« Pierre Joubert » : différence entre les versions

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Pierre Joubert est un dessinateur français né le 27 juin 1910 à Paris et fait ses études à l'École des arts appliqués.
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'''Pierre Joubert''' est un dessinateur français spécialisé dans le scoutisme, né le [[27 juin]] [[1910]] à Paris et mort à La Rochelle, le [[13 janvier]] [[2002]], à l'âge de 91 ans. Il a été dès ses 14 ans élève de l'École des arts appliqués à Paris.  


Il a principalement collaboré à des revues scoutes (La Revue des [[Scouts de France]] et La Revue des [[Fédération du Scoutisme Européen|Scouts d'Europe]]) ainsi qu'à l'illustration des couvertures des volumes de la collection Marabout Junior, aux éditions Marabout, où a été publiée la majeure partie des aventures de Bob Morane. D'abord élève de l'École des arts appliqués, il travaille ensuite à la revue « L'Illustration », mais son travail reste très lié aux éditions Alsatia et à sa non moins célèbre collection « [[Signe de piste|Signe de Piste]] ». Il illustre ainsi les plus grands noms de la littérature scoute : [[Guy de Larigaudie]], [[Jean-Louis Foncine]], [[Serge Dalens]] (''[[Le prince Eric]]'') et bien d'autres.
== Parcours scout ==


Mais son œuvre ne se limite pas à cela et il a également écrit plusieurs livres sur de nombreux sujets (autobiographie, l'héraldique), et dessiné de nombreuses illustrations à caractère religieux et historique, des couvertures de livres, des calendriers etc.
En [[1924]], entraîné par un ami, il découvre par hasard le [[scoutisme]] à la troupe 14{{e}} Paris. Lors d'une sortie, son chef de troupe déclare qu'"un trésor est caché dans la région". "C'est à partir de cet instant, en entendant cette phrase, le 12 novembre 1925, vers dix heures trente, en forêt de Meudon, que j'ai eu l'impression très nette que j'allais rester scout" confiera-t-il plus tard.


Il ne cachait pas avoir été camelot du roi dans les années 1930. On lui attribua, à cause d'un bref passage par Vichy durant la Seconde Guerre mondiale, un penchant pour l'extrême-droite politique et religieuse, mais ces idées n'étaient pas les siennes. Fervent défenseur et adepte de l'idéal chevaleresque, il créa par ses dessins un certain style d'adolescent, fougueux, aventurier et plein d'espoir. Corps élancé, chevelure en bataille étaient les caractéristiques de ces dessins dont il avait seul le secret.
En [[1927]], le Commissaire National Éclaireur [[Paul Coze]] le remarque dans un [[camp-école]] à [[Chamarande (centre de formation)|Chamarande]] , où il faisait partie des [[Lévriers]], et l'embauche comme illustrateur de la revue ''[[Scout (revue)|Scouts de France]]''.  


Sa carrière a duré près de 77 ans, au cours de laquelle il a dessiné plus de 15 000 oeuvres
En [[1928]], il est assistant chef de troupe.


Pierre Joubert est mort à La Rochelle, le 13 janvier 2002, à l'âge de 91 ans.
En [[1931]], le 16 décembre, il reçoit la [[Médaille Bayard]] ''pour sa collaboration aussi dévouée qu'excellente qu'il accorde depuis plusieurs années à la revue [[Scout (revue)|Le Scout de France]].''
 
En [[1934]], il devient illustrateur officiel du mouvement.
 
Il est nommé CT à la 14{{e}} Paris en juin [[1937]].
 
Dans les années 60, au moment des réformes pédagogiques, il démissionne de l'équipe nationale et rejoint les [[Association des guides et scouts d'Europe|scouts d'Europe]] pour lesquels il continue de dessiner jusqu'en [[1979]]. Son fils, Michel (décédé le [[9 mars]] [[2016]]), futur architecte naval, fut également un opposant déclaré.
 
Il aurait été totémisé ''Epagneul Taciturne''.
 
