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La direction des Scouts de France (SDF) propose aux groupes une réforme de la branche éclaireur (les garçons de 12 à 17 ans). La nouvelle pédagogie scinde la troupe en deux : les Rangers (12 à 14 ans) et les Pionniers (14 à 17 ans). A partir de cette date, l'ancienne et la nouvelle proposition cohabitent au sein des Scouts de France mais le soutien du mouvement (revues, formation, etc.) va à la nouvelle.
Janvier : Les « Unitaires » ont la certitude qu'aucun accord ne sera trouvé avec l'AGSE.
Le 6 février les évêques de France publient leur soutien aux SDF et à leur méthode.
13 février : Réunion de 55 chefs mandatés par une centaine d’autres pour créer un mouvement autonome « Les Scouts Unitaires de France ». Les effectifs réunis ne dépassent pas 500 dont 300 viennent du groupe Saint-Louis de Paris. De Mgr Rupp qui soutient officieusement cette fondation : « Quand vous serez dix mille, on vous prendra au sérieux… »
2 avril : Dépôt des statuts. Le premier président est Pierre de Montjamont, le conseiller religieux, le chanoine Ancel. Des liens doivent être conservés avec les Scouts de France. Formation d’un Conseil National avec une commission de parents.
juin : Lancement de "Jungle" par Madeleine Escande, Marie-Jo d'Arentières et ? Morel d'Aussi. Archives conservées à la bibliothèque du Laboratoire Scout de Riaumont.
CEP Louvetisme à Clairefontaine (78), dirigé par Madeleine Escande.
Le rôle des parents chez les SUF est privilégié. Les structures et la hiérarchie du mouvement doivent éviter toute bureaucratie et les rapports doivent se placer toujours dans un climat amical. Pas de permanents rétribués, sauf une secrétaire nationale. Le siège est situé Rue Antoine Rouchez à Paris. Mise en place de « Missi Domini SUF» pour améliorer les liens entre le niveau local et national.
Lors des Journées nationales, création et lancement du terme « l’aventureux » pour définir l’état d’esprit SUF. Création d’une commission « relations avec l’épiscopat ».
Février : Entrevue avec le nouveau CG SDF Dominique Bénard. Publication d’une lettre de liaison biannuelle avec les parents. Deuxième édition de « Passeport pour l’Aventure » avec certaines modifications. Des modèles sont proposés comme Raoul Follereau ou Martin Luther King. Bernard Mantienne quitte le CG et devient président du mouvement en remplacement de Pierre de Montjamont.
Mai : les SDF proposent aux SUF de les réinsérer. Refus circonstancié. Cependant, tentative de prière commune une fois par mois avec les SDF et l'AGSE. Tentative encore de création d’un bureau commun de liaison du scoutisme. Sans aboutissement. Les SUF sont invités à épauler le service d’accueil lors de la visite du Pape à Paris. Nomination d’une CN pour la branche aînée féminine.
Lancement de l’idée de la « Flamme SUF » (symbole de vie spirituelle et scoute) qui doit parcourir la France sans s’éteindre. Antoine Renard est CG des SUF.
Opération « coureurs des bois » avec Paul-Henry Plantain.
Document du chanoine Ancel : « Le scoutisme peut-il être catéchèse ? »
Soutien des SUF à l'AGSE menacée de perdre son agrément.
Dans le rapport moral : « Plus que jamais, le scoutisme doit se jouer dans la nature ».
Gilles Chaland est CNGAGSE, ce qui facilite de nouvelles relations. Les deux mouvements signent une déclaration en vue d’obtenir l’habilitation équivalente de leurs camps de formation à ceux du BAFA.
Les SUF sont reconnus d’utilité publique.
MgrLouis Cornet (nouvel évêque accompagnateur du scoutisme à la Commission épiscopale EJ) est favorable à un dialogue SUF-SDF-AGSE.
L’arrivée de Robert Wettstein comme CG des SDF arrête les pourparlers tenus depuis 1981.
Mars : Conseil national et publication d’un dépliant pour présenter le mouvement. Début des camps de formation « tripodes ». Camps du 3e degré pour chefs de groupe durant une semaine. Les SUF comptent 170 groupes. Fédérations de groupes locaux.
Dans le rapport moral des Journées nationales : « Les SUF disent Dieu premier servi car Il est au sommet de tout, en conséquence au bout de la démarche éducative du scoutisme. Il insuffle chaque moment. »
La route passe de 400 à 800 adhérents.
Le CG Antoine Renard tente de trouver une acceptation du film de Jugnot « Scout toujours » tournant en dérision le scoutisme.
Réunion intermouvement autour des SUF avec les GDF, l'AGSE et les St Georges pour réfléchir sur les messages du Pape à la jeunesse.
Le chanoine Ancel et Pierre de Montjamont préparent le projet d’une charte SUF pour préserver leur originalité et leur fidélité à la personne de Baden-Powell : « Former des Hommes et des chrétiens responsables dans la fidélité aux 5 buts et aux 5 moyens de BP. »
Pour la première fois, un délégué général permanent est engagé sous rémunération : Georges Vidal (jusqu'en 1995). Il doit assurer la mise en forme et le suivi de tous les dossiers que le président et le CG ne peuvent suivre en raison de leurs occupations professionnelles.
Instauration d'instances régionales avec des délégués régionaux pour améliorer les communications entre la base et le sommet.
Avec le départ de Mgr Ancel nomination d’un aumônier national : le Père Hervé Renaudin (directeur du Séminaire St Sulpice). Les SUF et l'AGSE présentent un dossier commun auprès du Ministère de la Jeunesse et des sports pour la reconnaissance d’un BAFA scout.
Le commissaire général SUF est Gérard Bouet, l’équipe nationale est composée de Christophe Charbonnier (CNE), Emmanuelle Mignon (CNG), Marc Taillebois (CNR).
25e anniversaire du mouvement. Journées nationales dans le parc des frères de Saint-Jean-de-Dieu, à Bruyères (Essonne).
Benoît Lesay devient commissaire général (ancien délégué régional du Nord), tandis qu’Hubert de Sevin est commissaire national éclaireurs (CNE), Cécile Chassefeyre est commissaire nationale guides (CNG), Marc Taillebois est commissaire national routiers (CNR), Hélène Fort, commissaire nationale louveteaux (CNL), et Marie-Hélène Cro, commissaire nationale jeannettes (CNJ). La cérémonie de départ routier est renouvelée.
3 thèmes principaux pour les branches aînées : unité de vie, unité d’équipe, unité de chrétiens.
Août : Participation aux Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ) de Paris.
Les SUF doivent s’adapter aux nouvelles réglementations de plus en plus drastiques concernant les camps de scoutisme (projet pédagogique détaillé, chef de camp de 21 ans, local en dur à proximité des camps louveteaux, labellisation du scoutisme, etc.).
Les SUF signent la lettre aux familles à la base de la fondation de la Conférence française de scoutisme qui a pour but de protéger les intérêts du scoutisme et qui rassemble l'AGSE, les ENF et la FEE. Les SUF ne font pas partie de la Conférence française de scoutisme (volonté de rester indépendant) mais partagent le message fondateur qu’ils ont signé.
À partir de 2003, les SUF se bureaucratisent pour s’adapter à la législation concernant les associations de jeunesse : comptes centralisés et informatisés, suivi accru des activités de camp et d'année, informatisation des inscriptions, etc. Les effectifs quant à eux sont en augmentation d'environ 4% par an.