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A la Pentecôte 1956 du samedi 19 mai au lundi 21 mai<ref name="BAp21">{{ouvrage|auteur=Province Alsace|titre= Camp du Buisson Ardent (1956)|éditeur= Les Editions d'Alsace|année= Colmar 1956|passage=21}}</ref>, a était organisé le camp buisson ardent qui est le nom du rallye de Pentecôte 1956 pour la province Alsace.  
A la Pentecôte 1956 du samedi 19 mai au lundi 21 mai<ref name="BAp21">{{ouvrage|auteur=Province Alsace|titre= Camp du Buisson Ardent (1956)|éditeur= Les Editions d'Alsace|année= Colmar 1956|passage=21}}</ref>, a était organisé le camp buisson ardent qui est le nom du rallye de Pentecôte 1956 pour la province Alsace.  


Ce rallye 1956 a eu lieu dans la région de Neuf-Brisach et plus précisément sur la commune de Dessenheim, seul espace plat en Alsace capable d'accueillir les nombreux scouts. D'après les organisateurs, les lieux de camps plébiscitaient par les Scouts dans les montagnes vosgienne, n'étaient plus en capacité d'accueillir les Scouts devenus trop nombreux.  
Ce rallye 1956 a eu lieu dans la région de Neuf-Brisach et plus précisément sur la commune de Dessenheim, seul espace plat en Alsace capable d'accueillir les nombreux scouts. D'après les organisateurs, les lieux de camps plébiscitaient par les Scouts dans les montagnes vosgienne, n'étaient plus en capacité d'accueillir les Scouts devenus trop nombreux. <gallery caption="Carnet du participant ">
 
Fichier:Llo.jpg|Phase avant
Fichier:Loodldzdzdzdzd.jpg|Phase arrière
</gallery>


'''Maitrise du Camp du Buisson ardent'''<ref name="BAp5"/>
'''Maitrise du Camp du Buisson ardent'''<ref name="BAp5"/>
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Ce livret du participant est la seule source actuelle que nous avons sur ce camp du buisson ardent. Toute les informations que nous disposons de ce rallye 1956 ont été trouvées dans ce livret du participant.  
Ce livret du participant est la seule source actuelle que nous avons sur ce camp du buisson ardent. Toute les informations que nous disposons de ce rallye 1956 ont été trouvées dans ce livret du participant.  


[[Fichier:Capture d’écran 2024-01-02 à 23.47.17.png|vignette|''Les scouts de France de la Province d'Alsace s'apprètent à célébrer à la Pentecôte le 40e annivesaire (de leur fondation)'', L'Alsace, Mardi 31 Mai 1960]]


==== Pentecôte 1960 : rallye de la Forge au [[Heissenstein]] ====
==== Pentecôte 1960 : rallye de la Forge au [[Heissenstein]] ====
[[Fichier:Capture d’écran 2024-01-02 à 23.44.08.png|vignette|''2700 scouts d'Alsace au "Camp de la Forge"'', éditeur inconnu, date inconnue]]




A la Pentecôte [[1960]] ont lieu les premières Journées Régionales : le Camp de la Forge. Les 2600 louveteaux, éclaireurs, routiers, chefs et cheftaines sont répartis en trois sous camps. Le Lundi de Pentecôte, sous un ciel lumineux, l’évêque Monseigneur [[wp-fr:Léon-Arthur Elchinger|Elchinger]] préside la célébration.  
A la Pentecôte [[1960]] ont lieu les premières Journées Régionales : le Camp de la Forge. Les 2600 louveteaux, éclaireurs, routiers, chefs et cheftaines sont répartis en trois sous camps. Le Lundi de Pentecôte, sous un ciel lumineux, l’évêque Monseigneur [[wp-fr:Léon-Arthur Elchinger|Elchinger]] préside la célébration.<ref>''Les scouts de France de la Province d'Alsace s'apprètent à célébrer à la Pentecôte le 40e annivesaire (de leur fondation)'', L'Alsace, Mardi 31 Mai 1960</ref>


La troupe de la [[Groupe SGDF 2e Mulhouse - Sainte Geneviève|2{{e}} Mulhouse]] et son chef de troupe [[Michel Kieffer]] montent le pont de la rivière Kwaï, apporté de Mulhouse en pièces détachées.  
La troupe de la [[Groupe SGDF 2e Mulhouse - Sainte Geneviève|2{{e}} Mulhouse]] et son chef de troupe [[Michel Kieffer]] montent le pont de la rivière Kwaï, apporté de Mulhouse en pièces détachées.  

Version du 3 janvier 2024 à 00:50

Province Alsace
Scouts de France Scouts de France
Province Alsace
Fondation : Novembre 1920
Fermeture : 1961
Chef(s) / Directeur(s) / Délégué(s) : {{{chef}}}
Commissaire garçon : {{{commissaire}}}
Commissaire fille : {{{commissaire2}}}
Adresse : {{{adresse}}}
Téléphone : {{{téléphone}}}
E-mail :
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Site web :
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Groupes : {{{nombre de groupes}}}
Unités : {{{nombre d'unités}}}
Jeunes : {{{nombre de jeunes}}}


La province Alsace est une province des Scouts de France.

Organisation administrative

Créée en novembre 1920, elle recouvrait les départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin. Cette province a été remplacée en 1961 par la Région Alsace.

  • Découpage en 1924 :
    • District Strasbourg-ville
    • District Strasbourg-campagne (devient District d’Haguenau en 1933)
    • District Haute-Alsace (devient District de Mulhouse en 1926)
    • District de Colmar (en 1926)
  • En 1930, création :
    • District de Sélestat
  • Réorganisation territoriale en février 1935 :
    • Le district de Sélestat est supprimé
    • District de Haguenau rattaché provisoirement au District de Strasbourg
      • District de Colmar accueille les groupes de Ribeauvillé, Ste Marie aux Mines et Sélestat
      • District de Strasbourg accueil les groupes d'Obernai (1re et 2e), Barr et Wasselone (et forment le secteur de Dompeter) ; Schirmeck et ses patrouilles isolées (forment le secteur de la Brüche)
      • District de Mulhouse accueille les groupes de Guebviller et de Staffelfelden (détachés du district de Colmar).
  • En 1938 :
    • District de Haguenau reconstitué

Insignes

Commissaires

Equipe provinciale

  • CPr : Alphonse Vix (en 1922) ; démission en 1923
    • Aum Pr : Abbé Gisselbrecht (en 1922)
    • Aum Pr : Abbé Hincky le 11 décembre 1922
  • Georges Christ : nommé DPr le 16 janvier 1923, CPr en mars 1923 (en fct en 1936 & 1938)
    • Georges Ritleng nommé CPrA le 3 février 1926 (1936 & 1938)
    • Pierre Schmidt Le Roi CPrA (en 1936 & 1938)
  • Pierre Schmidt le Roi : nommé CPr en juillet 1934 (date à revoir !)

Assistants

  • G. Faure (en 1926)
  • Jean Renard nommé CAPr le 3 février 1926
  • Pierre Gardeil nommé CAPr (Services généraux) en décembre 1933

Louvetisme

  • Ernest Schmitt nommé CAPr le 3 février 1926
    • Mlle Cécile Jacobs nommé CAPr Adj en mars 1935
    • Mlle Hortence Guttle CAPr Adj (en 1938)
  • Alice Ruhmann ACPrL en 1945

Scoutisme - Eclaireur

  • Louis Badre nommé CAPr le 14 octobre 1931
  • Pierre Gardeil CAPr (en 1938)
  • René Ring ACPrE en 1945

Route

  • Jacques Maury nommé CAPr en février 1935
  • Pierre Schaeffer CAPr (en 1936)
  • Pierre Sthal nommé CAPr en mars 1937

Equipes de district

District de Colmar District de Sélestat District de Strasbourg

(ex-District de Strasbourg-Ville)

District d'Haguenau

(ex-District de Strasbourg-Campagne)

District de Mulhouse

Louvetisme

  • Mle Suzanne Weber nommée CAD le 14 octobre 1931
  • Mle Hélène Rodier nommé CAD en juin 1936

Scoutisme

  • Henri Juncker nommé CAD en octobre 1936
  • Georges Sigwarth ffCAD (en 1938)

Route

  • André Lamoureux nommé CAD en mai 1936
  • --- (en 1938)
  • E. Baas ffCD (en 1930)
  • Paul Bernhard nommé CD le 6 janvier 1932

