Groupe EEUdF Montauban

De Scoutopedia
LOGO MINIS ENJ.svg    En France, ce groupe fait partie d'un des dix mouvements pratiquant officiellement l'accueil de scoutisme.
Montauban - "Casalis-Salvané"

Qui ne risque rien n'est rien

Qui ne risque rien n'est rien
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Groupe mixte

Fondation : 1913
Fondateurs : Alfred-Eugène Casalis
Fermeture : {{{fermeture}}}
Chef(s) actuel(s) : Lagard
Coordonnées
Adresse : Montauban
Téléphone :
E-mail :
[mailto: ]
Site web :
http://eeudfmontauban.blogspot.com
Unités
  • Meute




Présentation historique

Casalis - Salvané

1913 - 1916: La création

Le Tarn voit naître des troupes d'éclaireurs unionistes entre 1912 et 1913. La troupe de Montauban est au niveau national, la 53e. C'est un étudiant en théologie, Alfred-Eugène Casalis, qui l'officialisa le 30 novembre 1913.

« Pendant les vacances de Noël[1], les éclaireurs unionistes de Montauban sont allés passer deux jours à Caylus (Lot-et-Garonne). « Ils sont arrivés à Caylus, samedi soir à 9h; ils ont été reçus à la gare par la Municipalité et conduits à la Mairie, où ils ont pris le repas du soir et passé la nuit. Le réveil a été matinal. À 8h-et-quart a eu lieu le départ pour Loze, et c'est avec une allure martiale que nos braves Boys-Scouts ont traversé Caylus pour aller faire des exercices de montagne, traversées de ruisseaux par câbles, etc. Après un dîner champêtre sur la place de Loze, la petite Troupe est rentrée à Caylus à 6 heures. Le Chef de Troupe a voulu montrer encore l'entraînement habituel de ses éclaireurs et a donné l'alerte à 7h. C'est avec empressement que tous ont répondu à l'appel et sont partis gaiement en marche jusqu'à 10h du soir. Ils se sont ensuite rendu chez M. Cazaban, Conseiller Municipal, qui les avait invités à prendre un rafraîchissement, ne voulant pas les laisser partir sans leur dire un cordial adieu, et les remercier d'avoir bien voulu venir dans la cité caylusienne, où ils ont pu apprécier notre camp d'instruction si recherché et prendre un peu contact avec les militaires que nous avons actuellement.» (d'après un journal local)[2]  »

Le 14 juillet 1916, la troupe forte de 9 patrouilles et de 60 éclaireurs reçoit en présence des autorités civiles et militaires son drapeau tricolore.

1916 - 1918: La fin de la Grande Guerre

« Les Troupes d’Éclaireurs Unionistes, qui ont une équipe de foot-ball et qui voudraient jouer amicalement contre le « Scouting-Club Montalbanais », sont priées d'écrire au Second de Patrouille Georges Piquenal, rue Armand Fallières, à Montauban. »

L’Éclaireur Unioniste, 3e année, numéro 1, janvier 1916 p.8.

Une patrouille de pionniers de Montauban apparaît en couverture et en article dans L'Eclaireur Unioniste de février 1917 (n°2, 4e année). La même année, le Chef de Patrouille Macabiau reçoit le diplôme jaune.[3]

Le guerre de 14-18 fera hélas cinq victimes dans les rangs de la troupe:

  • Alfred-Eugène Casalis, fondateur de la troupe, décédé en mai 1915 en montant à l'assaut
  • E. Samain, éclaireur, décédé le 18 février 1916 à Perryse
  • Lemoine, chef de Patrouille, torpillé à bord du Danton
  • R. Mondain, chef de patrouille, décédé le 27 mai 1918 devant Verdun
  • J. Benoit, chef de troupe, grièvement blessé; a reçu la médaille militaire

1928 - 1939 De Salvané à la Seconde Guerre

Le 15 juillet 1928 au camp de Lacanau, le chef de troupe, Joseph Salvané (Renard bleu) donne sa vie en sauvant deux éclaireurs de la noyade.