== Illustration ==
 
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image:Album Hi-Ta 031b.jpg|'''15-17 septembre 1927 - Pierre Joubert'''.
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== Œuvre ==
 
[[Image:Le prince Eric.JPG|thumb|left|200px|Couverture d'un roman de Serge Dalens, par Pierre Joubert]]
[[Image:Calendrier AGSE 1978.jpg|thumb|right|Illustration d'un calendrier des Scouts d'Europe, par Pierre Joubert]]
Ses principaux travaux restent très lié à la célèbre collection « [[Signe de Piste]] ». Il illustre ainsi les plus grands noms de la littérature scoute : [[Guy de Larigaudie]], [[Jean-Louis Foncine]], [[Serge Dalens]] (''[[Le prince Eric|Le Prince Éric]]''), et bien d'autres. Il a aussi dessiné dans de nombreuses revues scoutes et notamment la revue des [[Scouts de France]] et celle des [[Fédération du Scoutisme Européen|Scouts d'Europe]]. Ses dessins ont aussi illustré les calendriers des [[Scouts de France|SDF]] mais aussi des [[Éclaireurs de France|EDF]], des [[Éclaireuses et éclaireurs unionistes de France|EUF]] et même de mouvements scouts belges et canadiens.
 
Au sein des Scouts de France, il est à l'origine de la [[fleur de lys]] utilisée à partir de 1940. Celle-ci remplace le [[trèfle]] du [[Jacques Sevin|père Sevin]]. Il a aussi redessiné l'[[étendard]] SdF, celui-ci passant d'un fond vert uni à une croix blanche sur un fond vert.
 
Mais son œuvre ne se limite pas au scoutisme, il a illustré la revue ''L'Illustration'', dessiné des couvertures des volumes de la collection Marabout Junior, où a été publiée la majeure partie des aventures de Bob Morane. Il a également écrit plusieurs livres sur de nombreux sujets (autobiographie, l'héraldique), et réalisé de nombreuses images à caractère religieux et historique. Il a travaillé pour des maisons d'édition aussi différentes que Gautier-Languereau, les Presses de la Cité, Hachette, Ouest-France, le Seuil, les Editions Maritimes et d'Outre-Mer, Perrin, Glénat, Fleurus, Spes, Temps Futur, La Table Ronde, Albin Michel, Presse Pocket, Mame, Plon, Marabout… et pour des journaux aussi divers que Cœur Vaillant et Jeunes Années Magazine, Bayard et Métal Hurlant, Lisette et Marine nationale ...
 
Il a publié son premiers dessin à 17 ans et  s'est arrêté de dessiner en 2000, à 90 ans. Sa carrière de près de 77 ans lui a permis de dessiner plus de 15 000 œuvres.
 
A de maintes reprises, il n'hésitait pas à donner fort aimablement son autorisation d'utiliser l'un ou l'autre de ses anciens dessins pour une exposition, notamment, "afin que ceux-ci ne sombrent pas dans l'oubli" disait-il.
 
== Style et idées ==
 
Il ne cachait pas avoir été proche des ''Camelots du Roy'' dans les années [[1930]]. On lui attribua, à cause d'un bref passage par Vichy durant la Seconde Guerre mondiale (où se trouvait alors temporairement le QG des Scouts de France, son employeur officiel), un penchant pour l'extrême-droite politique et religieuse, mais ces idées n'étaient pas les siennes. Fervent défenseur et adepte de l'idéal chevaleresque, il créa par ses dessins un certain style d'adolescent, fougueux, aventurier et plein d'espoir. Corps élancé, chevelure en bataille étaient les caractéristiques de ces dessins dont il avait seul le secret.


== Liens externes ==
== Liens externes ==
* Site non officiel sur les éditions Signe de Piste : http://www.sdp-livres.com/
* http://signedepiste.fr/
* Site officiel ayant pour vocation la promotion de l'œuvre du dessinateur : http://pierrejoubert.site.free.fr/
* Site non officiel sur les éditions Signe de Piste : http://www.sdp-livres.com
 
* source : [http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Joubert Article Pierre Joubert sur Wikipédia]


(source : [[http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Joubert Wikipedia]])
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[[Catégorie:Personnalités]]
[[en:Pierre Joubert]]
[[Catégorie:Romans scouts]]
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[[it:Pierre Joubert]]

Dernière version du 27 juin 2022 à 11:11

Pierre Joubert est un dessinateur français spécialisé dans le scoutisme, né le 27 juin 1910 à Paris et mort à La Rochelle, le 13 janvier 2002, à l'âge de 91 ans. Il a été dès ses 14 ans élève de l'École des arts appliqués à Paris.