Louvetisme

  • Hortence Guttlé CAD (en poste en 1931)

Scoutisme

  • Louis Vogel nommé CAD en décembre 1933
  • Georges Christ CD (en 1924)
  • G. Ritleng CD (en 1926 et 1928)
  • Ernest Schmitt CD (en 1930)
    • Paul Sutter : nommé CAD en mai 1934
    • Victor Schreyeck nommé CAD (Secteur de la Brûche) en mai 1935
  • Pierre Schmidt CD (en 1936 & 1938)
  • Constant Geiger nommé CD en mai-juillet 1938

Louvetisme

  • Cécile Jacobs nommé CAD le 14 octobre 1931
  • Mle Jeanne-Marie Trolley de Prevaux nommé CAD en mai 1935

Scoutisme

  • Henri Riegert nommé CAD en janvier 1933

Route

  • Pierre Stahl CAD (en 1936 & 1938)

Secteur du Dompeter

  • Louis Vogel nommé CAD en mars 1935

Secteur de la Bruche

  • Victor Schreyeck CAD (en 1936)

Rattaché à Strasbourg en 1938

  • Georges Faure nommé CD le 11 décembre 1922
  • Georges Christ (en 1928)
  • Ernest Schmitt (en 1930)
  • François Conte nommé CD en juin 1933
  • --- (en 1936)
  • André Metz DD (en 1938)

Louvetisme

  • Marguerite Maurer nommée CAD en septembre 1939
* J. Renard CD (en 1926)
  • Georges Christ (en 1928 & 1930)
  • Albert Wittemann nommé CD le 14 octobre 1931
  • Laurent Hirlemann nommé DD en janvier 1934

Louvetisme

  • Mle Schweblin Suzanne nommée CAD le 14 octobre 1931
  • Mle Rose Seidelmann nommée CAD en juillet 1933
  • Mle Madeleine Meistermann nommée CAD le 20 octobre 1937

Scoutisme

  • Cavaignac nommé CAD le 13 juillet 1932
  • Marc Epin CAD (en 1936)
  • Théo Uhl CAD (en 1938)

Route

  • Albert Wittemann nommé CAD en juin-juillet 1934
  • René Hirlemann nommé CAD le 20 octobre 1937 (en fct en 1936)

Unités

Bas-Rhin – 67

  • Barr
    • 1re Bar : Patrouille Isolée affiliée le 20 février 1929, Troupe le 29 novembre 1929 - dissoute en juin 1937
    • Meute 1re Barr : affiliée le 24 avril 1929 - dissoute en juin 1937
  • Haguenau
    • 1re Haguenau Troupe Saint_Georges (foulard vert) : créée en 1921
    • Meute 1re Haguenau : dans l’annuaire 1924
    • 2e Haguenau Troupe de l'Internat Saint-Joseph (foulard jaune) : affiliée le 4 octobre 1926
  • Obernai
    • 1re Obernai : affiliée le 7 novembre 1924
    • Meute 1re Obernai : affiliée le 19 février 1930
    • 2e Obernai : affiliée le 9 novembre 1932
  • Rothau
    • 1re Rothau : affiliée en avril 1937
    • Meute 1re Rothau : affiliée en mars 1937
  • Saales
    • Meute 1re Salles : affilée en mars 1938
  • Saverne
    • 1re Saverne Troupe Guynemer (foulard brun bordé bleu) : affiliée en février 1926, investie 65e raider début des années 1950
    • Meute 1re Saverne : dans l’annuaire 1929
  • Schirmeck
    • 1re Schirmeck : affiliée le 25 mars 1931
    • Meute 1re Schirmeck : affiliée le 9 novembre 1932
  • Sélestat
    • 1re Sélestat Troupe Louis de Poissy (foulard orange) : créée en 1922
    • Meute 1re Sélestat : dans l’annuaire 1929
  • Strasbourg
    • 1re Strasbourg Troupe Mgr Dugesclin (foulard bleu foncé) : créée en 1920, la 1re Strasbourg se nommait Duguesclin-Monseigneur et elle avait la première lancé un cri qui deviendra, transformé, le célèbre Montjoie Saint Denis.... Son scoutmestre fondateur était Jean Renard. Elle est investie 101e Raider.
    • Meute 1re Strasbourg : dans l’annuaire 1924
    • 2e Strasbourg Troupe Charles de Foucault, dite les Hardis, (foulard orange) : créée en 1922. Elle est investie 102e Raider. (Paroisse St Maurice)
    • 3e Strasbourg Troupe Louis Pasteur (foulard orange) : affiliée le 3 mars 1922 et le 5 mars 1924 et en novembre 1936
    • Meute 3e Strasbourg : dans l’annuaire 1924
    • 4e Strasbourg Toupe Saint-Florent (foulard vert) : affiliée le 7 octobre 1924 (Paroisse St Florent - Cronenbourg)
    • Meute 4e Strasbourg : dans l’annuaire 1929
    • 5e Strasbourg Troupe Ernest Psichari (foulard violet bordé jaune) : affiliée le 7 octobre 1924, 166e Raider vers 1951-1952 (Paroisse St Pierre-le-Jeune) (aujourd'hui groupe SGDF Saint Pierre le Jeune après fusion avec la 2e GDF)
    • Meute 5e Strasbourg : dans l’annuaire 1929
    • 6e Strasbourg : affiliée en 27 mai 1931
    • Meute 6e Strasbourg : affiliée en novembre 1933
    • 7e Strasbourg Troupe Gl Humbert (foulard brun) : affiliée en février 1926
    • Meute 7e Strasbourg : dans l’annuaire 1924, affiliée en avril 1933.
    • 8e Strasbourg : affiliée en janvier 1933 - "Groupe Jeanne d'Arc" recrutant dans les familles de militaire de la garnison.[1]
    • Meute 8e Strasbourg : affiliée en janvier 1933
    • Meute 8B Strasbourg : affiliée en janvier 1935
    • Clan 8e Strasbourg : affiliée en juin 1933
    • 9e Strasbourg : affiliée le 1er mai 1929
    • Meute 9e Strasbourg : affiliée le 29 mai 1929
    • 10e Strasbourg : affiliée en janvier 1933
    • Meute 10e Strasbourg : affiliée en janvier 1937
    • 14e Strasbourg : affiliée en janvier 1939
    • 15e Strasbourg : affiliée en avril 1934
    • Meute 15e Strasbourg : affiliée en juillet 1934
    • 17e Strasbourg : affiliée en avril 1936
    • Meute 17e Strasbourg : affiliée en mai 1936
    • 19e Strasbourg : affiliée en mars 1938. Elle est investi troupe raider début 1953
    • Clan des étudiants : affilié le 25 novembre 1931
    • Clan de District : affilié en janvier 1935
  • Wasselonne :
    • Patrouille isolée (foulard vert foncé) : affiliée le 25 octobre 1927, suspendue en juillet 1933.
  • Wissembourg
    • 1re Wissembourg (foulard rouge foncé) : affiliée le 26 juin 1929 - 21 septembre 1924.
    • Meute 1re Wissembourg : affiliée le 5 février 1930