La troupe nouvellement baptisée Casalis-Salvanè se distingue tout particulièrement au cours des inondations de mars 1930 qui ravagèrent le département : la troupe organisa immédiatement et de manière autonome les premiers secours. Les éclaireurs étaient confrontés au danger et à la mort en permanence. Après une semaine d'efforts acharnés, c'est harassée et fourbue que la troupe se retire sous l'admiration et la reconnaissance des pompiers et des autorités. Elle participe ensuite au déblaiement du petit village de Lizac, enfoui sous les décombres, et œuvre avec la Croix Rouge pour secourir les sinistrés.

« […] En deux jours, avec une dizaine d'E.U. et quatre S.d.F., j'ai déblayé cinq cents mètres de rues. Autour de nous les maisons s'écroulaient et les dangers étaient si grands que j'avais placé derrière la troupe un observateur spécialement chargé de surveiller le haut des maisons. Outre cela, les petits E.U. furent employés : 1re liaisons, 2e transports des dépêches, 3e aide aux pompiers pour manœuvrer les pompes afin de vider les caves, 4e faire fonctionner la soupe populaire, 5e plusieurs E.U. pour aller travailler de jour et de nuits à l'usine des eaux, 6e service d'ordre dans le dispensaire de la Croix Rouge, 7e service de réquisition des chambres et du ravitaillement.

Je tiens à signaler l'attitude particulière de deux C.P., Muller et Walther qui sont allés chercher dans un village en ruine sept noyés et les ont mis en bière. Ces deux types ont été pour moi des aides précieux à cause de leur courage, de leur force morale, et aussi de l'exemple vraiment scout qu'ils ont donné. Un homme a été sorti des décombres et ranimé par les soins de De Molle, un chef scout de France, bloqué comme moi à Montauban; à ce propos je peux signaler l'attitude de sept à huit S.d.F. qui ont collaboré avec nous d'une façon épatante. Étant le plus âgé des chefs, j'ai pris la direction des opérations et je n'ai eu qu'à me louer d'eux. La Fraternité Éclaireur n'est pas un vain mot, je l'assure bien.[...]

Nous avons eu une semaine tellement dure que la troupe est fourbue. Depuis hier au soir nous nous sommes retirés des services publics avec tous les honneurs qu'on pouvait nous accordés. Etant bouclés à Montauban puisque les voies ferrés sont coupés, je fais un effort pour reposer mes garçons [...]  »

Rapport du Chef de Troupe Serre, Journal des Éclaireurs du 15 mars 1930.
 
Pétain en voyage officiel à Montauban le 7 novembre 1940.

Le 25 mai 1930, la troupe fait une sortie aux Grottes de Bruniquel. A la Pentecôte se fera le bilan des chefs et un culte à la Faculté par le Pasteur Causse (aumônier du groupe)[4].

En juin, le groupe de Montauban compte une meute (environ 2 ou 3 sizaines), une troupe de 4 patrouilles (loups, antilopes, aigles, cerf), un clan routiers et une équipe de compagnons routiers. Les Routiers ont été créé durant les inondations[4]. Le Pasteur Jean de Mondenard a fait ses années d'éclaireur et de routier à Montauban à cette époque (il étudiait à l'institut Jean Calvin). Il sera l'un des quatre délégués de Montauban au Conseil de Bordeaux.

1936 : participation au premier camp national E.U. à Walbach. En 1938, Jacques Dalbis devient Chef de troupe adjoint.

1939 - 1945 La Seconde Guerre mondiale

Le 7 novembre 1940, le chef de l’État Français Phillipe Pétain visite Montauban et passe en revue la troupe.

La guerre de 1939-1945 fera encore deux victimes dans la troupe :

  • G. Soulié, éclaireur de la patrouille des renards, mort au combat pendant l'été 1944
  • Metzger, chef de la patrouille des cerfs, Alsacien enrôlé de force, disparu en Russie

1946 - 1983: De l'apogée à la fermeture

« L'Alsace a accueilli Montauban. Accompagné de la patrouille de Cahors, notre troupe est allé camper cet été en Alsace. Le retard de l'arrivée des caisses à matériel obligea les campeurs à se tirer d'affaire par eux-mêmes. Et les novices gardent un souvenir particulier de ces nuits à la belle étoile. Bagarres aux foulards dans les forêts de sapins et les ruines d'un vieux bourg. Trois nouveaux totémisés furent reçus parmi les sachems. Et comme on ne peut pas être en Alsace sans la visiter, aucun des campeurs n'oubliera Strasbourg, ni Colmar, ni le mont Sainte-Odile, ni Ribeauvillé... Et c'est d'un cœur reconnaissant que tous dirent à Dieu : Merci ! »

En 1947, deux patrouilles prennent part au VIe jamboree, à Moisson, France.

