« Au 31 du mois d'août » : différence entre les versions

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{{chant libre}}
{{chant
|introduction = Ce chant célèbre les victoires du corsaire français Robert Surcouf (1773 - 1827), notamment la prise du "Kent" par la "Confiance" dans le Golfe du Bengale, le 31 août 1800. Cette chanson était très populaire sur les côtes françaises, peut-être à cause de son caractère anti-anglais. Dans la marine à voile, elle a été utilisée à bord pour virer au cabestan.


''Chant célébrant les victoires du corsaire Surcouf, au début du XIX° siècle. Il comporte de nombreuses versions ne différent que par un mot ou un autre, mais l'air général est toujours le même.
De nombreuses versions ont été recueillies depuis la fin du XIX{{e}} siècle, qui ne différent que par quelques mots. L'air général est toujours le même, mais 2 variantes à la version ci-dessous sont à noter. Le plus souvent, les 2 premiers vers sont bissés ensemble. D'autre part, les interprétations traditionnelles n'ont pas de refrain et la strophe si populaire "Buvons un coup..." est alors chanté comme dernier couplet.


Certains ont pour coutume de se prendre par les épaules et de se balancer en rythme au moment du refrain.''
Certains ont pour coutume de se prendre par les épaules et de se balancer en rythme au moment du refrain. Enfin, il est curieux que certains classent le ''31 du mois d'Août'' parmi les chants paillards (ou à boire), tandis que d'autres le présentent comme une chanson pour enfants (en remplaçant le mot de Cambronne par "zut" !)


Au trente-et-un du mois d’août (bis)<br />
|auteur      = Chant traditionnel
Nous vîmes venir sous l'vent à nous (bis)<br />
|date        = début du XIX{{e}} siècle
Une frégate d’Angleterre<br />
|licence      = 70 ans
Qui fendait la mer et les flots<br />
|mp3          = {{Audio|name=Le31aout.mp3}}
C’était pour attaquer Bordeaux !<br />
|structure    = A


'''Refrain :'''<br />
|refrain=<poem>Buvons un coup, mon ami(e),
Buvons en deux,
À la santé des amoureux !
À la santé du Roi de France,
Et merde pour le roi d’Angleterre
Qui nous a déclaré la guerre !</poem>
|<poem>Au trente-et-un du mois d’août (bis)
Nous vîmes venir sous l'vent à nous (bis)
Une frégate d’Angleterre
Qui fendait la mer et les flots
C’était pour attaquer Bordeaux !</poem>
|<poem>Le commandant du bâtiment (bis)
Fit appeler son lieutenant (bis)
« Lieutenant te sens-tu capable,
Dis-moi te sens-tu-z-assez fort
Pour prendre l’Anglais à son bord ? »</poem>
|<poem>Le lieutenant, fier-z-et hardi (bis)
Lui répondit : « Capitain’-z-oui
Faites branle-bas à l’équipage
Nous allons hisser pavillon
Qui rest’ra haut, nous le jurons ! »</poem>
|<poem>Le maître donne un coup d'sifflet (bis)
En haut larguez les perroquets (bis)
Largue les ris et vent arrière
Laisse porter jusqu'à son bord,
Pour voir qui sera le plus fort ! »</poem>
|<poem>Vire lof pour lof en arrivant (bis)
Je l’abordions par son avant (bis)
A coups de haches et de grenades,
De pics, de sabre et mousquetons,
En trois cinq sec je l’arrimions !</poem>
|<poem>Que dira-t-on du grand rafiot (bis)
A Brest, à Londres, et à Bordeaux (bis)
Qu’a laissé prend’ son équipages
Par un corsaire de six canons
Lui qu’en avait trente et si bons !</poem>


Buvons un coup mon ami(e), ''(ou :'' la la !'')''<br />
|<poem>Buvons un coup, buvons en deux,
Buvons en deux,<br />
À la santé des amoureux !
À la santé des amoureux !<br />
À la santé des vins de France,
À la santé du Roi de France,<br />
À qui nous devons le succès
Et merde pour le roi d’Angleterre<br />
D'être vainqueurs sur les anglais !</poem>}}
Qui nous a déclaré la guerre !<br />


Le commandant du bâtiment (bis)<br />
== Variantes ==
Fit appeler son lieutenant (bis)<br />
«Lieutenant te sens-tu capable,<br />
Dis-moi te sens-tu-z-assez fort<br />
Pour prendre l’Anglais à son bord?»<br />


'''Refrain'''<br />
Exemple de variante du 1{{er}} couplet :


Le lieutenant, fier-z-et hardi (bis)<br />
Le trente-et-un du mois d’août <br/>
Lui répondit : «Capitain’-z-oui<br />
Nous aperçûmes sous l'vent à nous <br/>
Faites branle-bas à l’équipage<br />
Une frégate d’Angleterre <br/>
Nous allons hisser pavillon<br />
Qui fendait la mer et les flots <br/>
Qui rest’ra haut, nous le jurons !»<br />
C’était pour aller à Bordeaux !


