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[[Fédération catholique des éclaireurs canadiens-français]] [[FCECF]
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La '''Fédération catholique des éclaireurs canadiens-français''' fut le premier mouvement scout dédié aux jeunes canadiens-français. Fondée en [[1928]], elle a fusionné, en [[1934]], avec les associations scoutes des diocèses de Trois-Rivières et Québec pour créer la [[Fédération des scouts catholiques de la Province de Québec.
La '''Fédération catholique des éclaireurs canadiens-français''' fut le premier mouvement scout dédié aux jeunes canadiens-français. Fondée en [[1928]], elle a fusionné, en [[1934]], avec les associations scoutes des diocèses de Trois-Rivières et Québec pour créer la [[Fédération des scouts catholiques de la Province de Québec.
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Le scoutisme francophone se développe de façon éparse, dans plusieurs diocèses, au Québec et ailleurs au Canada. Les nouvelles troupes choisissent de demeurer indépendantes, de s'affilier à la Fédération ou au CGC, ou encore de former des associations diocésaines. En [[1934]] et [[1935]], le [[Rodrigue Villeneuve|Cardinal Villeneuve]], archevêque de Québec, arrive à susciter l'unification du scoutisme francophone québécois, par la création, approuvée par le clergé catholique québécois, de la [[Fédération des scouts catholiques de la Province de Québec]], affiliée au CGC. L'entente de reconnaissance, qui sera contre-signée par [[Robert Baden-Powell|Baden-Powell]] lui-même<ref>En [[1935]], à l'occasion de ce voyage, le fondateur rendit notamment visite aux 2 000 scouts présents à l'École normale Jacques-Cartier.</ref>, stipule toutefois que la nouvelle Fédération exercera son mandat uniquement sur le territoire québécois : les unités scoutes francophones hors Québec doivent s'affilier à ce qui est devenu la ''Boy Scouts of Canada''. Au cours du quart de siècle suivant, le scoutisme francophone canadien développera, grâce à la FSCPQ, ses symboles, de ses programmes et de ses activités.
Le scoutisme francophone se développe de façon éparse, dans plusieurs diocèses, au Québec et ailleurs au Canada. Les nouvelles troupes choisissent de demeurer indépendantes, de s'affilier à la Fédération ou au CGC, ou encore de former des associations diocésaines. En [[1934]] et [[1935]], le [[Rodrigue Villeneuve|Cardinal Villeneuve]], archevêque de Québec, arrive à susciter l'unification du scoutisme francophone québécois, par la création, approuvée par le clergé catholique québécois, de la [[Fédération des scouts catholiques de la Province de Québec]], affiliée au CGC. L'entente de reconnaissance, qui sera contre-signée par [[Robert Baden-Powell|Baden-Powell]] lui-même<ref>En [[1935]], à l'occasion de ce voyage, le fondateur rendit notamment visite aux 2 000 scouts présents à l'École normale Jacques-Cartier.</ref>, stipule toutefois que la nouvelle Fédération exercera son mandat uniquement sur le territoire québécois : les unités scoutes francophones hors Québec doivent s'affilier à ce qui est devenu la ''Boy Scouts of Canada''. Au cours du quart de siècle suivant, le scoutisme francophone canadien développera, grâce à la FSCPQ, ses symboles, de ses programmes et de ses activités.
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Version du 26 août 2009 à 10:26

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Fédération catholique des éclaireurs canadiens-français FCECF

La Fédération catholique des éclaireurs canadiens-français fut le premier mouvement scout dédié aux jeunes canadiens-français. Fondée en 1928, elle a fusionné, en 1934, avec les associations scoutes des diocèses de Trois-Rivières et Québec pour créer la [[Fédération des scouts catholiques de la Province de Québec.

Historique

Contexte

Dès le début des années 1910, les premiers scouts canadiens-français se joignent aux unités anglophones du Canadian General Council de l'Association des scouts britanniques. La première troupe entièrement francophone nait à Ottawa, en 1918 : la 41e troupe Notre-Dame est elle aussi affiliée au CGC. À l'époque, c'est surtout l'opposition du clergé catholique au mouvement scout qui empêche ce dernier de prendre de l'expansion au chez les francophones canadiens.