En juin 1948, Jean Dalbis devient Chef de troupe adjoint. Franck Sneed est nommé Chef de troupe en 1949. En 1957, Pierre Mercoiret devient Chef de troupe adjoint. En 1959, Jacques Philip devient Conseiller de groupe avec Eliane Raynaud et Denise de Peretti della Rocca comme cheftaines de meute (deux meutes ?). Le chef de troupe devient Jacques Maillard. 1961 : participation au 3e camp national E.U. à Malzieu (Lozère). En 1960, François Balestié devient chef de troupe adjoint (le chef de troupe étant toujours Jacques Maillard). En 1963, le chef d'équipe (routiers) devient André Balestié.

Dans l'année 1970, le groupe suit les orientations de la Fédération des Éclaireuses et Éclaireurs Unionistes de France. Le groupe disparaît progressivement pendant les 13 ans qui suivent et est dissout en 1983.

1986 - 2005: Dissidence et difficultés

En 1986, un chef originaire de Paris-Passy, Jean-Fred Berger (Ourson modeste et bon vivant) et son épouse Régine (Zibeline), viennent à Montauban et recréent aussitôt un groupe unioniste (troupe, compagnie, meute). D'anciens chefs montalbanais lui transmettent les traditions qui avaient été conservées intactes dans l'attente de la reprise.

La troupe quitte la FEEUF en 1991 et rejoint l'Association française de scoutisme unioniste (mouvement rattaché à la FEE), mais, l'année suivante, faute de chefs, elle doit interrompre ses activités pour ne les reprendre qu'en 1996.

La troupe participera au point d'orgue que fut le jamboree ESG en 2000. Après la dissolution de l'AFSU, fin 2002, le groupe perdurera encore quelques années sous le nom de SUM (scoutisme unioniste montalbanais) rattaché directement à la FEE, avant de s'essouffler.

2007 à aujourd'hui

A l'occasion du Centenaire du scoutisme, la troupe de Montauban est rouverte mais au sein des EEUdF cette fois-ci. Le chef de troupe était alors Emmanuel Meyrieux assisté des frères Jean et Benjamin Lagard. Les activités de la troupe s'arrêtèrent de nouveau lorsque les frères Lagard décidèrent de monter une meute. En 2012, la troupe devrait reprendre ces activités.

Liste des chefs de troupes

A quelques rares exceptions, les mandats allaient de octobre à septembre de l'année suivante.

