS : Voir page dédiée.
  • Éric SAMAIN : Il était éclaireur unioniste de seconde classe. Tué à Perryse le 6 (ou 18) février 1916. Cité à l'ordre de l'armée.
  • Georges René LEMOINE : né le 26 septembre 1898 à Montauban (Tarn-et-Garonne). Il était chef de patrouille. Apprenti-marin à bord du cuirassier Danton, il disparaît en mer avec son navire torpillé au large de la Sardaigne le 19 mars 1917.
  • René Edmond Frédéric MONDAIN : né le 8 janvier 1898 à Tananarive (Madagascar). Étudiant en théologie à la faculté de Montauban. Ami intime d'Alfred-Eugène Casalis. Il était le directeur de la section cadette du Faubourg-Saint-Antoine en 1911 et il fut l'un des tous premiers chefs éclaireurs brevetés (cours de 1912). Il devint le chef de la troupe de la Rochelle en octobre 1915, puis chef de patrouille de Montauban en novembre 1916. En avril 1917, il est incorporé dans l'armée. Il fait l'école des officiers à Saint-Maixent. Il fut promut aspirant en février 1918. Nommé chef d'une section de mitrailleurs du 11e R.I., il est blessé grièvement au combat le 27 mai à Verdun (Meuse) et meurt de ses blessures le 4 juin 1918. Une citation à l'ordre du corps d'armée :

« Jeune élève-officier, d'un allant et d'une bravoure remarquable, animé des plus belles qualités militaires; s'est particulièrement distingué dans le commandement d'une section de mitrailleuses. Grièvement blessé en organisant la défense du terrain. »

  • Henri Charles BRETON : né le 13 juillet 1898 à Marseille (Bouches-du-Rhône). Étudiant en théologie à la faculté de Montauban. Successivement soldat, caporal puis sergent au 27e B.C.A., il est tué à l'ennemi le 31 août 1918 devant Saint-Gobain (Oise), alors qu'il était proposé au grade de sous-lieutenant. 3 citations à l'ordre de l'armée  :

« Jeune agent de liaison, d'un courage et d'un dévouement à toute épreuve. Au cours des opérations des 25 et 27 octobre, a mené à bien plusieurs opérations périlleuses sous de violents barrages d'artillerie et de feux croisés de mitrailleuses »

Novembre 1917.

« Admirable de bravoure et de sang-froid, a participé à l’enlèvement d'un redoutable nid de mitrailleuses, précédant toujours ses hommes - légèrement blessé - a continué à assurer la liaison pendant les trois jours qui ont suivis l'attaque, sous un bombardement de jour et de nuit »

Juillet 1918.

« Malgré le tir violent de plusieurs mitrailleuses ennemies, a réussi à gagner du terrain et a entraîné sa section avec un élan irrésistible. A été mortellement blessé après avoir atteint son premier objectif. »

Septembre 1918.

Blessé au combat

  • Jean BENOIT : Il était chef de troupe. Étudiant en théologie à la faculté de Montauban. Aspirant au 99e R.I. Il a été grièvement blessé au combat. Décoré de la médaille militaire et citation à l'ordre du Ve Corps d'armée :

« Jeune chef qui s'est imposé dès sa prise de commandement par son calme, son coup d’œil et son exemple. Le 1er juin 1918, lors d'une attaque ennemie, s'est porté avec ses hommes au devant des vagues d'assauts, les a mises en fuite, leur infligeant des pertes et capturant du matériel »

Héroïsmes et tragédies

  • Joseph SALVANÈ Renard bleu : Il fut successivement S.P. des Aigles, S.P. des Renards, puis C.P des Renards en 1924. Il devient le chef de la troupe en octobre 1926. Le 18 juillet 1928, au camp de Lacanau (Landes), il se noie en tentant de sauver un E.U. de la noyade emporté par le courant d'une baïne. Renard bleu n'était pas bon nageur, mais il n'hésita pas un instant pour se lancer à sa rescousse pendant que l'alerte était donnée et que l'on mettait une chaloupe à l'eau. Il a soutenu cet E.U. hors de l'eau du mieux qu'il put jusqu'à ce que la barque arrive et le repêche, mais lui, on ne le trouva point. A bout de force, il avait coulé. Par la suite, la mer rendit son corps et on le retrouva les bras croisés, le visage en paix, comme il avait l'habitude de prier.

