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Version du 7 décembre 2013 à 15:49
L'École des Roches est fondée en 1899 par Edmond Demolins près de Verneuil-sur-Avre (Eure) dans un esprit s'inspirant des institutions scolaires britanniques : il y a des chefs de maison, des capitaines, le sport et la nature y sont favorisés. Les Roches se veulent une École Nouvelle pour les élites nouvelles, dans le cadre de la mouvance pédagogique de l'«éducation nouvelle».
- Voir l'article Wikipédia : éducation nouvelle
C'est une institution non confessionnelle mais religieuse[1], libre et destinée en fait aux milieux aisés. D'esprit "républicain", proche du christianisme social et d'esprit anglophile, les Roches s'intéressent très vite aux expériences de Baden-Powell.
Dès 1911, le directeur de l'école Georges Bertier, secondé par Henri Marty, fonde une troupe d'éclaireurs au sein de l'établissement et lui-même jouera très vite un rôle moteur chez les Éclaireurs de France première manière tandis qu'Henri Bonnamaux qui y fut professeur est l'un des fondateurs des Éclaireurs unionistes de France, de même Gustave Monod qui sera EDF. Les éclés "rocheux" sont parfois considérés comme l'unité-laboratoire du scoutisme EDF : en 1919 le directeur adjoint de l’École est Henri Marty, commissaire à l'international des EDF tandis qu'Emile Guillen sera secrétaire général de l'École des Roches de 1924 à 1927. A cette époque sur 300 élèves 90 sont éclés !
En 1944, le nouveau directeur, Louis Garrone, pourtant gendre de Bertier, s'éloigne du scoutisme.
L'école des Roches existe encore aujourd'hui; c'est désormais un pensionnat mixte haut-de-gamme proposant de nombreuses activités extrascolaires aux élèves, dont nombre sont étrangers.
- Voir l'article Wikipédia : école des Roches
Voir également : Nathalie Duval , Le capitanat de l’École des Roches : un vivier pour les chefs éclaireurs (1918-1940).
Site internet
Notes et références