  • 1913 - 1914 : Alfred Casalis (CT)
  • 1915 - 1917 : Pierre Garrisson (CT) et Gaston Garrisson (CTa)
  • 1917 - 1918 : (?) Jean Benoît (CT)
  • 1918 - 1919 : (?)
  • 1919 - 1920 : (?) Pélican (CT)
  • 1920 - 1921 : (?)
  • 1921 - 1923 : Jean Bordreuil Cigogne soupirante (CT)
  • 1923 - 1924 : André de Robert Cerf subtil (CT) et Pierre Loux Sanglier solitaire (CTa)
  • 1924 - 1925 : Pierre Loux Sanglier solitaire (CT)
  • 1925 - 1926 : (?) Robert de Ferre (CT)
  • 1926 - 1928 : Joseph Salvanè Renard bleu (CT)
  • 1928 - 1929 : Jacques Gariou (CT)
  • 1929 - 1930 : Georges Serr (CT), Jean de Mondenard Tigre hargneux (CTa) et Théodore Leuba (CTa)
  • 1930 - 1931 : Jean de Mondenard Tigre hargneux (CT), Jean Causse (CTa)
  • 1931 - 1932 : Jean de Mondenard Tigre hargneux (CT)
  • 1932 - 1933 : Henri Gennatas Héron paisible (CT)
  • 1933 - 1934 : (?) René Richard Zèbre rieur (CT)
  • 1934 - 1935 : (?) René Richard Zèbre rieur (CT), (?) Mangouste énigmatique (CTa)
  • 1935 - 1936 : Ernest Barblan (CT), (?) Mangouste énigmatique (CTa), (?) Claude Gennatas (CTa) et Pau Gardiol (CTa)
  • 1936 - 1937 : Louis Legriel (CT)
  • 1937 - 1939 : Jacques Dalbis Pélican léthargique (CTa)
  • 1939 - 1940 : Jacques Dalbis Pélican léthargique (ff. CT[5])
  • 1940 - 1941 : Jacques Dalbis Pélican léthargique (CT) et Jacques Philip Coucou tapageur (CTa)
  • 1941 - 1942 : Jacques Dalbis Pélican léthargique (CT), Jacques Philip Coucou tapageur (CTa) et Jean-François Blaser (CTa)
  • 1942 - 1943 : Jacques Dalbis Pélican léthargique (CT)
  • 1943 - 1945 : Jacques Dalbis Pélican léthargique (CT) et Gaston Malvy Toto (CTa)
  • 1945 - 1946 : Marc Sneed Yack impétueux (CT)
  • 1946 - 1947 : Alain Teissie-Solier Pécari pétulant (CT)
  • 1947 - 1948 : (?) Jean Roux Renard rusé (CT)
  • 1948 - 1949 : Jean Dalbis (CTa)
  • 1949 - 1950 : Franck Sneed Castor sarcastique (CT)
  • ...
  • 1952 - 1953 : Jean-Paul Peyronel (CT)
  • 1953 - 1955 : Alfred Westfal Loup (CT)
  • 1955 - 1956 : Pierre Bordreuil Cerf (CT)
  • ...
  • 1957 - 1958 : Pierre Mercoiret (CTa) et André Roth (CTa)
  • 1958 - 1959 : Jacques Maillard Ibis (CT)
  • 1959 - 1960 : Jacques Maillard Ibis (CT) et Francis Balestie Okapi pondéré (CTa)
  • 1960 - 1961 : Francis Balestie Okapi pondéré (CT)
  • 1961 - 1962 : Francis Balestie Okapi pondéré (CT) et Georges Philip Loriot serviable (CTa)
  • 1962 - 1963 : Francis Balestie Okapi pondéré (CT)
  • 1963 - 1964 : Georges Philip Loriot serviable (CT), Alain Bertrand Ouistiti farfelu (CTa) et Michel Clavel (CTa)
  • 1964 - 1966 : Georges Philip Loriot serviable (CT)
  • 1966 - 1967 : Alain Bertrand Ouistiti farfelu (CT)
  • ...

Année 1970 : le groupe disparaît progressivement pendant les 13 ans qui suivent et est dissout en 1983.

  • 1982 - 1983 : Laurent Guiraud, Éric Goubier et Jean-Claude Goubier

En 1986, le groupe est recréé par Jean-Fred Berger et sa femme.

  • 1986 - 1987 : Jean-Fred Berger Ourson modeste et bon vivant' (CT), Michel Martinez Cougar lucide (CTa)
  • 1987 - 1990 : Michel Martinez Cougar lucide (CTa)
  • ...
  • 1991 - 1992 : Ruben Sartori Caribou tenace (ff. CT[5]), Jean-Pierre Verdeil Markhor travailleur (ff CTa[5])

1992, Arrêt de la troupe

1996, reprise troupe A.F.S.U.

  • 1996 - 1998 : Ruben Sartori Caribou tenace (CT) et Jean-Pierre Verdeil Markhor travailleur (CTa)
  • 1998 - 1999 : Ruben Sartori Caribou tenace (CT) et David Sartori Tayra aimable (CTa)
  • 1999 - 2001 : Ruben Sartori Caribou tenace (CT) et Nathanaël Boutry (CTa)
  • 2001 - 2003 : Ruben Sartori Caribou tenace (CT) et Yann Plazen Daim sincère (CTa)
  • 2003 - 2005 : Yann Plazen Daim sincère (CT) et Sébastien Bridier Héron affermi (CTa)
  • ...

