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Marise Arnaud est née Marie-Elisabeth Fischbacher le [[28 mars]] [[1908]] à Meudon. Elle est décédée le [[20 février]] [[2001]] à Paris (15<sup>ème</sup>).  
Marise Arnaud est née Marie-Elisabeth Fischbacher le [[28 mars]] [[1908]] à Meudon. Elle est décédée le [[20 février]] [[2001]] à Paris (15<sup>ème</sup>).  


D'abord éclaireuses à Paris-Batignolles avec Hélène Léo, elle est partie aux Etats-Unis puis a fait des études de puéricultrice-infirmière-jardinière d'enfants.
A 16 ans, elle part aux USA pendant un an et c'est quand elle revient qu'elle entre aux Eclaireuses Unionistes de la [[FFE]] avec [[Les Courmettes|Hélène Léo]], amie et cheftaine des Batignoles. Parallèlement elle fait des études de puéricultrice-infirmière et de jardinière d'enfants. Et elle ouvre une petite école.


Elle devint cheftaine des [[EA]] de Paris-Naples puis commissaire de la région Ile de France aux [[FFE]] de 1934 à 1938. Elle avait beaucoup d'imagination et se plaisait à organiser toutes sortes d'activités. Son totem était "Pouliche-nez-au-vent", mais elle n'aimait pas vraiment d'être dénommée ainsi.
Elle devint cheftaine des [[EA]] de Paris-Naples puis commissaire de la région Ile de France aux [[FFE]] de 1934 à 1938. Elle tenait à réunir les cheftaines des trois sections pour les formations. Totèmisée "Pouliche-nez-au-vent", elle avait beaucoup d'imagination et se plaisait à organiser toutes sortes d'activités.  


Elle fût l'épouse d'[[Eugène Arnaud]] et avec lui elle reçut Lord et Lady [[Baden Powell]] le 12 et 13 décembre [[1936]] à Paris pour l'anniversaire des 25 ans du scoutisme en France.
Elle a rencontré [[Eugène Arnaud]] dans le Scoutisme et, avec lui, elle reçut Lord et Lady [[Baden Powell]] le 12 et 13 décembre [[1936]] à Paris pour l'anniversaire des 25 ans du scoutisme en France.


Avec Eugène, Hélène Léo et "Caribou", elle a participé au lancement des [[CEMEA]] afin de diffuser les "méthodes actives".
Avec Eugène, Hélène Léo et "Caribou", elle a participé au lancement des [[CEMEA]] afin de diffuser les "méthodes actives".
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Comme [[commissaire]] de district de Paris, elle emmena un groupe d'éclaireuses de la FFE au camp d'été de Warren Beach.
Comme [[commissaire]] de district de Paris, elle emmena un groupe d'éclaireuses de la FFE au camp d'été de Warren Beach.


Pendant la guerre elle dirigea avec sa mère une maison qui accueillait des réfugiés politiques espagnols à Andernos, son mari Eugène étant prisonnier en Allemagne. Pendant ces périodes difficiles, elle s'occupa d'enfants réfugiés dans divers lieux (Lyon, St Maurice de Remens, Talloires, Rosans) en cachant également des Hongrois, des juifs et des Polonais. Puis elle alla rejoindre son mari de retour de captivité à Vichy et y retrouva le scoutisme ainsi que les éclaireurs de France.  
Pendant la guerre elle dirigea avec sa mère une maison qui accueillait une cinquantaine d'enfants avec pour personnel des familles de réfugiés politiques espagnols à Andernos. Durant ces périodes difficiles, sans nouvelles de son mari, elle s'occupa d'enfants réfugiés dans divers lieux (St Maurice de Remens, Talloires, Rosans) en cachant toujours une dizaine d'enfants juifs ainsi que du personnel chassés de leur pays Hongrois et Polonais. Au retour de captivité de son mari, ils partent à Vichy pour reprendre les activités scoutes. Et elle se consacre à élever une famille de cinq enfants en quelques années.
[[Image:Marise_et_Eugène_Arnaud.jpg|left|200px|thumb|Marise et Eugène à La Gaude]]
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Après la guerre elle se consacra à sa surtout de sa famille mais, passionnée de littérature pour les enfants, continua à donner des cours à des Jardinières d'enfants.
Après la guerre elle se consacra à sa surtout de sa famille mais, passionnée de littérature pour les enfants, continua à donner des cours à des Jardinières d'enfants.


A La Gaude (Alpes-maritimes) où elle passa une partie de sa vie, elle fût à l'origine de la création de plusieurs associations : le Club rencontre, la Bibliothèque et une revue municipale titrée Alagauda.
A La Gaude (Alpes-maritimes) à partir de 1968, elle fût à l'origine de la création de plusieurs associations : le Club rencontre, la Bibliothèque et la revue municipale titrée Alagauda.


Elle a été à l'origine de la reprise du [[Debrouillum Tibi]] (D.T.) qui devient la revue des anciennes FFE.
Elle a été à l'origine de la reprise du [[Debrouillum Tibi]] (D.T.) qui devient la revue des anciennes FFE.


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Dernière version du 12 février 2023 à 15:17

Marise Arnaud est née Marie-Elisabeth Fischbacher le 28 mars 1908 à Meudon. Elle est décédée le 20 février 2001 à Paris (15ème).

A 16 ans, elle part aux USA pendant un an et c'est quand elle revient qu'elle entre aux Eclaireuses Unionistes de la FFE avec Hélène Léo, amie et cheftaine des Batignoles. Parallèlement elle fait des études de puéricultrice-infirmière et de jardinière d'enfants. Et elle ouvre une petite école.

Elle devint cheftaine des EA de Paris-Naples puis commissaire de la région Ile de France aux FFE de 1934 à 1938. Elle tenait à réunir les cheftaines des trois sections pour les formations. Totèmisée "Pouliche-nez-au-vent", elle avait beaucoup d'imagination et se plaisait à organiser toutes sortes d'activités.

Elle a rencontré Eugène Arnaud dans le Scoutisme et, avec lui, elle reçut Lord et Lady Baden Powell le 12 et 13 décembre 1936 à Paris pour l'anniversaire des 25 ans du scoutisme en France.

Avec Eugène, Hélène Léo et "Caribou", elle a participé au lancement des CEMEA afin de diffuser les "méthodes actives".

Comme commissaire de district de Paris, elle emmena un groupe d'éclaireuses de la FFE au camp d'été de Warren Beach.

Pendant la guerre elle dirigea avec sa mère une maison qui accueillait une cinquantaine d'enfants avec pour personnel des familles de réfugiés politiques espagnols à Andernos. Durant ces périodes difficiles, sans nouvelles de son mari, elle s'occupa d'enfants réfugiés dans divers lieux (St Maurice de Remens, Talloires, Rosans) en cachant toujours une dizaine d'enfants juifs ainsi que du personnel chassés de leur pays Hongrois et Polonais. Au retour de captivité de son mari, ils partent à Vichy pour reprendre les activités scoutes. Et elle se consacre à élever une famille de cinq enfants en quelques années.

Marise et Eugène à La Gaude


Après la guerre elle se consacra à sa surtout de sa famille mais, passionnée de littérature pour les enfants, continua à donner des cours à des Jardinières d'enfants.

A La Gaude (Alpes-maritimes) à partir de 1968, elle fût à l'origine de la création de plusieurs associations : le Club rencontre, la Bibliothèque et la revue municipale titrée Alagauda.

Elle a été à l'origine de la reprise du Debrouillum Tibi (D.T.) qui devient la revue des anciennes FFE.