Haut-Rhin – 68

  • Altkirch
    • 1re Altkirch : Patrouille isolée affiliée le 30 janvier 1929, Troupe affiliée le 29 novembre 1929
    • Meute 1re Altkirch : affiliée le 25 mars 1931
  • Colmar
    • 1re Colmar Troupe Saint-Jean (foulard violet) : créée en 1921
    • Meute 1re Colmar : dans l’annuaire 1929
    • Meute 1B Colmar : affiliée le 24 décembre 1930
    • 2e Colmar : affiliée en mars 1922 & mai 1936 ; suspendue juillet 1939
    • Meute 2e Colmar : affiliée le 30 juin 1937 ; suspendue en juin 1938
    • 3e Colmar : affiliée en janvier 1937
    • Clan de District : affilié en juin 1938
  • Guebwiller
    • 1re Guebwiller Troupe ND de Thierenbach (foulard bleu foncé) : en formation dans l’annuaire 1922, dans l’annuaire 1924
    • Meute 1re Guebwiller : dans l’annuaire 1924
  • 1re Huningue : patrouille isolée affiliée le 6 mars 1929, Troupe affiliée le 19 novembre 1930
    • La première Huningue voit le jour sous l'impulsion de l'abbé Joseph Muller.
  • Ingersheim
    • 1re Ingersheim : affiliée en avril 1933 ; suspendue en juin 1938
    • Meute 1re Ingersheim : affiliée en avril 1934 ; suspendue en juin 1938
  • Montreux Vieux
    • Patrouille isolée de Montreux-Vieux : dissoute en juin 1937
    • Meute 1re Montreux Vieux : affiliée en juin 1933
  • Mulhouse, affiliée le 6 mars 1929, Troupe affiliée le 19 novembre 1930
    • 1re Mulhouse Troupe Jeanne d'Arc (foulard violet) : créée 1922, patrouille isolée affiliée le 4 mars 1931
    • Meute 1re Mulhouse : dans l’annuaire 1924
    • 2e Mulhouse Troupe Ste Odile et St Léon IX (foulard vert bordé jaune) : affiliée le 14 mars 1925
    • Meute 2e Mulhouse : dans l’annuaire 1929 ; affiliée en janvier 1939
    • 3e Mulhouse Troupe Ste Odile et St Léon IX (foulard vert bordé rouge) : affiliée le 27 juin 1927
    • Meute 3e Mulhouse : dans l’annuaire 1929
    • Meute 3B Mulhouse : affiliée le 3 décembre 1930
    • Meute 4e Mulhouse : affiliée en septembre 1939
    • 8e Mulhouse : affiliée en mars1938
    • Meute 5e Mulhouse : affiliée en janvier 1937
    • Meute 6e Mulhouse-Bourtzwiller : affiliée en mars 1939
    • 9e Mulhouse (Guy de Larigaudie)
  • Munster
    • 1re Munster : affiliée en septembre-octobre 1936
    • Meute 1re Munster : affiliée en juin-juillet 1936
  • Ribeauvillé
    • 1re Ribeauvillé Troupe ND de Dusenbach (foulard brun) : en formation dans l’annuaire de 1924, affiliée le 7 octobre 1924
    • Meute 1re Ribauvillé : dans l’annuaire 1929, affiliée en juin 1934
  • Staffelfelden
    • 1re Staffelfelden : affiliée en octobre 1933
    • Meute 1re Staffelfelden : affiliée en avril 1934
  • Thann
    • 1re Thann : affiliée le 21 janvier 1931, investie 100e raider
    • Meute 1re Thann : affiliée le 5 novembre 1930
  • Vallée de Saint Amarin : patrouille isolée affiliée le 19 février 1930
  • Wittenheim
    • Wittenheim : patrouille isolée affiliée le 13 mai 1931
    • Meute 1re Wittenheim : affiliée le 12 octobre 1932
  • 1re Landau : affiliée le 17 juillet 1929
Liste des unités présentes dans la province
1920/1921 1921/1922 1922/1923 1923/1924 1924/1925 1925/1926 1926/1927 1927/1928 1928/1929 1929/1930 1930/1931 1931/1932

Les Jamboree mondiaux auquel la province a participé

Le Jamboree de 1929 : Birckenhead au Royaume-Uni

Une délégation de 35 scouts d'Alsace, conduit par Ernest Schmitt participe au troisième Jamboree à Birckenhead au Royaume-Uni, qui s'est déroulé du 29 juillet au 12 août 1929

Le Jamboree de 1937 : Pays-Bas

Départ de 180 scouts d'Alsace pour le Jamboree international de Hollande. 26 juillet 1937[2]

Les Scouts de France de la province Alsace ont envoyés une délégation d'environ 180 personnes au Jamboree mondial de 1937 aux Pays-Bas.

La délégation alsacienne été composé des troupes de la 1er et 3e Colmar, de trois patrouilles de Strasbourg et de Haguenau ainsi qu'une troupe d'Eclaireurs Unionistes de Strasbourg[3].

La délégation alsacienne est partie à bord du remorqueur Dunkerque pour le jamboree de Vogelensang aux Pays-Bas en remontant le Rhin jusqu'à Rotterdam, entre le 26 et le 31 juillet 1937.

Le convoi traverse l'Allemagne en faisant des escales dans des campements de la Hitlerjungend. Stupéfaits, les Alsaciens y découvrent un encadrement de la jeunesse militarisé et fanatisé[JF 1].

Départ de 180 scouts d'Alsace le jamboree mondiale de 1937. 26 Juillet 1937[4]

Le Jamboree mondial de 1937 au Pays-Bas sera le dernier Jamboree mondial d'avant guerre, car le prochain aurait du avoir lieu en France en 1941. A cause de la guerre, il sera repoussé à 1947.

Insigne village Alsace - Jamboree 1947

Le Jamboree de 1947 : le Jamboree de la Paix

Les participants

Les Scouts de France de la province Alsace ont participé à l'organisation et ils ont participé au Jamboree de 1947, comme tout les autres Scouts de France.


Le camp du Jamboree mondial a été structuré en sous-camps, qui portaient le nom des différentes provinces du Scoutisme Français. Chaque sous-camp accueillait une délégation française des différentes composantes du scoutisme français, issue de la province homonyme de celle-ci.

Sur un sous-camp, on trouvait une délégation de la province plus une à cinq délégation étrangères et quelques scout de la région parisienne.

Le camp Alsace du Jamboree est composé de 15 troupes allant du numéro 201 à 215, de toute les composantes du scoutisme français présent en Alsace. Les Scouts de France de la province Alsace composent les troupes des numéros 210 à 214, les autres troupes étaient des troupes alsaciennes des autres mouvements scouts ou d'Île-de-France SDF et des délégation étrangère.

Au total, ce sont 416 scouts alsaciens de toute confession qui ont participé[3]

Voici la liste de ces troupes, avec leur numéro d'identification du jamboree :[5]

  • 209, Troupe de Saverne, nom : Gernoldseck, CT : Diss Jean-Paul, ACT : Stirn Marcel de la Mothey
    • Patrouille 1 : Chevreuils
    • Patrouille 2 : Renards
    • Patrouille 3 : Cigognes de Wissembourg
    • Patrouille 4 : Ecureuils
  • 210, Troupe de Strasbourg, nom : Birckenwald, CT : Adolf Charles, ACT : Roch Jean et Marie Parmentier
  • 211, Troupe de Strasbourg, nom : Ottrott, CT : Freymann Joseph, ACT : Frauly Jean-Paul et Klein Gérard
  • 212, Troupe de Colmar, nom : St Ulrich, CT : Fincker Louis, ACT : Meyer Charles et Coeuignard Gaston
  • 213, Troupe de Mulhouse, nom : Landskrone, CT : Pfleger Marius, ACT : Duquesney et Baerenzung Eugné
  • 214 , Troupe 3 Vallées Cernay, nom : Vieil Armand, CT : Bauer Roger, ACT : Schwartz Marcel et Sieger Jean

Les souvenirs que l'on peut trouver : le film de Géo Rieb

Un film a été réalisé par Geo Rieb du 9 au 20 août 1947. Le réalisateur filme le Jamboree de la Paix qui s’est déroulée du 9 au 18 août 1947 à Moisson dans les Yvelines. Ce film va de l’arrivée des participants au démantèlement final des installations. Rieb y suit le groupe des scouts alsaciens, présente les différents campements, les activités, les groupes étrangers et montre différentes personnalités importantes scouts et militaires.


Accessible en ligne : Arnaud Issler, « Jamboree de la Paix Moisson de 1947 » sur Films amateurs franco-allemands du 20e siècle, 9 mai 2020. Consulté le 25 mai 2023

Schéma de l'emplacement de camp de la délégation Alsacien (durant le Jamboree 1947)[6]

Geo Rieb n’a pas seulement livré un simple film sur le Jamboree, il a également monté un film très personnel. Né en 1909 à Strasbourg, le réalisateur est alsacien de naissance et montrer ce Jamboree de 1947 n’est pas un choix anodin. En effet, dans sa jeunesse il passe une grande partie de ses loisirs chez les Eclaireurs Unionistes : comme Louveteau puis Eclaireur et Chef de troupe. Adulte, il continue de se dévouer pour le scoutisme protestant et sera Commissaire régional des Eclaireurs Unionistes. Sa présence au sein du groupe des scouts alsaciens n’est donc pas un hasard. Rieb est particulièrement soigneux dans son film en lui donnant un titre dès le début et le divise en parties titrées également. On suit chronologiquement le dérouler du séjour, de l’arrivée des scouts en gare de Rosny-Jamboree au démantèlement du camp, en passant par les activités ludiques et les différentes cérémonies d’ouverture et de fermeture. Dans une grande partie du film, nous suivons un groupe de scout alsacien en visite dans le camp. Le réalisateur fait comme si le spectateur faisait en faisait partie. Certains plans sont particulièrement maîtrisés comme les plans fixes montrant le petit groupe traverser des lieux, à la manière d’un véritable film professionnel.