Deuxième Guerre Mondiale (1939 - 1945)

  • Georges Jean-Paul HORNUS : né le 16 septembre 1905 à Annecy (Haute-Savoie). Il était éclaireur dans les années 19201925. Chef de laboratoire à l'institut Pasteur, il est mobilisé au début de la guerre avec le grade de Médecin-lieutenant, voulant partager le sort des combattants, il fut affecté à sa demande à un poste de secours d'une unité combattante du 151e R.I. C'est à son poste de secours de Pontgirard, près de Brienne-sur-l'Aisne, qu'il fut tué le 9 juin 1940 lors d'un bombardement. Il laissait ses trois enfants dont un, Jean-Michel, était alors éclaireur dans la patrouille des Aigles de Montauban.
  • Gérard Jean Albert SOULIE : né le 7 juillet 1906 dans le Tarn. Il fut E.U. dans la patrouille des Renards dans les années 19201925. Engagé dans les F.F.I., puis au 1er R.C., il est tué au combat le 28 août 1944 à Saint-Hippolyte (Indre-et-Loire).
  • Jean-Paul MEZGER : Il était le chef de la patrouille des Cerfs en 19391940. Alsacien, il fut enrôlé de force dans la Werhmacht et disparut sur le front russe.
  • Guy HOUARD : RS à l'équipe Norbert Casteret. Milicien, fusillé à la libération de Montauban.

Les résistants

  • Henri GENNATAS Héron paisible : Il fut le chef de la troupe de Montauban en 19321933. Pasteur, il fut nommé aumônier des chantiers de jeunesse. Dès 1942, il prit contact avec l'A.S. (Armée Secrète) de Combat. En avril 1943, il organisa avec l'équipe de Martin Bret, responsable combat des Basses-Alpes, l'évasion des jeunes des chantiers destinés au S.T.O. (Service du Travail Obligatoire). Il fonda avec ces jeunes le maquis du Lubéron et des Basses-Alpes. Avec ses camarades de Combat, il parvint à soustraire 2000 jeunes au S.T.O. en deux mois d’activités. Découvert par la police vichyste, il entra en clandestinité sous le pseudonyme de Marc-André Richemont. Il intégra le maquis de Segoyer (Basses-Alpes) et participa à la direction des cadres de la résistance au maquis de Digne. Arrêté à Manosque par la police d'occupation italienne, il fut libéré par un coup de main de ses camarades de Combat. A la suite de quoi, le 4 novembre 1943, il fut condamné à mort par contumace par le tribunal de Digne. Il fut alors envoyé à Marseille pour prendre la direction du R.O.P. (Recrutement Organisation Propagande) des M.U.R (Mouvements Unis de Résistance) de Marseille – Aubagne. Puis il prit la direction du N.A.P. (Noyautage des Administrations Publiques). Bien qu'il fut activement recherché par la Gestapo qui perquisitionna la maison de ses parents à Montauban, il poursuivit ses activités clandestines. En mai 1944, il fut envoyé en mission spéciale à Alger et retourna en France avec l'armée de Lattre qui débarqua le 15 août à Cavalaire. Il parvint à regagner Marseille en passant à travers les lignes ennemies et participa au soulèvement et à la libération de Marseille. Il fut alors le chef de cabinet de Raymond Aubrac (ancien E.D.F.), commissaire de la République à Marseille. Ensuite, il fut nommé commandant du 5e escadron du 8{{e]] R.D. par le Général de Lattre. En avant pointe de la 1re Armée, il participa aux campagnes des Vosges, d'Alsace, de la Foret-Noire et d'Autriche. Il écrivit ses réflexions faites à ce moment là dans son livre l’Épopée du Silence, Éditons Perret-Gentil, Genève, 1946. Il a été décorée de la Croix de guerre avec étoile de Vermeil avec cette citation :