Parcours scout[modifier | modifier le wikicode]

En 1924, entraîné par un ami, il découvre par hasard le scoutisme à la troupe 14e Paris. Lors d'une sortie, son chef de troupe déclare qu'"un trésor est caché dans la région". "C'est à partir de cet instant, en entendant cette phrase, le 12 novembre 1925, vers dix heures trente, en forêt de Meudon, que j'ai eu l'impression très nette que j'allais rester scout" confiera-t-il plus tard.

En 1927, le Commissaire National Éclaireur Paul Coze le remarque dans un camp-école à Chamarande , où il faisait partie des Lévriers, et l'embauche comme illustrateur de la revue Scouts de France.

En 1928, il est assistant chef de troupe.

En 1931, le 16 décembre, il reçoit la Médaille Bayard pour sa collaboration aussi dévouée qu'excellente qu'il accorde depuis plusieurs années à la revue Le Scout de France.

En 1934, il devient illustrateur officiel du mouvement.

Il est nommé CT à la 14e Paris en juin 1937.

Dans les années 60, au moment des réformes pédagogiques, il démissionne de l'équipe nationale et rejoint les scouts d'Europe pour lesquels il continue de dessiner jusqu'en 1979. Son fils, Michel (décédé le 9 mars 2016), futur architecte naval, fut également un opposant déclaré.

Il aurait été totémisé Epagneul Taciturne.

Illustration[modifier | modifier le wikicode]

Œuvre[modifier | modifier le wikicode]

Couverture d'un roman de Serge Dalens, par Pierre Joubert
Illustration d'un calendrier des Scouts d'Europe, par Pierre Joubert

Ses principaux travaux restent très lié à la célèbre collection « Signe de Piste ». Il illustre ainsi les plus grands noms de la littérature scoute : Guy de Larigaudie, Jean-Louis Foncine, Serge Dalens (Le Prince Éric), et bien d'autres. Il a aussi dessiné dans de nombreuses revues scoutes et notamment la revue des Scouts de France et celle des Scouts d'Europe. Ses dessins ont aussi illustré les calendriers des SDF mais aussi des EDF, des EUF et même de mouvements scouts belges et canadiens.

Au sein des Scouts de France, il est à l'origine de la fleur de lys utilisée à partir de 1940. Celle-ci remplace le trèfle du père Sevin. Il a aussi redessiné l'étendard SdF, celui-ci passant d'un fond vert uni à une croix blanche sur un fond vert.

Mais son œuvre ne se limite pas au scoutisme, il a illustré la revue L'Illustration, dessiné des couvertures des volumes de la collection Marabout Junior, où a été publiée la majeure partie des aventures de Bob Morane. Il a également écrit plusieurs livres sur de nombreux sujets (autobiographie, l'héraldique), et réalisé de nombreuses images à caractère religieux et historique. Il a travaillé pour des maisons d'édition aussi différentes que Gautier-Languereau, les Presses de la Cité, Hachette, Ouest-France, le Seuil, les Editions Maritimes et d'Outre-Mer, Perrin, Glénat, Fleurus, Spes, Temps Futur, La Table Ronde, Albin Michel, Presse Pocket, Mame, Plon, Marabout… et pour des journaux aussi divers que Cœur Vaillant et Jeunes Années Magazine, Bayard et Métal Hurlant, Lisette et Marine nationale ...

Il a publié son premiers dessin à 17 ans et s'est arrêté de dessiner en 2000, à 90 ans. Sa carrière de près de 77 ans lui a permis de dessiner plus de 15 000 œuvres.

A de maintes reprises, il n'hésitait pas à donner fort aimablement son autorisation d'utiliser l'un ou l'autre de ses anciens dessins pour une exposition, notamment, "afin que ceux-ci ne sombrent pas dans l'oubli" disait-il.

Style et idées[modifier | modifier le wikicode]

Il ne cachait pas avoir été proche des Camelots du Roy dans les années 1930. On lui attribua, à cause d'un bref passage par Vichy durant la Seconde Guerre mondiale (où se trouvait alors temporairement le QG des Scouts de France, son employeur officiel), un penchant pour l'extrême-droite politique et religieuse, mais ces idées n'étaient pas les siennes. Fervent défenseur et adepte de l'idéal chevaleresque, il créa par ses dessins un certain style d'adolescent, fougueux, aventurier et plein d'espoir. Corps élancé, chevelure en bataille étaient les caractéristiques de ces dessins dont il avait seul le secret.

Liens externes[modifier | modifier le wikicode]