Geo Rieb semble particulièrement attaché à sa région natale et s’attarde sur certains détails qui relèvent de l’identité alsacienne. Le premier plan du camp est d’ailleurs la mise en place symbolique de la porte d’entrée du camp alsacien. Cette installation en bois est ornée de blasons dont celui de l’Alsace. A ces côtés, les armoiries de différentes villes alsaciennes : on distingue le lion rouge de Sélestat sur la poutre gauche, la bande rouge sur fond blanc de Strasbourg, la masse d’armes d’or de Colmar en haut à droite, Erstein etc. Elles correspondent aux villes principales alsaciennes et probablement aux villes d’où viennent les membres. Le camp ne manque pas à son lever de drapeau traditionnel chez les scouts de la Jamboree. Un lever qui a, en 1947, une forte signification pour les alsaciens qui, encore quelques années auparavant, étaient allemands pendant la guerre.

Les moments symboliques se succèdent puisque le commandant militaire Jean de Lattre de Tassigny rend visite au camp alsacien et franchit l’arche d’entrée. Le commandant fait partie des héros de la guerre et de la Libération de l’Alsace pendant l’hiver 1944-45. Geo Rieb s’attarde donc sur ce moment en montrant bien la joie et la fierté des jeunes alsaciens qui accueille leur libérateur. Une visite symbolique qui ne se fait pas sans humour puisque de jeunes garçons sont déguisés en costume traditionnel d’alsacienne et remettent un kouglof au chef militaire. Une démarche certes humoristique mais qui n’est pas sans rappeler les traditionnels remerciements faits aux chefs militaires libérateur dans l’après-guerre : une alsacienne qui offre des cadeaux à leur sauveur. La présence de l’Alsace dans un Jamboree international où les Allemands n’ont pas été conviés est très importante. De fait, elle joue un rôle dans la dynamique d’éducation populaire et de réintégration culturelle des alsaciens en France dans lesquels De Tassigny a participé également. Le scoutisme en Alsace participait à un vœu de pacification et de grand rassemblement. En tout, près de 600 scouts alsaciens ont participé au Jamboree.

Le général de Lattre de Tassigny en 1946

Après un bref aperçu de la cérémonie d’ouverture du Jamboree et de ses torches nocturnes, vient la partie où le spectateur visite le camp accompagné d’un groupe de scout : « En patrouille dans le Jamboree ». Les premiers plans de cette partie montrent bien le soin pris par Geo Rieb dans la réalisation de ce film. En effet, tous les mouvements et gestes des scouts alsaciens présents semblent avoir été ordonnés et appris comme un véritable scénario. Les patrouilleurs passent ensuite sous une cathédrale de Strasbourg construite dans le camp. Encore là, l’identité alsacienne est mise en valeur. Démarre donc la visite, premièrement dans les camps indiens puis vient un plan bref sur ce qui semble être un grand mirador alsacien avec, sur son toit, une cigogne. Les enfants regardent partout et montrent bien qu’il s’agit d’une visite-découverte du camp. Des filles apparaissent pour la première fois dans le film, dont trois sont habillées en alsacienne. Elles n’étaient effectivement pas absentes du Jamboree mais leur nombre était très faible. On voit ensuite la cathédrale Saint Paul de fortune construite dans le camp anglais. Les patrouilleurs alsaciens passent ensuite dans l’édifice le plus extraordinaire de l’évènement : le « Pourquoi Pas ? » bateau terrestre dans le camp lorrain. On les voit après traverser la porte du camp marocain. Ils visitent camp après camp l’ensemble du rassemblement.

Le Nouveau Journal de Strasbourg, 17 avril 1947

Le cinéaste amateur s’attarde sur le monument des scouts unionistes auxquels il est particulièrement attaché puisqu’il en a fait lui-même partie. Il est à noter que tous les scouts, de toutes les croyances étaient représentés lors du Jamboree : les catholiques, les juifs, les protestants, les hindouistes, les laïcs etc. Rieb filme ensuite une cérémonie qui correspond sans doute à celle du 14 août lors de la visite du Président français et du corps diplomatique.

Dans cette séquence, mais également par la suite, le cinéaste s’attarde sur les instruments et les orchestres. Cela correspond à nouveau un trait de sa personnalité. En effet, Rieb est lui-même héritier d’une dynastie de passionnés de musique et de danses alsaciennes. Geo Rieb père fut tromboniste à l’Opéra puis créa en 1948 le groupe « D’Luschtige Steckelburjer », « Les Joyeux Strasbourgeois », qui se consacrera à la musique alsacienne. Ce goût pour la musique se relève très largement dans son film. Il filme également des danses traditionnelles alsaciennes ainsi que des danses bretonnes qu’il a pu croiser lors de ses journées dans les campements. Par ailleurs, on peut voir des danses amérindiennes et maoris. L’ensemble de ces danses et costumes traditionnels prennent une grande place au sein du film et montre bien l’intérêt porté par le cinéaste.

Certains plans se focalisent sur des personnalités probablement importantes dans le scoutisme dont un où l’on voit sortir un grand nombre d’hommes d’une tente. Ils faisaient certainement partie des chefs scouts venus en renfort et qui avaient un sous camp dédié. Vient ensuite une partie consacrée aux scouts marins et aériens qui ont eu deux journées dédiées, celles du 15 et 16 août 1947. Il faut également relever que le cinéaste fait des choix dans ce qu’il vaut montrer. Ici en l’occurrence, bien qu’il tente de faire un faire exhaustif, Geo Rieb ne montre pas la journée du 17 août durant laquelle les associations féminines ont visité le camp. Les 5 dernières minutes du film sont consacrées à la fin du Jamboree. Le lundi 18 août 1947 s’est déroulée la cérémonie des Adieux: Rieb filme principalement le grand ballon représentant la planète Terre qui roule sur les milliers de scouts rassemblés dans l’Arène. On ne le voit pas clairement sur le film mais la sphère fut, durant la cérémonie, attaquée par des « forces du mal » qui seront anéanties par la suite. En fin de cérémonie, les scouts, main dans la main, entonnèrent un "Ce n'est qu'un au revoir mes frères" pour se dire adieu. Cette mise en scène montre bien l’enjeu pacifique qui embaumait les tentes de cette Jamboree, seulement deux ans après la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Après cela, les scouts ont défilés en brandissant leurs bannières et leurs drapeaux nationaux. Le démantèlement n’aura lieu que le 20 août et dont on voit quelques images dans le film.[8]

Les photographies prise par la délégation Alsacienne ou du village Alsace

Le planning des activités de la province Alsace, durant le jamboree de 1947

L'arrivée des délégations et l'installation du camp se déroulèrent du 6 au 8 août[6].

  • Samedi 9 août : Cérémonie d'accueil à l'Arène - Défilé des nations
  • Dimanche 10 août : Inauguration des spectacles
  • Lundi 11 août : Visite des enfants des écoles et des louveteaux
  • Mardi 12 août : Tournois de patrouilles dans les sous-camps
  • Mercredi 13 août : Tournois de patrouilles à l'Arène
  • Jeudi 14 août : Visite du Président de la République et du Corps diplomatique
  • Vendredi 15 août : Démonstration du scoutisme marin
  • Samedi 16 août : Démonstration du scoutisme de l'air - Fête de nuit à l'Arène
  • Dimanche 17 août : Visite des associations féminines
  • Lundi 18 août : Cérémonie des adieux à l'Arène
  • Mardi 19 août : Excursion à Paris
  • Mercredi 20 août : Départ du Jamborée, direction l'Alsace


La délégation Alsace été coupé en deux pour son retour, les scouts du Bas-Rhin ont prit le même train que les Scout de la Province Lorraine, pour arriver a Strasbsourg. Les Scouts du Haut-Rhin, ont prit le train avec le contingent Suisse, pour arriver a Mulhouse.