Premières troupes

Foulard de la première troupe francophone québécoise

En 1924, l'instituteur Georges Sainte-Marie fait un pèlerinage à Lourdes au cours duquel il rencontre des scouts catholiques qui lui l'impressionneront au plus au point par leur foi et leur dévouement. Voyant l'impact positif que peut avoir le scoutisme sur les jeunes, il décide de fonder, dès l'année suivante, une première troupe dans la paroisse Saint-Antoine de Longueuil. Plutôt que de l'affiliée au CGC, il choisit de se faire parrainer par une troupe des Scouts de France, la 19e Paris de Gustave Daumas.

Les scouts de Longueuil firent la promesse suivante : « Sur mon honneur, avec la grâce de Dieu, je m'engage à servir de mon mieux Dieu, l'Église et la Patrie, à aider mon prochain en toutes circonstances, à observer la loi scoute. » Le premier foulard est blanc avec une bordure jaune, les couleurs vaticanes.

La même année, l'abbé Lionel Groulx, un des chefs de fil nationalistes de l'époque, rencontre un groupe de scouts anglophones près de sa maison d'été et est emballé par sa découverte. Il chargera le Père jésuite Adélard Dugré de réaliser une étude sur un éventuel scoutisme canadien-français. L'étude, publiée en mars 1926, conclue qu'un scoutisme canadiens-français et catholique est souhaitable, à condition de l'adapter et de ne pas l'affilier au mouvement anglophone.

Plus tard cette année-là, le Père Dugré confia aux frères Philippe et Guido Morel la tâche de former deux troupes sur l'île de Montréal. Guido fonda la première, le 13 septembre 1926, dans le quartier ouvrier Saint-Jean-Berchmans, dans l'est de la ville; son frère fonda la deuxième, sept jours plus tard, dans la paroisse plus aisée de l'Immaculée-Conception.

Une Loi scoute et une prière sont rédigés par l'abbé Groulx et le Père Dugré. La croix de Jérusalem chargée d'une feuille d'érable est choisie comme emblème, et Saint Tharcisius fut préféré à Saint Georges comme patron.

En 1928, forment la Fédération catholique des Éclaireurs canadiens-français, qui continuera de se développer dans les années suivantes.

En 1932, la première meute de louveteaux de Longueuil, s'adressant aux garçons de 8 à 11 ans, fut fondée par Jean-Marie Girouard.

Le scoutisme francophone se développe de façon éparse, dans plusieurs diocèses, au Québec et ailleurs au Canada. Les nouvelles troupes choisissent de demeurer indépendantes, de s'affilier à la Fédération ou au CGC, ou encore de former des associations diocésaines. En 1934 et 1935, le Cardinal Villeneuve, archevêque de Québec, arrive à susciter l'unification du scoutisme francophone québécois, par la création, approuvée par le clergé catholique québécois, de la Fédération des scouts catholiques de la Province de Québec, affiliée au CGC. L'entente de reconnaissance, qui sera contre-signée par Baden-Powell lui-même[1], stipule toutefois que la nouvelle Fédération exercera son mandat uniquement sur le territoire québécois : les unités scoutes francophones hors Québec doivent s'affilier à ce qui est devenu la Boy Scouts of Canada. Au cours du quart de siècle suivant, le scoutisme francophone canadien développera, grâce à la FSCPQ, ses symboles, de ses programmes et de ses activités.




Association des scouts du Canada Cet article fait partie de la série
Association des scouts du Canada
Association des scouts du Canada
Président : Jean-François Champagne
Commissaire national : Christian Perreault
Commissaire2 : (aucun)
Tranches d'âge : CastorsHirondellesLouveteauxExploratricesÉclaireursIntrépidesPionniersScouts-aînés
Organes : {{{organes}}}
Évènements : Les États généraux
Centres : {{{centres}}}
Publications : Meute en chasseCimesViens explorer!Scouts un jour!AzimutsToutes les publications...
Histoire : Histoire du scoutisme au CanadaLes commissaires nationauxLes présidentsLes aumôniers nationaux
Associations adhérentes : {{{adhérents}}}
Personnalités : {{{personnalités}}}
Les promessesLa LoiFormation des adultes


  1. En 1935, à l'occasion de ce voyage, le fondateur rendit notamment visite aux 2 000 scouts présents à l'École normale Jacques-Cartier.