« Georges Bertier » : différence entre les versions

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'''Georges Bertier''' est né à Nancy le [[24 septembre]] [[1877]], mort à Paris le [[12 janvier]] [[1962]].
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Intéressé par les idées de Demolins sur l'éducation active, Bertier devient professeur puis directeur de l'École des Roches jusqu'en [[1944]].
Intéressé par les idées de Demolins sur l'éducation active, Bertier devient professeur puis directeur de l'École des Roches jusqu'en [[1944]].


À la pointe de l'éducation nouvelle basée sur l'autodiscipline et la responsabilisation, il fonde la revue « '''l'Éducation''' » en [[1909]].
À la pointe de l'éducation nouvelle basée sur l'autodiscipline et la responsabilisation, il fonde la revue « '''L'Éducation''' » en [[1909]].


Ce grand pédagogue est tout naturellement attiré par le scoutisme de [[BP]] qu'il expérimente à l'École des Roches. Puis en [[1911]], il rencontre [[Nicolas Benoit]] et l'aide à la création des '''[[Éclaireurs de France]]''' (EDF), association dont il est le président de [[1920]] à [[1936]] où il est remplacé par [[Albert Châtelet]], recteur d'académie.  
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Sa femme, [[Renée Sainte-Claire Deville]], organisera la branche cadette des éclaireuses, les « Petites ailes ».
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Dans les années 1960, Bertier reçoit les Palmes académiques des mains de Maurice Herzog, rescapé de l'Annapurna et ministre de la Jeunesse et des Sports.
Dans les années 1960, Bertier reçoit les Palmes académiques des mains de Maurice Herzog, rescapé de l'Annapurna et ministre de la Jeunesse et des Sports.  


Il meurt en [[1962]], à l'âge de 85 ans, après avoir servi le scoutisme et l'éducation jusqu'au bout.
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== Voir aussi ==
* [[Liste des présidents des éclaireurs de France]]
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Dernière version du 14 décembre 2022 à 15:43

Georges Bertier est né à Nancy le 24 septembre 1877, mort à Paris le 12 janvier 1962.

Il étudie les lettres et les sciences à la faculté de Nancy, puis monte à Paris pour suivre des cours à la Sorbonne et au Collège de France. Il devient président de la Réunion des étudiants en 1897.

Il est proche d'Edmond Demolins qui crée en 1899 l'École des Roches, école privée d'inspiration britannique, non confessionnelle et libre, ayant pour finalité affichée la formation de « nouvelles élites ».

Intéressé par les idées de Demolins sur l'éducation active, Bertier devient professeur puis directeur de l'École des Roches jusqu'en 1944.

À la pointe de l'éducation nouvelle basée sur l'autodiscipline et la responsabilisation, il fonde la revue « L'Éducation » en 1909.

Ce grand pédagogue est tout naturellement attiré par le scoutisme de BP qu'il expérimente à l'École des Roches dès mars 1911 où il fonde une troupe d'éclaireurs. Puis fin 1911, il rencontre Nicolas Benoit et l'aide à la création des Éclaireurs de France (EDF), association dont il sera le vice-président dés 1913[1] puis le président de 1921 à 1936 où il est remplacé par Albert Châtelet, recteur d'académie. Sa femme, Renée Sainte-Claire Deville, organisera la branche cadette des éclaireuses, les « Petites ailes ».

Son totem est « Vieux Loup des Roches ».

Catholique pratiquant, proche du Sillon de Marc Sangnier, il décide de démissionner des EDF en 1952 ne pouvant accepter l'abandon du neutralisme religieux pour la laïcité militante. L'orientation anticolonialiste du mouvement heurte également ce patriote traditionnel.

Il rejoint en 1952[2], en tant que président, les Éclaireurs neutres de France (ENF), mouvement dans lequel il estime retrouver l'idéal et la neutralité des premiers EDF. Suivi d'une forte équipe d'anciens de Cappy, il donne l'essor nécessaire à ce jeune mouvement créé en 1947.

Dans les années 1960, Bertier reçoit les Palmes académiques des mains de Maurice Herzog, rescapé de l'Annapurna et ministre de la Jeunesse et des Sports.

Il meurt en 1962, à l'âge de 85 ans, après avoir servi le scoutisme et l'éducation jusqu'au bout.


Précédé par Georges Bertier Suivi par
Jean-Baptiste Charcot
Les Eclaireurs de France 1911-1940.svg

Président des Eclaireurs de France
de 1921 à 1937.

Albert Châtelet
Précédé par Georges Bertier Suivi par
Marcel Lepage
ENF angon.svg

Président des Éclaireurs neutres de France
de 1952 à 1957.

Colonel Allain


Voir aussi[modifier | modifier le wikicode]


Notes et références


  1. L’Éclaireur de France, n°1 à 50, 10 octobre 1913 au mai 1920.
  2. Anciens et Amis des Associations de Scoutisme Laïque, « 1950 - 1953 : Turbulences... » sur aaee-anciennes-eclaireuses.fr. Consulté le 26 juin 2009


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