  • Alsace Nord + Lorraine

Départ le 20 août à 11h45 de la gare Rosny-Jam, arrêt/visite du 20 août à 12h45 à 21h12 à Paris, pour arriver le 21 août à 5h55 à Nancy.

  • Alsace Sud + Suisse

Départ le 20 août à 11h05 de la gare Rosny-Jam, arrêt/visite du 20 août à 12h12 à 20h40 à Versailles, pour arriver le 21 août à 8h à Mulhouse.


Le Jamboree de 1955 : Canada

Les patrouilles qui participent pour la province Alsace

Le scoutisme en Alsace avant l'apparition des Scouts de France dans la région

Le scoutisme Alsacien durant la période Allemande, les Pfadfinders - tentatives allemandes d'installer en Alsace un scoutisme germanique (1912 à 1918)

Le scoutisme est née en 1907 en Angleterre puis s’est diffusé dans les années 1910 dans toute l’Europe.

En Alsace, on retrouve la trace du mouvement des Pfadfinder (traduction littérale d’éclaireur en Allemand) qui apparait au sein des Unions chrétiennes juste avant la grande guerre[LG 1],[JF 2].


Il faudra attendre 1911 pour voir l'apparition du Deutscher Pfadfinderbund, une organisation de scoutisme allemand fondée à Berlin en 1911. Lors de l'année de la création de ce mouvement, des groupes apparaissent à Hambourg, Francfort, Darmstadt, Berlin et Metz[LG 2].

Ces Pfadfinder se revendiquent d'abord de la pédagogie de Baden-Powell, puis s'en détachent progressivement pour revendiquer un scoutisme purement germanique, dans un contexte de montée des nationalisme avant la première guerre mondiale. Ils sont soutenus par l'empereur allemand. Sous la coupe de l'armée, forte de 60 000 membres, l'organisation de scoutisme allemand est interconfessionnelle.

À Strasbourg, une troupe est attesté dès octobre 1912. Lors de son assemblée générale en 1913, à Berlin, les dirigeants de la DPB signalent l'implantation du mouvement en Haute Alsace, sans pour autant préciser dans quelle ville.

L'implantation de ces Pfadfinder ne rencontre pas le succès attendu par rapport à l'investissement de la propagande a leur sujet. Dans l'ouvrage paru en 1914 Jungdeutschlandes Pfadfinderbuch, l'Alsace-Lorraine est considéré comme un "terrain difficile"[LG 3].

Les Pfadfinder avaient comme volonté d'embrigader la jeunesse alsacienne vers le patriotisme allemand montant, mais cela n'a pas vraiment marché. Les effectifs alsaciens n'ont pas atteint un niveau comparable à celui des autres régions allemandes.

Peut-être par sentiment francophile des alsaciens ? Par une résistance alsacienne, qui a peur de perdre son originalité culturelle ?

Ou peut-être, tout simplement, une société alsacienne, encore fortement inféodée aux églises protestantes et catholiques qui voyaient d'un mauvais œil ce mouvement de jeunesse des Pfadfinder qui tendait vers une certaine laïcité et nationalisme, qui n'étaient pas en adéquation avec les visées des Eglises protestantes et catholiques, qui voulaient garder le contrôle sur leurs ouailles et plus particulièrement sur leur jeunesse.


Les visites du Kaiser en Alsace et plus particulièrement au Haut-Koenigsbourg nous permettent de suivre l'évolution des Pfadfinder allemand sen Alsace. Le 26 avril 1913, le Kaiser est accueilli par les troupes de Neuf-Brisach, Colmar, Sélestat et Strasbourg. Un an plus tard, le 8 mai, ils sont 700 Pfadfinder venus de Colmar, Haguenau, Mulhouse,, Sélestat, Strasbourg et Wissembourg.

À Strasbourg, le 11 octobre 1918, les Pfadfinder sont convoqués à la Schiltigheimertor. Ce sera leur dernière rencontre. Un mois plus tard l'armistice est signé, les troupes françaises entrent en Alsace. Un nouveau scoutisme voit le jour entre Vosges et Rhin[LG 4].

Mais on peut penser que ces premiers scouts alsaciens d’avant-guerre ont inspiré et permit la première diffusion du scoutisme en Alsace dans l’esprit des gens et surtout des futurs cadres scouts, ce qui a permis rapidement au scoutisme de prendre racine après la grande guerre en Alsace dû au fait que celui-ci était déjà connu par une partie de la population.

Les Éclaireurs Unionistes de France, premier mouvement de scoutisme français à s'installer en Alsace, après son retour à la France

Le scoutisme protestant s’est très rapidement installé en Alsace et diffusé dès 1918 dans toute la région.

Cette progression rapide du scoutisme protestants s’explique par la création avant-guerre d’une association nationale de scoutisme protestants, qui peut porter et encourager un développement, rapide du scoutisme protestant en Alsace.

Ensuite, les protestants sont ouverts culturellement, par rapport à l’innovation pédagogique qu’apporte le scoutisme.

Dès mars 1919, les scouts protestants avaient créé au sein de leur troupe des sections et des patrouilles destinés au catholique car la demande des jeunes catholiques été présente et forte, de nombreux jeune catholique souhaitaient faire du scoutisme, malgré le désaccord de l’évêque de Strasbourg[10], ce qui poussera l’évêché et un bon nombre de cadre catholique a autoriser l’implantation des Scouts de France en Alsace après la création des Scouts de France en septembre 1920.

En novembre 1920 est créée à Strasbourg la 1re troupe Scouts de France d’Alsace et de la ville.


Le scoutisme, élément de francisation de la jeunesse Alsacienne catholique

Une politique de francisation, portée par les mouvements scouts

On peut définir la francisation, comme une extension de la langue française par son adoption en tant que langue maternelle, adoption pouvant être subie ou voulue par les populations concernées. Après le retour de l’Alsace à la France, la France a mis en place une politique de francisation de l’Alsace. Le gouvernement français instaure un commissaire général de l’Alsace-Lorraine, confié à Alexandre Millerand. L’objectif est clair : il s’agit de servir de cet organe administratif propre à la région pour insérer l’Alsace, à terme, dans le cadre de l’unité française. Le commissariat exercera son action jusqu’en 1924[JF 3]. Le commissaire général d’Alsace-Lorraine encourage l’installation des scouts dans la région.

Vue comme des organisation de jeunesse, qui sont vues comme patriotique est capable de planter la graine de l’amour de la patrie dans le cœur de c’est jeunes alsaciens encore germanophile. Le positionnement du scoutisme alsacien sur la question patriotique se construit progressivement à partir des années 1920, et s’exprime nettement dans les années 1924. Cette expression de ce patriotisme scout du nationale Scouts de France que de la Province Alsace[JF 4]. Pour les scouts de France la francisation de leur frère Alsacien est un « devoir qui leur incombe »[11]. Outre les levers de couleurs aux camps et le champ régulier de chant patriotique français. les Scouts de France mettent en place des pratiques en Alsace de francisation qui ne sont pas pratiqué dans les autres mouvements de jeunesse de la région. Tout d’abord la langue française et la seule langue officiel et d’usage chez les scouts de France en Alsace. Donc officiellement, les scouts alsaciens doivent apprendre le français (au moins le comprendre), pour participer aux activités scoutes. Mais nous allons voir plus tard que l’usage obligatoire de la langue de Molière au sein des scouts de France a encore du mal.

Dans les groupes Alsacien, ces pratiques patriotique et c’est obligations linguistique s’accompagne généralement de pèlerinage sur les hauts lieux des combats de la première guerre mondiale (Verdun, Vieil Armand) , et d’un profond culte du souvenir des hommes défenseurs de la patrie française-t-elle que Lyauney ou Guynemer. Les scouts invitent aussi des héros encore vivants de la première guerre mondiale a venir lors de leur rassemblement.

Par exemple, lors du camp provincial des scouts protestants à Obernai en 1928, le générale Gouraud le libérateur de Strasbourg est invitée a participé quelque jours au camp de province[JF 5]. Pour les Scouts de France, le développement de leur mouvement en Alsace, est motivé par plusieurs volonté dont celui de franciser les jeunes Alsaciennes. En témoigne les nombreux articles de présentation des Scouts de France dans la revue Katholischen Jünglinsvereine des Bistums (les jeunes d’Alsace, bulletin des cercles catholiques). Ce magazine publié dans l’entre deux guerres et à destination des jeunes catholiques alsacien, a été à plusieurs reprises utilisées par les scouts de France comme outil de diffusion, pour attirer de plus en plus de jeune vers leur mouvement.

