« André-Numa Bertrand » : différence entre les versions

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Dès la création des [[Éclaireurs unionistes de France]], la pédagogie active le fascina et il appuya l'action religieuse des chefs EU. C’est ainsi qu’il publia à leur intention, en [[1936]], ''Témoins'' qui, encore maintenant, donne de la pertinence et du sens au [[Projet éducatif des éclaireuses et éclaireurs unionistes de France|projet scout unioniste]].  
Dès la création des [[Éclaireurs unionistes de France]], la pédagogie active le fascina et il appuya l'action religieuse des chefs EU. C’est ainsi qu’il publia à leur intention, en [[1936]], ''Témoins'' qui, encore maintenant, donne de la pertinence et du sens au [[Projet éducatif des éclaireuses et éclaireurs unionistes de France|projet scout unioniste]].  


Il fut successivement [[Liste des présidents des éclaireurs unionistes de France|vice-président puis président]] des [[Éclaireurs unionistes de France]].  
Il fut successivement [[Liste des présidents des éclaireurs unionistes de France|vice-président puis président]]<ref>Carte de chef-président - Archives Nationales du Scoutisme en France</ref> des [[Éclaireurs unionistes de France]]. Mais lors de la débacle de 1940, président du [[Bureau Inter-Fédéral]] resté à Paris, il assista impuissant à la mise en place du [[Scoutisme Français]] par Vichy. C’est grâce à son esprit pragmatique que les activités scoutes des EU purent continuer après août [1940]] en zone occupée sous le vocable de « jeunesse d’église ». Il eut également, pendant l’occupation, des prises de positions courageuses, notamment contre le port de l’étoile jaune, car « [il] ne pouvait garder le silence ».  
C’est grâce à son esprit pragmatique que les activités scoutes des EU purent continuer après août [[1940]] en zone occupée sous le vocable de « jeunesse d’église ». Il eut également, pendant l’occupation, des prises de positions courageuses, notamment contre le port de l’étoile jaune, car « [il] ne pouvait garder le silence ».  


{{Citation|Témoin de l’Unité évangélique », prédicateur apprécié, il est aussi avec lucidité et fermeté « le chef incontesté de l’Église protestante de la zone Nord|Le Monde'', 11.10.[[1946]]}}
{{Citation|Témoin de l’Unité évangélique », prédicateur apprécié, il est aussi avec lucidité et fermeté « le chef incontesté de l’Église protestante de la zone Nord|Le Monde'', 11.10.[[1946]]}}
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== Bibliographie ==
== Bibliographie ==
* ''Témoins'', Paris [[1936]].
* {{Ouvrage|titre=Témoins|lieu=Paris|année=[[1936]]}}.




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|prédécesseur = François de Witt-Guizot
|prédécesseur = François de Witt-Guizot

Dernière version du 16 novembre 2023 à 19:19

André-Numa Bertrand, né le 14 février 1876 près de Nîmes, fut l’un des présidents des Éclaireurs unionistes de France, dont l’action religieuse et morale fut remarquable.

Pasteur réformé libéral à l’Oratoire du Louvre de 1919 à sa mort, il œuvra pour la réunification des deux églises réformées, déchirées depuis 1872 et eut de hautes responsabilités dans l’Église réformée de France et la Fédération protestante de France.

Dès la création des Éclaireurs unionistes de France, la pédagogie active le fascina et il appuya l'action religieuse des chefs EU. C’est ainsi qu’il publia à leur intention, en 1936, Témoins qui, encore maintenant, donne de la pertinence et du sens au projet scout unioniste.

Il fut successivement vice-président puis président[1] des Éclaireurs unionistes de France. Mais lors de la débacle de 1940, président du Bureau Inter-Fédéral resté à Paris, il assista impuissant à la mise en place du Scoutisme Français par Vichy. C’est grâce à son esprit pragmatique que les activités scoutes des EU purent continuer après août [1940]] en zone occupée sous le vocable de « jeunesse d’église ». Il eut également, pendant l’occupation, des prises de positions courageuses, notamment contre le port de l’étoile jaune, car « [il] ne pouvait garder le silence ».

« Témoin de l’Unité évangélique », prédicateur apprécié, il est aussi avec lucidité et fermeté « le chef incontesté de l’Église protestante de la zone Nord »

Le Monde, 11.10.1946

Il meurt à Paris, le 9 octobre 1946.

Bibliographie[modifier | modifier le wikicode]

  • Témoins, Paris, 1936.


Précédé par André-Numa Bertrand Suivi par
François de Witt-Guizot
Croix unioniste.svg

Président des Éclaireurs unionistes de France
de 1938 à 1946.

Pierre Bruneton
  1. Carte de chef-président - Archives Nationales du Scoutisme en France