« Ayant pris le commandement d'un escadron de toute nouvelle formation, a amené cette unité au combat dès le 3 avril 1945 dans d'excellentes conditions. Au cours d'un raid du régiment à l'Est de la Foret-Noire, toujours en avant de son escadron, a participé brillamment à la prise d'Alprisbach le 19 avril 1945, de Schiltach le 20, de Riedbohringen le 23. Le 26, a organisé et stimulé la défense de Zolthaus, qui a résisté à tous les violents assauts d'un ennemi décidé à forcer le passage. »

  • André de ROBERT Cerf subtil : Il fut le chef de la troupe en 19231924. En septembre 1941, pasteur, il appartint au groupe qui énonça les thèses de Pomeyrol qui éleva « une protestation solennelle contre tout statut rejetant les juifs hors des communautés humaines ». Par la suite, il parvint à sauver de nombreux juifs en leur fournissant de faux papiers et des cachettes sûres, bien qu'il fut très surveillé par la Gestapo. En 1984, il reçoit la Médaille des justes Yad Vashem.
  • Jacques SNEED Héron laborieux : éclaireur unioniste puis R.S. dans les années 1940. Réfractaire au S.T.O., il est aidé par Marcel ESPINASSE, Renard rapide (E.U. de Montauban, alors directeur de la Jeunesse et des Sports). Par la suite; il participa à la libération d'Agen.
  • Jacques DELORD : R.S. à l'équipe Norbert Casteret, fut condamné à cinq ans de prison pour ses actions de résistance. Il fut déporté en Allemagne, mais il en revint sauf en 1944.
  • Jacques PHILIP Coucou tapageur : éclaireur unioniste à la troupe de Montauban depuis 1929. Il participa au Camp national de Walbach en 1936, puis pendant ses études de médecine à Bordeaux, il fut membre de la troupe de Bordeaux. A son retour à Montauban, il devint chef de troupe adjoint pendant les années 1941 - 1942 puis prit la direction de la troupe en 1943 - 1944. Tisoné de Cappy en 1943. A la libération de Montauban, il s'engagea dans l'armée comme médecin et prit part aux combats pour la libération de l'Alsace. Ensuite, il continua à s'occuper des EU de Montauban en tant que chef de groupe jusqu'à la fin des années 60.

Les E.U. de Montauban devenus pasteurs, liste non exhaustive

  • Fred PYTHON - Python bicolore - E.U. à Montauban de 1919 à 1925, C.P. des Aigles en 1924
  • Jean BORDREUIL - Cigogne soupirante - CT de 1921 à 1923, fondateur de l'E.R.E.F en 1938
  • André DE ROBERT - Cef subtil - CT en 19231924
  • Jean FAURE - EU en 1924, Missionnaire
  • Pierre LOUX - Sanglier solitaire - CT en 19241925
  • Georges SERR - CT en 19291930, consacré pasteur en 1932
  • Jean de MONDENARD - Tigre hargneux - CT en 19301931, consacré pasteur le 9 juin 1942
  • Maurice CAVALIE - Ours débonnaire - EU puis fondateur de l'équipe R.S. spéléo « Norbert Casteret » en 1940
  • Henri GENNATAS - Héron paisible - CT en 19321933
  • Claude LIGNIERES - RS en 1942



Notes et références


  1. Il s'agit du Noël 1915.
  2. l’Éclaireur Unioniste, 3e année, numéro 1, janvier 1916 p.7.
  3. Source : L’Éclaireur Unioniste, 4e année, numéro 2, février 1917, p.16 [PUMA] et L’Éclaireur Unioniste, 4e année, numéro 5, mai 1917, p.40
  4. 4,0 et 4,1 Source : Journal des Éclaireurs, 6e année, numéro 14, 15 juillet 1930
  5. 5,0 5,1 5,2 et 5,3 'ff. : faisant fonction.