En y mettant régulièrement des petites pub, article et explication suscinte du scoutisme.

Une francisation de la population par le cœur, mais pas encore par la langue.

Les scouts de France ne rencontre pas de blocage institutionnel a la mise en place de la francisation lors de l’accueille des jeunes alsaciens au sein des Scouts de France de la part des autorités locales et nationale, mais il en était autrement de la part de la population.

Il faut se rappeler tout d’abord que l’entrée des jeunes au gens Alsacien au sein des Scouts de France est une façon de montrer son attachement à la mère-patrie française, à la vue de la du patriotisme ambiant des Scouts de France. Mais malgré tout la bonne volonté du monde, de montrer son attachement à la France, il est difficile de passer la page en moins de quelque année sur les 40 dernières années qu’ont vécues les alsaciens dans l’empire allemand (1871 à 1918).

Lors du retour de l’Alsace à la France, seulement 10% de la population de Wissembourg pouvait parler et comprendre le Français.

Lors du recensement linguistique du 7 Mars 1926 de la population des départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle, on constate que 1 108 990 des 1 601 206 habitants de l’Alsace et de la Moselle ne parle que le dialecte, l’allemand ou les deux. Soit deux alsaciens sur trois qui ne parle et ne comprend pas la langue de Molière[12]. Malgré les efforts de l’administration française et la politique de francisation des Scouts de France, l’allemand et le dialecte reste la langue du quotidien et des rapports sociaux. Même au sein des Scouts de France en Alsace on retrouve des transgressions a l’obligation des scouts de ne produire que des documents dans la langue de Victor Hugo.

On peut voir, dans le bulletin mensuel numéro 11 de 1926, de la Troupe St-Georges du groupe scout de la 1re Haguenau,

Revue L'idéal novembre 1926 Haguenau / produit par les Scouts de Haguenau

Des nombreux articles en langue de Goethe et des passages en Français de certain texte traduit en dessous en Allemand, tel que ce passage à la page 6 :

« Le devoir du scout commence à la maison – Die Pflicht des scout beginnt zu Hause. (3e principe du scout.) »[13]

Dans ce passage, on prend la peine de traduire l’un des principes des scouts en langue germanique. Le but de cette traduction c’est qu’elle soit lue et comprise par les parents des jeunes scouts qui encore du mal avec la langue française. L’idée de traduire ou de réaliser des parties du bulletin en allemand a pour finalité de faire prendre conscience au parent ce qui est vécue et fait par leur jeune dans le scoutisme. La réalisation de ce bulletin tout entier en français aurait mis de côté une grande partie des parents des scouts qui maitrise peut ou mal la langue française.

Les scouts sont les gardiens de la foi catholique en Alsace, face au péril protestant

Les Scouts de France sont un outil de lutte contre le protestantisme en Alsace

Pour l’Eglise catholique, le scoutisme catholique permet de maintenir dans leur rang les jeunes qui aurait été susceptible de rejoindre les scouts protestants et par la suite le protestantisme.

Dans l’extrait suivant, de la lettre de Monseigneur Ruch au cardinal Gaspari (de Rome), datée du 5 juin 1924 :

« Ce mouvement de jeunesse qui nous sommes heureux d’encourager, Eminence, est une utilités incontestable dans le temps présent et spécialement dans notre diocèse pour trois raisons :

  1. Lutte contre le péril protestant
  2. Groupement des forces catholiques
  3. Formation d’une élite chrétienne

Les Scouts de France, par suite de leur recrutement uniquement catholique se montrent de plus en plus comme un moyen de défense efficace contre la propagande et les attaques sournoises des protestants »[14]

Pour l’évêque Ruch de Strasbourg, le soutien de l’Evêché de Strasbourg aux Scouts de France d’Alsace n’est pas une décision faite de manière désintéressée, mais un choix de stratégie religieuse. Pour l’évêque, les Scout de France sont idéal pour empêcher que la jeunesse catholique soit en contact avec les protestants, ce qui doit prévenir d’après lui, la contamination des jeunes catholiques par les protestants qui propose eux aussi des activités de scoutisme. Ensuite les Scouts de France embrigadent des jeunes garçons catholiques en leur apprenants l’obéissance a la hiérarchie (civile et liturgique) et en leur apprenant à diriger des équipes et des groupes de jeunes.

Cet apprentissage de l’autorité et de savoir donner des ordres et diriger un groupe de personne. Cet apprentissage de l’autorité et de la direction chez les Scouts de France est pour l’évêque une superbe occasion de voir se former une future génération d’élite chrétienne qui est déjà formatée, avec une incrustation en eux de l’obéissance a la hiérarchie et la capacité de savoir donner des ordres et diriger un groupe de personne. Pour l’évêque, les Scouts de France sont un organisme qui vaut le coup d’être soutenu car il forme une élite catholique, qui sera compétente dans l’organisation de la vie paroissiale. Ensuite, les Scouts de France permettent de maintenir dans les rangs catholiques un grand nombre de jeune catholiques qui aurait été tentés de rejoindre la foi protestante, par la foi proposée ou par les activités proposées.

Les scouts de France ont la garde de la plus ancienne église d’Alsace encore debout

Le Dompeter est une petite église située sur la commune de Avolsheim, près de Molsheim.

Le Dompeter, appelé primitivement domus petri, la maison de Pierre, pourrait être la plus vieille église d’Alsace. La légende attribue sa fondation à St Materne au 1er siècle. Agrandi aux 9e et 10e siècle, le Dompeter est consacré en l’an 1049 par le pape Léon IX. L’église est progressivement délaissée entre le 18e et 20e siècle. A partir de 1911, le Dompeter est délaissé au profit de la nouvelle église du village[15].

La tradition orale des Scouts de France veut qu’un prêtre scout originaire de Molsheim (Marie Joseph Kolb, vicaire général et archidiacre de St Florent), se promena dans le vignoble, le jeudi 18 mai 1933.

Rassemblement de Scouts de France - Dompeter 1934

Il vit cette église et voulut y pénétrer, mais elle était fermée.

Il réussit à y entrer grâce a des trous béants dans le mur, en visitant le lieu, le prêtre fut choqué de la voir dans cette état de délabrement. Le soir même, le commissaire des Scouts de France pour le district de Strasbourg était alerté par téléphone de cette situation. Le prêtre proposa que les scouts remettent en état ce bâtiment, ce qu’approuvait Monseigneur Ruch, évêque de Strasbourg[16]. ’est ainsi que le 20 mai, une première équipe de scouts strasbourgeois se rendait au Dompeter à bicyclette pour entreprendre les premiers travaux. Au bout de plusieurs mois de travaux, l’église est de nouveau opérationnelle. Le 12 octobre 1933, l’évêque de Strasbourg, Mgr Ruch, la rendit au culte le Dompeter et la confia à la garde des Scouts de France d’Alsace.

L’évêque de Strasbourg Mgr Ruch, écrit une lettre au Scouts de France de la province Alsace en ces termes :

« Nous fêtons la résurrection de cette église, qui après des siècles rend hommage à la foi de nos ancêtres.

Elle était délaissée, elle a failli disparaitre. Cela ne pouvait se faire, des sauveteurs se sont trouvés, les Scouts de France.

Votre devise est servir, mais servir c’est prêt à tous les sacrifices.

Vous avez, chers scouts, accompli une belle œuvre. Par vous et grâce à vous, cette vénérable demeure est restaurée.

Maintenant elle vous appartient. Je la confie à la sauvegarde des Scouts de France.

Diriger souvent vos pas vers cette église, venez-y-prier, souvent et avec ferveur. Et chaque fois vous la quitterez fortifiés dans la foi qui était celle des premiers chrétiens, les apôtres de cette province.  »

Monseigneur Ruch, évêque de Strasbourg »[17]
Lettre de Mgr Ruch au Scouts de France d'Alsace / l'évêque confie le Dompeter au Scouts de France de la province.


Dans cette lettre destinée au Scouts de France de la province Alsace, l’évêque de Strasbourg monseigneur Ruch, confirme bien au Scouts de France de la région qu’il leur confie l’église du Dompeter, pour qu’il la garde l’utilise comme un lieu de pèlerinage. Cette volonté de fixer un lieu de pèlerinage au Scout de France a pour but de forger une identité spirituel propre au Scouts de France au sein de l’église catholique en leur fournissant un lieu de pèlerinage propre à eux.