Réouverture du groupe chez les EEUdF.

  • 2007 - ? : Emmanuel Meyrieux (CT), Jean Lagard (CTa) et Benjamin Lagard (CTa)
  • ...

Camps effectués

Activités de la Meute (Louveteaux, Branche jaune)

Meute nº10, "Meute des Hurleurs"

  • 1983 : activités suspendues
  • 1987 : reprise des activités
  • 1991 : rattachement au à l'AFSU
  • 1992 : activités suspendue
  • 1996 : reprise des activités
  • 2002 : fin du SUM, Scoutisme Unioniste Montalbanais
  • 2009: réouverture de la meute au sein des EEUdF
  • 2011 : Camp du Centenaire des EEUdF au Domaine de Cors


Activités de la Troupe (Éclaireurs, branche verte)

Troupe n°53, "Troupe Casalis-Salvané"

  • 1913 : Avril, annonce de la formataion de la troupe de Montauban par Alfred-Eugène Casalis dans l'organe des UCJG, L'ésperance.
  • 1913 : 30 novembre afiliation aux Eclaireurs Unionistes de France sous le n° 53.
  • 1914 : Camp de Pâques à Bruniquel. Visite de grottes sous la direction de Louis Perrier, père de la spéléologie en France.
  • 1914 : Camp de Pentecôte, Pierre Garrison et deux autres éclaireurs couvrent 58 klm à pied en 11h pour rejoindre le camp de leur troupe.
  • 1915 : La troupe compte cinq patrouille et forme des éclaireurs à Négrepelisse.
  • 1915 : Camp de Pentecôte à Nerac en commun avec la troupe EUF de Nérac.
  • 1915 : Décembre, Camp de deux jours à Caylus. Exercices d'escalades et de passsages de cours d'eau sur pont de cable.
  • 1915 : Du 1èr au 7 août camp intinerant entre Laguépie et Albi en commun avec la troupe EDF d'Albi.
  • 1916 : 12 mars, la troupe forte de 60 eclaireurs répartis en 8 patrouilles acceuillent le C.N. Jean Beigbeder, z'oeil de chouette. "Grande maneouvre" terminée par une charge fougeuse.
  • 1916 : 14 juillet remise du drapeau tricolore de troupe par le colonnel Jacquin du 10e Dragon, en presence des autorités civiles et militaires.
  • 1920 : Du 2 au 9 août, Camp du groupe du Tarn. il reunit des éclaireurs des troupes de Castres, Mazamet et Montauban.
  • 1921 : 27 février, "grande manoeuvre" au bois de Tempé. "Prestation de serment" de plusieurs éclaireurs en presence de deux anciens chefs de la Troupe. Fondation de la meute.
  • 1921 : Octobre reprise des activités de la troupe malgré l'absence de chefs de toupe. Se sont les Chefs de patrouilles qui prennent en main la direction de la troupe. La troupe compte 13 éclaireurs et acceuille 10 nouveaux. Cela ne les empeche pas d'explorer trois grottes "supermahous" et de cuisiner dans les ruines du chateau de Penne. Les Louveteaux prosperent.
  • 1922 : 5 au 13 septembre camp-volant du secteur du Tarn entre Bruniquel et Saint-Antonin-Noble-Val. Exploration d'une grotte. Veillée dans les ruines du chateau de Penne. 12 éclaireurs des troupes de Castres, Mazamet et Montauban (2 EU).
  • 1928 : Camp à Lacanau (Gironde). Le chef Salvané donne sa vie pour sauver deux éclaireurs
  • 1930 : Secours donnés lors d'inondations
  • 1936 : Camp national à Walbach
  • 1946 : Camp en Alsace
  • 1947 : Jamboree de Moisson
  • 1961 : Camp national à Malzieu
  • 1983 : activités suspendues
  • 1987 : reprise des activités, camp avec la troupe de Caen
  • 1988 : camp au col Doulent (Ariège) avec les troupes de Toulouse et Rouen
  • 1991 : rattachement à l'AFSU
  • 1992 : activités suspendues
  • 1996 : reprise des activités
  • 2000 : Jamboree des ESG à Montbel (Ariège)
  • 2002 : fin du SUM, Scoutisme Unioniste Montalbanais
  • 2007 : reprise de la troupe au sein des EEUdF
  • 2007 : Camp de Centenaire du Scoutisme au Domaine de Cors, en jumelage avec Toulon
  • 2008: activités suspendues

