Au 31 du mois d'août
De nombreuses versions ont été recueillies depuis la fin du XIXe siècle, qui ne différent que par quelques mots. L'air général est toujours le même, mais 2 variantes à la version ci-dessous sont à noter. Le plus souvent, les 2 premiers vers sont bissés ensemble. D'autre part, les interprétations traditionnelles n'ont pas de refrain et la strophe si populaire "Buvons un coup..." est alors chanté comme dernier couplet.
Certains ont pour coutume de se prendre par les épaules et de se balancer en rythme au moment du refrain. Enfin, il est curieux que certains classent le 31 du mois d'Août parmi les chants paillards (ou à boire), tandis que d'autres le présentent comme une chanson pour enfants (en remplaçant le mot de Cambronne par "zut" !)
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Refrain — Couplets : 1 • 2 • 3 • 4 • 5 • 6 • 7 |
1er couplet
Au trente-et-un du mois d’août (bis)
Nous vîmes venir sous l'vent à nous (bis)
Une frégate d’Angleterre
Qui fendait la mer et les flots
C’était pour attaquer Bordeaux !
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Refrain
Buvons un coup, mon ami(e),
Buvons en deux,
À la santé des amoureux !
À la santé du Roi de France,
Et merde pour le roi d’Angleterre
Qui nous a déclaré la guerre !
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2e couplet
Le commandant du bâtiment (bis)
Fit appeler son lieutenant (bis)
« Lieutenant te sens-tu capable,
Dis-moi te sens-tu-z-assez fort
Pour prendre l’Anglais à son bord ? »
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Refrain
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3e couplet
Le lieutenant, fier-z-et hardi (bis)
Lui répondit : « Capitain’-z-oui
Faites branle-bas à l’équipage
Nous allons hisser pavillon
Qui rest’ra haut, nous le jurons ! »
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Refrain
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4e couplet
Le maître donne un coup d'sifflet (bis)
En haut larguez les perroquets (bis)
Largue les ris et vent arrière
Laisse porter jusqu'à son bord,
Pour voir qui sera le plus fort ! »
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Refrain
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5e couplet
Vire lof pour lof en arrivant (bis)
Je l’abordions par son avant (bis)
A coups de haches et de grenades,
De pics, de sabre et mousquetons,
En trois cinq sec je l’arrimions !
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Refrain
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6e couplet
Que dira-t-on du grand rafiot (bis)
A Brest, à Londres, et à Bordeaux (bis)
Qu’a laissé prend’ son équipages
Par un corsaire de six canons
Lui qu’en avait trente et si bons !
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Refrain
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7e couplet
Buvons un coup, buvons en deux,
À la santé des amoureux !
À la santé des vins de France,
À qui nous devons le succès
D'être vainqueurs sur les anglais !
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Auteur(s) | Chant traditionnel | |
Écrit en | début du XIXe siècle | |
Licence |
Domaine public car l'auteur est mort (les auteurs sont morts) depuis plus de 70 ans*. | |
Écouter |
Variantes[modifier | modifier le wikicode]
Exemple de variante du 1er couplet :
Le trente-et-un du mois d’août
Nous aperçûmes sous l'vent à nous
Une frégate d’Angleterre
Qui fendait la mer et les flots
C’était pour aller à Bordeaux !
Liens internes[modifier | modifier le wikicode]
Ce chant a notamment été publié dans :
- Embarque, garçons ( , SDF, 1937), harmonisé par César Geoffray
- Le Chansonnier des éclaireurs ( , EDF, éditions de 1942 et 1958 notamment)
- L'Olifant ( , Association Royale des Scouts Baden-Powell de Belgique, 3e édition de 1946)
- Tiouli ( , 1948)
Liens externes[modifier | modifier le wikicode]
La partition du 31 du mois d'Août sur le site partitions-domaine-public.fr