L’idée de leur donner un lieu de pèlerinage à garder, et dans la continuité de l’imaginaire scout de cette période.

Dans les années 20 et 30, les Scouts de France se représentent comme les descendants spirituels des chevaliers et des templiers du moyen-âge. En prenant la charge de garder un lieu de culte, les Scouts de France peuvent s’inscrire dans une continuité symbolique avec les chevaliers et les templiers qui étaient chargé de garder les lieux saints pendant le moyen-âge[18].




Les Scouts de France dans l'entre deux guerre Alsacien (1920 à 1939)

Les Scouts de France Alsacien durant la Seconde guerre mondiale (1939 à 1945)

1940

Le 16 août, les mouvements de jeunesse sont dissous par l’occupant.


1942

Le Mont Sainte Odile devient le point de rencontre pour un scoutisme clandestin.

Lors des fêtes pascales, 240 scouts et guides évacués se retrouvent à l’abbaye d’Aiguebelle

Le 15 août, dix à quinze mille routiers participent au pèlerinage du Puy. Une statue de Notre Dame de Strasbourg est confectionnée et portée par les routiers alsaciens.


1945

Lady Baden Powell visite l’Alsace et rencontre les guides et les scouts.

Les Scouts de France Alsacien dans l'après guerre : le phénomène du phénix (1945 aux années 60)

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Vie scoute en Alsace

Les bases scoutes et les possesions territoriale de la province

  • Dompeter, le 13 octobre 1933 Monseigneur Ruch (évêque de Strasbourg) confie l'église du Dompeter à la garde des scouts de la province Alsace. Après que ceci est remis en état cette église qui été à l'abandon.

Les activités de la province

  • Une délégation de Scouts de la 1{re}} et de la 2eStrasbourg, portant le fanion provincial, a représenté la province d'Alsace aux fêtes de Douaumont, témoignant ainsi la grande affection des Scouts d'Alsace à leur cher et vénéré Chef-Scout, héros de Douaumont[19].

Les effectifs de la province

Les explications

Le nombre de groupe de Scouts de France en Alsace explosé depuis l’installation du 1er groupe scout de France en Alsace. Cette explosion du nombre de groupe Scouts de France en Alsace est liée par une augmentation massive des effectifs dans le même temps.

En 1925, la province Alsace revendique être la 3e province en termes de chiffre. Puis en 1936 la province Alsace revendique avoir 2000 adhérents répartie dans 35 meutes, 40 troupes et 6 clans.

A la suite du recensement annuel des Scouts de France pour l’année 1938-1939, on dénombre les effectifs suivants dans la province Alsace :

  • 34 meutes : 783 louveteaux
  • 36 troupes : 946 scouts
  • 10 clans : 325 routiers
  • Chefs : 107
  • AU => 38
  • Total : 2 196 scouts en alsace sur total association de 75 953 scouts »[20]

On peut constater qu’entre 1936 et 1939 la province Alsace des scouts de France gagne environ 196 adhérent ce qui fait quand même une augmentation d’environ 10% en moins de 3 ans.

On constate au niveau des effectifs, des adhèrent et des structures une très forte croissance dans les années 20 puis au début des années 30.

Mais on peut constater un ralentissement de la croissance démographique des Scouts de France, liée à l’arrivée en France au début des années 30 des effets de la crise économique de 1929. La croissance démographique des Scouts de France en Alsace reste quand même forte avec les 10% de croissance démographique entre 1936 et 1939.

Les effectifs en chiffres

  • 1925 : l'évêché recense 18 troupes Scouts de France en Alsace[JF 6]
  • 1930 : 26 meutes - 28 troupes - 6 clans (520 louveteaux et 600 scouts)[3]
  • 1931 (1er octobre) : 23 meutes - 31 troupes
  • 1932 (1er octobre) : 23 meutes - 31 troupes
  • 1933 (1er octobre) : 25 meutes - 30 troupes - 2 clans
  • 1934 (1er octobre) : 30 meutes - 33 troupes - 2 clans
  • 1938 (1er octobre) : 36 meutes - 40 troupes - 5 clans
  • en 1938-39 : 34 meutes - 36 troupes - 10 clans (783 louveteaux - 946 scouts - 325 routiers - 104 chefs - 38 aumôniers)
  • 1940 (Avril) : 34 meutes - 40 troupes, 104 chefs et cheftaines et 2 196 scouts[21]
  • 1960 : 4 000 adhérents[3]
Livret de chants et d'explications sur la foi catholique et la région Alsace, donné aux participants au pèlerinage de Strasbourg de 1946[22]

Les pèlerinages vécus par la province (au niveau national et régional)

  • 1942 : Puy en Velay
  • 1946 : Strasbourg, 15 août 1946 (pour les Scouts de France, Guides de France et étudiants catholiques)
    • La statue de Notre Dame de Strasbourg est portée de Pfetterhouse à Strasbourg où 10000 scouts et guides se rassemblent.
  • 1946 : Dompeter, le pèlerinage du retour
    • le pèlerinage a eut lieu au Dompeter, qui est la seule église d'Alsace confiée à la garde des Scouts de France de la province Alsace.
    • Retour de Notre Dame de Strasbourg qui a été montré la première fois au pèlerinage du Puy, la statue de Notre Dame a été installé en souvenir dans l'église du Dompeter.
  • 1950, Dompeter, recueillement
    • consécration de l'autel mémorial érigé par les scouts dans le Dompeter
  • 1953, Lourdes, recueillement
    • La province d’Alsace organise un pèlerinage à Lourdes. Les scouts ont d’abord campé pendant 15 jours au plateau de Payolles près du Col-d’Aspin, parmi eux une troupe d’aveugles et une troupe de sourds- muets.
Le Scout de France, 1er septembre 1931

Les camps provinciaux

  • 1923 : 1er camp provinciale organisé a Sewen (vallée de la Doller), en présence du chef scout national, le générale Guyot de Salins[JF 6]
  • 1930 : Thierenbach (Haut-Rhin), pour fêter les 10 ans de la fondation de la province Alsace, le camp provinciale dura du 14 juillet au 21 Juillet 1930. La météo fueux compliqué, pluie, averse, orage, ect...[23]
  • 1935 : Vallée de la Wormsa à Metzeral dans le Haut-Rhin du 26 juillet au 3 août 1935 et qui a regroupé plus de mille participants d’après les organisateurs.
Liste des troupes qui ont participé au camp de la vallée de la Wormsa lors de l'été 1935
District de

Strasbourg

Nom de la troupe District de

Haguenau

nom de la troupe
1er Strasbourg Duguesclin Monseigneur 1er Haguenau Troupe Jeanne d'Arc
2e Strasbourg Charles de Foucauld 1er Wissembourg Christ roi
4e Strasbourg Cronenbourg (St Florent) 1er Saverne Guynemer
5e Strasbourg Ernest Psichari
6e Strasbourg Du Plessis
7e Strasbourg St-Etienne
8e Strasbourg Jeanne d'Arc
9e Strasbourg Maréchal Foch
10e Strasbourg St-Louis
14e Strasbourg Don Bosco
15e Strasbourg Albert le Grand
17e Strasbourg Abbé Sudre
1er Schirmeck Abbé Sudre
1er Obernai Père Frepel
2e Obernai Ste-Odile
  • 1953 : Payolle (Hautes-Pyrénées), suivi des journées inoubliables de Lourdes, où 700 Scouts d'Alsace y participèrent[24]

Les Rallyes

1950 : Dompeter

Consécration de l'autel mémorial érigé par les scouts dans le Dompeter[24]

Pentecôte 1956 : camp du buisson ardent (rallye de Pentecôte 1956)

A la Pentecôte 1956 du samedi 19 mai au lundi 21 mai[25], a était organisé le camp buisson ardent qui est le nom du rallye de Pentecôte 1956 pour la province Alsace.

Ce rallye 1956 a eu lieu dans la région de Neuf-Brisach et plus précisément sur la commune de Dessenheim, seul espace plat en Alsace capable d'accueillir les nombreux scouts. D'après les organisateurs, les lieux de camps plébiscitaient par les Scouts dans les montagnes vosgienne, n'étaient plus en capacité d'accueillir les Scouts devenus trop nombreux.