'''Refrain'''<br />
==Liens internes==
Ce chant a notamment été publié dans :
* ''[[Embarque, garçons]]'' ({{fr}}, [[Scouts de France|SDF]], 1937), harmonisé par [[César Geoffray]]
{{chansonnier des éclaireurs|édition=éditions de 1942 et 1958 notamment}}
{{chansonnier hodari}}
{{chansonnier olifant|édition=3{{e}} édition de 1946}}
{{chansonnier tiouli}}


Le maître donne un coup d'sifflet (bis) <br />
En haut larguez les perroquets (bis) <br />
Largue les ris et vent arrière <br />
Laisse porter jusqu'à son bord<br />


'''Refrain'''
==Liens externes==
[https://www.partitions-domaine-public.fr/pdf/9296/Traditionnel-Le-trente-et-un-du-mois-d-aout.html La partition du 31 du mois d'Août] sur le site partitions-domaine-public.fr


Vire lof pour lof en arrivant (bis)<br />
Je l’abordions par son avant (bis)<br />
A coups de haches et de grenades,<br />
De pics, de sabre et mousquetons,<br />
En trois cinq sec je l’arrimions !
<br />


'''Refrain'''<br />
{{portail chants}}


Que dira-t-on du grand rafiot (bis)<br />
[[Catégorie:Chant marin]]
A Brest, à Londres, et à Bordeaux (bis)<br />
[[Catégorie:Chant MP3]]
Qu’a laissé prend’ son équipages<br />
Par un corsaire de dix canons<br />
Lui qu’en avait trente-six de bons !<br />
 
Buvons un coup mon ami(e), ''(ou :'' la la !'')''<br />
Buvons en deux,<br />
À la santé des amoureux !<br />
À la santé des vins de France,<br />
À qui nous devons le succès<br />
D'être vainqueurs sur les anglais<br />
 
'''Refrain'''<br />
 
[[Catégorie:Chants]]
{{Portail animation}}

Dernière version du 16 mars 2022 à 10:55

Ce chant célèbre les victoires du corsaire français Robert Surcouf (1773 - 1827), notamment la prise du "Kent" par la "Confiance" dans le Golfe du Bengale, le 31 août 1800. Cette chanson était très populaire sur les côtes françaises, peut-être à cause de son caractère anti-anglais. Dans la marine à voile, elle a été utilisée à bord pour virer au cabestan.

De nombreuses versions ont été recueillies depuis la fin du XIXe siècle, qui ne différent que par quelques mots. L'air général est toujours le même, mais 2 variantes à la version ci-dessous sont à noter. Le plus souvent, les 2 premiers vers sont bissés ensemble. D'autre part, les interprétations traditionnelles n'ont pas de refrain et la strophe si populaire "Buvons un coup..." est alors chanté comme dernier couplet.

Certains ont pour coutume de se prendre par les épaules et de se balancer en rythme au moment du refrain. Enfin, il est curieux que certains classent le 31 du mois d'Août parmi les chants paillards (ou à boire), tandis que d'autres le présentent comme une chanson pour enfants (en remplaçant le mot de Cambronne par "zut" !)
Accès direct aux couplets
Refrain — Couplets : 123 • 4 • 5 • 6 • 7


1er couplet

Au trente-et-un du mois d’août (bis)
Nous vîmes venir sous l'vent à nous (bis)
Une frégate d’Angleterre
Qui fendait la mer et les flots
C’était pour attaquer Bordeaux !



Refrain

Buvons un coup, mon ami(e),
Buvons en deux,
À la santé des amoureux !
À la santé du Roi de France,
Et merde pour le roi d’Angleterre
Qui nous a déclaré la guerre !



2e couplet

Le commandant du bâtiment (bis)
Fit appeler son lieutenant (bis)
« Lieutenant te sens-tu capable,
Dis-moi te sens-tu-z-assez fort
Pour prendre l’Anglais à son bord ? »


Refrain

3e couplet

Le lieutenant, fier-z-et hardi (bis)
Lui répondit : « Capitain’-z-oui
Faites branle-bas à l’équipage
Nous allons hisser pavillon
Qui rest’ra haut, nous le jurons ! »


Refrain

4e couplet

Le maître donne un coup d'sifflet (bis)
En haut larguez les perroquets (bis)
Largue les ris et vent arrière
Laisse porter jusqu'à son bord,
Pour voir qui sera le plus fort ! »


Refrain

5e couplet

Vire lof pour lof en arrivant (bis)
Je l’abordions par son avant (bis)
A coups de haches et de grenades,
De pics, de sabre et mousquetons,
En trois cinq sec je l’arrimions !


Refrain

6e couplet

Que dira-t-on du grand rafiot (bis)
A Brest, à Londres, et à Bordeaux (bis)
Qu’a laissé prend’ son équipages
Par un corsaire de six canons
Lui qu’en avait trente et si bons !


Refrain

7e couplet

Buvons un coup, buvons en deux,
À la santé des amoureux !
À la santé des vins de France,
À qui nous devons le succès
D'être vainqueurs sur les anglais !


Refrain



Au 31 du mois d'août
Auteur(s) Chant traditionnel
Écrit en début du XIXe siècle
Licence

Domaine public car l'auteur est mort (les auteurs sont morts) depuis plus de 70 ans*.

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Variantes[modifier | modifier le wikicode]

Exemple de variante du 1er couplet :

Le trente-et-un du mois d’août
Nous aperçûmes sous l'vent à nous
Une frégate d’Angleterre
Qui fendait la mer et les flots
C’était pour aller à Bordeaux !

Liens internes[modifier | modifier le wikicode]

Ce chant a notamment été publié dans :


Liens externes[modifier | modifier le wikicode]

La partition du 31 du mois d'Août sur le site partitions-domaine-public.fr