Frères Bonnamaux
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Fondateur. |
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Éclaireurs unionistes de France. |
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France. |
Les frères Bonnamaux sont à l’origine du scoutisme unioniste.
Henri Bonnamaux
Henri (Cigogne d’Alsace) né le 3 avril 1880 fut ingénieur agronome, puis professeur de sciences naturelles au Collège de Normandie, une « école nouvelle » du même type que l’École des Roches.
Il adhère en 1895 aux UCJG (unions chrétiennes de jeunes gens), branche française des YMCA fondées en 1855, notamment par Henri Dunant. En 1903, alors qu’il est directeur de la section cadette de l’Union de Paris, Henri Bonnamaux y organise un groupe de « campeurs unionistes ». Plusieurs membres de ce groupe participeront activement à la création des premières troupes d'éclaireurs unionistes en 1911. Les campeurs unionistes créent une « Coopérative de camping unioniste » afin de perfectionner les techniques et le matériel de camping. Henri est également membre du Touring club de France, pour lequel il rédige, avec son frère Charles, un Manuel pratique de camping (1900).
En 1911, il participe à la fondation du mouvement Éclaireurs Unionistes, sous l'impulsion de Samuel Williamson qui est alors secrétaire du Comité national des UCJG. En novembre 1912, au 11e congrès des UCJG qui se tient à Nantes, il est d'ailleurs nommé secrétaire spécial du Comité national des UCJG chargé des éclaireurs.
Il voyage alors à travers toute la France pour susciter la création de nouvelles troupes. Il s’attache également à consolider le mouvement en précisant sa pédagogie, son uniforme et sa nomenclature. En 1913, il publie le premier Manuel de l’éclaireur.
En mai 1913, Williamson, malade et obligé de rester dans son sanatorium en Suisse, nomme Henri Bonnamaux commissaire national.
En juillet 1913, c’est lui qui conduit la délégation française au rallye de Birmingham.
Mobilisé pendant la Première Guerre mondiale, il participe notamment au corps expéditionnaire français envoyé à Salonique (ce qui permet de supposer qu’il a participé à la bataille de Gallipoli, dans les Dardanelles). Il est relevé « provisoirement » dans ses fonctions de commissaire national par Jean Beigbeder, de 1914 à 1917, et ne reprend son poste que peu de temps pour le laisser définitivement à Georges Diény début 1918.
Henri est chevalier du Mérite Agricole.
| Précédé par | Frères Bonnamaux | Suivi par |
| Samuel Williamson |  Commissaire National des Éclaireurs unionistes de France |
Georges Diény |
Charles Bonnamaux
Son frère aîné, Charles (Vaisseau du Désert), né en 1878, est co-fondateur des Éclaireurs Unionistes et auteur de la Loi des éclaireurs unionistes en 12 articles.
Moins dans la lumière que Henri, il n’est pas moins une figure incontournable du scoutisme unioniste : c’est lui qui, lors du 4e conseil national du Havre, le 31 octobre 1920 fit ajouter une motion par Jacques Guérin-Desjardin engageant les chefs EUF, désormais autonomes, à rester fidèles individuellement aux Unions.
Il fut Commissaire National Adjoint dans les années 1930.
De façon anecdotique les deux frères sont les créateurs et diffuseurs de l’immortelle boname ou bonnamo. Le système de repliement des anses est dû en particulier à Charles.
Il fut politiquement engagé et a écrit plusieurs livres, dont un remarqué Non à l'objection de conscience. Témoignage d'un chrétien patriote en 1950 ainsi que L’Amérique trahie, Mac Carthy avait raison en 1960.
Il meurt en 1962.
Bibliographie
- Manuel pratique de camping, Henri et Charles Bonnamaux, Paris 1900.
- Manuel de l’éclaireur, Henri Bonnamaux, 1913.