Maitrise du Camp du Buisson ardent[24]

  • Mestre du camp = Florent Wenger
  • Aumônier = Père Bourgeois
  • Secrétariat Général = Georges Schmitt
  • Programme = Lucien Spitz
  • Relation extérieures = Roby Lux
  • Ravitaillement = Marcel Schirrmann
  • Camp = Jean-Marie Lotz
  • Ensemble = P.Kuentz et J.Junker
  • Santé = Claude Schmidt

Sous-camps

  • Route
    • Roger Ludwig
    • Georges Frech
  • Eclaireurs
    • Claude Bischoff
    • Abbé Poix (Aumônier)
  • Louveteaux
    • Guitte Maurer
    • Yvette Acker


Programme[25]


Samedi 19 mai

  • 19h00 : Arrivée à Neuf-Brisach des éclaireurs et routiers / Diner froid / Installation du camp éclaireur
  • 22h00 : Feux de camps éclaireurs dans les huit sous-camps / Veillée routier
  • 23h00 : Coucher


Dimanche 20 mai

  • Matin :
    • Routiers : Visite du chantier de Fessenheim
    • Eclaireur : Activités en sous-camp
  • Après-midi :
    • Arrivée au camp du "Buisson Ardent" des routiers et louveteaux
  • Soir :
    • 21h00 : Feu de camp général
    • 22h45 : Coucher

Lundi 21 mai

  • 7h15 : Réveil
  • 8h30 : Messe célébrée par Monseigneur l'évêque de Strasbourg
  • 9h15 : Petit déjeuner
  • 9h30 : Visite des stands et ateliers
  • 11h00 : Réception des invités
  • 12h00 : Déjeuner
  • 14h00 : Cérémonie finale. Message à tous les gars du monde : Amitié, liberté
  • 14h45 : Démontage du camp
  • 15h30 : Départ vers Neuf-Brisach


Le témoignage du camp du buisson ardent (rallye de Pentecôte 1956)

Aujourd'hui, nous disposons comme témoignage du camp du buisson ardent, un livret du participantErreur de référence : Balise fermante </ref> manquante pour la balise <ref>

La troupe de la 2e Mulhouse et son chef de troupe Michel Kieffer montent le pont de la rivière Kwaï, apporté de Mulhouse en pièces détachées.


De ce rallye, il nous reste un film anonyme ce trouvant sur le site "Cinémathèque du Rhin supérieure" :

https://rhinedits.u-strasbg.fr/w/index.php/Bas:Rallye_de_la_Forge_%C3%A0_Heissenstein_(0145FH0017)

Les anciens et les anciennes des Scouts et des Guides de France de la province Alsace

24 et 25 juin 1961 : Premier rendez-vous de l'Amitié (rassemblement des anciens Scouts de France, Guides de France, et cheftaine de louveteaux)

Invitation aux anciens au premier rendez-vous de l’amitié les 24 et 25 juin 1961 au Heissenstein


C'est la première fois qu'un rendez-vous est proposé aux anciens et anciennes du mouvement scout en Alsace, ceux de toutes les générations, depuis celle des fondateurs, et de la période héroïque, puis celle de la clandestinité et du Puy, à celle de la Libération et de l'épanouissement du mouvement.


Ni congrès, ni rallye, ni kermesse, la rencontre a été réellement pensée et vécue comme un rendez-vous d'amis, heureux de se retrouver pour une journée en plein air, occasion pour certains de se voir après de longues années, et de se présenter leurs familles, occasion pour d'autres de ce faire connaissance grâce au dénominateur commun de ce Viel esprit scout.

Liens externes

Le lien ci-dessous vous conduira sur une carte ou sont notés tous les groupes de la liste ci-dessus : https://framacarte.org/m/149526/

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Liens internes

Julien Fuchs, Toujours prêts ! : Scoutisme et mouvements de jeunesse en Alsace de 1918 à 1970, La Nuée Bleue, Strasbourg, 2007
  1. p. 99
  2. p. 31 à 32
  3. p. 60
  4. p. 66 à 74
  5. p. 74 à 76
  6. 6,0 et 6,1 p. 54

Lionel Godmet, « Les Pfadfinder, précurseur du scoutisme en Alsace », dans Les Amis du Dompeter, 2019-2020.

  1. p. 17 à 19
  2. p. 17
  3. p. 18
  4. p. 19
Autres références
  1. Le Scout de France, 1er avril 1933, n°174
  2. Photographie du départ de 180 scouts d’Alsace pour le congrès international du scoutisme en Hollande 26 juillet 1937, cote 1 FI 3 25, archive municipale de Strasbourg
  3. 3,0 3,1 3,2 et 3,3 Histoire du scoutisme en Alsace sur alsace.catholique.fr, 28 mars 2022. Consulté le 13 décembre 2023
  4. Photographie du départ de 180 scouts d’Alsace pour le congrès international du scoutisme en Hollande 26 juillet 1937, cote 1 FI 3 24, archive municipale de Strasbourg
  5. Lettre SF 178 écrite à Colmar le 1er juin 1947, cote 19Z18, archives municipales de Strasbourg
  6. 6,0 6,1 6,2 et 6,3 Cote 19Z17, Archives municipales de Strasbourg
  7. 7,0 et 7,1 Fonds Bernard Weigel, archives municipales de Wissembourg
  8. Arnaud Issler, « Jamboree de la Paix Moisson de 1947 » sur Films amateurs franco-allemands du 20e siècle, 9 mai 2020. Consulté le 25 mai 2023
  9. Scout, 5 juin 1955, n°303
  10. Julien Fuchs, « Mouvement de jeunesse : Le cas alsacien de 1918 à 1960 », dans Vingtième Revue d’Histoire, n°199, 2013, p. 113 à 126.
  11. Charles-Edouard Harang, L’aventure pas nature : 100 ans des Scouts et Guides de France, Les éditions Scouts et Guides de France, Paris, 2021, p. 31
  12. Arthur Demangeon, « L’état linguistique d’Alsace et de Lorraine », dans Annales de géographies, n°228, 1931, p. 682 à 683.
  13. Bulletin mensuel de la troupe St-Georges du Groupe de la 1re Haguenau, novembre 1926, 35 p., n°11
  14. Extrait de Lettre de Mgr Ruch au Cardinal Gaspari (de Rome), 1 page, Strasbourg 5 juin 1924

  15. Wikipedia-logo.png Voir l'article Wikipédia : Église Saint-Pierre de Molsheim


  16. Circle-icons-magnifyingglass.svg Voir l’article détaillé : Dompeter

  17. Lettre de Monseigneur Ruch, évêque de Strasbourg sur Les amis du Dompeter, 23 août 2009
  18. Charles-Edouard Harang, L’aventure pas nature : 100 ans des Scouts et Guides de France, Les éditions Scouts et Guides de France, Paris, 2021, p. 52-53
  19. Le Scout de France, 15 octobre 1932
  20. Scouts de France Province d’Alsace (chronologie 1922-1940), page 27, cote 19Z6, archive municipale de Strasbourg
  21. Le Chef, avril 1940, n°170
  22. Strasbourg 15 août 1946, éditions Alsatia, Colmar, 1946
  23. Le Scout de France, 1er septembre 1931
  24. 24,0 24,1 et 24,2 Province Alsace, Camp du Buisson Ardent (1956), Les Editions d'Alsace, Colmar 1956, p. 5
  25. 25,0 et 25,1 Province Alsace, Camp du Buisson Ardent (1956), Les Editions d'Alsace, Colmar 1956, p. 21


Scouts de France.svg L'organisation territoriale des
Scouts de France
Drapeau français
De la création de l'association à 1961, les Scouts de France sont organisés en Provinces :

Métropole :
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Outre-mer :
AlgérieAlgerConstantineOranMarocTunisieLevantMadagascarOutre-MerIndochine

De 1961 à la création des Scouts et guides de France, les Scouts de France sont organisés en Régions :
AlsaceAquitaineAuvergneBourgogneBretagneCentreChampagneFranche-ComtéLanguedocLimousinPays-de-la-LoireLorraineMidi-PyrénéesNord-Pas de CalaisNormandieÎle-de-France OuestÎle-de-France Sud-EstPicardiePoitou-CharenteProvence Côte-d'AzurRhône-AlpesÎle-de-France Centre