Grand hurlement

De Scoutopedia

Ce cri est poussé lors de rassemblements, notamment pour honorer le louveteau qui vient de faire sa promesse ou qui monte à la troupe.

  1. Les Louveteaux se rassemblent en cercle devant la maîtrise.
  2. Lorsqu'Akela avance légèrement dans le cercle en faisant le salut louveteau des deux mains, tous les louveteaux s'accroupissent, talons joints, genoux écartés, jusqu'à toucher le sol de leurs mains rapprochées avec le signe louveteau. En s'accroupissant, tous se mettent à crier « Akela, de - notre - mieux ! ».
  3. Un sizenier désigné à l'avance demande « De notre mieux ? »
  4. Les Louveteaux bondissent, les deux mains contre la tête, les doigts unis de façon à former des oreilles et crient « Yaou ![1] Mieux ! Mieux ! Mieux ! Mieux ! »
  5. Au dernier « Mieux ! », les louveteaux baissent la main gauche de manière à former le salut.
  6. Au repos, les louveteaux cessent de saluer et attendent les indications de la maîtrise.
Louveteaux unionistes en 1953. ©EEUdF

« Le Grand Hurlement est une cérémonie, mais une cérémonie de petits garçons. Elle sera donc très courte, très bruyante, et prise très au sérieux. Il est l’expression corporative des sentiments de la Meute. Les Louveteaux arrivent et forment le cercle, selon l’usage qui leur est particulier. Au signal donné, ils s’accroupissent sur leurs talons, leurs mains entre les genoux, touchant la terre de leurs dix doigts. La tête bien relevée en arrière, ils crient de toutes leurs forces leur salutation au Chef, le Vieux Loup, l’Akela de Kipling ; et cette salutation est en même temps un renouvellement de leur promesse […] C’est une cérémonie vraiment sérieuse. Il exprime une foule de choses, depuis la simple joie d’être Louveteau, jusqu’aux souhaits de bienvenue à un visiteur, aux félicitations adressées à un nouveau sizenier. Plus intenses sont les sentiments de la Meute, et plus fort elle hurlera. Parfois aussi, le Hurlement est une promesse solennelle d’amendement, lorsque la Meute s’est relâchée et que le Louvetier a dû froncer les sourcils, parler d’un air très grave, et demander que cela change. On en peut tirer tout ce qu’on veut. »

Vera Barclay, traduit par le Père Sevin, éditions Spes, 1929

Notes et références


  1. ou « Oui ! de notre mieux !... »