Projets de l’Équipe (Aînés, Branche rouge)

Héroïsmes et tragédies de quelques E.U. de Montauban

Première Guerre Mondiale (1914 - 1918)

  • Alfred-Eugène Casalis : Voir page dédiée.
  • Éric Samain : Il était éclaireur unioniste de seconde classe. Tué à Perryse le 6 (ou 18) février 1916. Cité à l'ordre de l'armée.
  • Georges René Lemoine : né le 26 septembre 1898 à Montauban (Tarn-et-Garonne). Il était chef de patrouille. Apprenti-marin à bord du cuirassier Danton, il disparaît en mer avec son navire torpillé au large de la Sardaigne le 19 mars 1917.
  • René Edmond Frédéric Mondain : né le 8 janvier 1898 à Tananarive (Madagascar). Étudiant en théologie à la faculté de Montauban. Ami intime d'Alfred-Eugène Casalis. Il était le directeur de la section cadette du Faubourg-Saint-Antoine en 1911 et il fut l'un des tous premiers chefs éclaireurs brevetés (cours de 1912). Il devint le chef de la troupe de la Rochelle en octobre 1915, puis chef de patrouille de Montauban en novembre 1916. En avril 1917, il est incorporé dans l'armée. Il fait l'école des officiers à Saint-Maixent. Il fut promut aspirant en février 1918. Nommé chef d'une section de mitrailleurs du 11e R.I., il est blessé grièvement au combat le 27 mai à Verdun (Meuse) et meurt de ses blessures le 4 juin 1918. Une citation à l'ordre du corps d'armée :

« Jeune élève-officier, d'un allant et d'une bravoure remarquable, animé des plus belles qualités militaires; s'est particulièrement distingué dans le commandement d'une section de mitrailleuses. Grièvement blessé en organisant la défense du terrain. »

  • Henri Charles Breton : né le 13 juillet 1898 à Marseille (Bouches-du-Rhône). Étudiant en théologie à la faculté de Montauban. Successivement soldat, caporal puis sergent au 27e B.C.A., il est tué à l'ennemi le 31 août 1918 devant Saint-Gobain (Oise), alors qu'il était proposé au grade de sous-lieutenant. 3 citations à l'ordre de l'armée  :

« Jeune agent de liaison, d'un courage et d'un dévouement à toute épreuve. Au cours des opérations des 25 et 27 octobre, a mené à bien plusieurs opérations périlleuses sous de violents barrages d'artillerie et de feux croisés de mitrailleuses »

Novembre 1917.

« Admirable de bravoure et de sang-froid, a participé à l’enlèvement d'un redoutable nid de mitrailleuses, précédant toujours ses hommes - légèrement blessé - a continué à assurer la liaison pendant les trois jours qui ont suivis l'attaque, sous un bombardement de jour et de nuit »

Juillet 1918.

« Malgré le tir violent de plusieurs mitrailleuses ennemies, a réussi à gagner du terrain et a entraîné sa section avec un élan irrésistible. A été mortellement blessé après avoir atteint son premier objectif. »

Septembre 1918.

Blessé au combat

  • Jean Benoit : Il était chef de troupe. Étudiant en théologie à la faculté de Montauban. Aspirant au 99e R.I. Il a été grièvement blessé au combat. Décoré de la médaille militaire et citation à l'ordre du Ve Corps d'armée :

« Jeune chef qui s'est imposé dès sa prise de commandement par son calme, son coup d’œil et son exemple. Le 1er juin 1918, lors d'une attaque ennemie, s'est porté avec ses hommes au devant des vagues d'assauts, les a mises en fuite, leur infligeant des pertes et capturant du matériel »

Héroïsmes et tragédies

  • Joseph Salvané Renard bleu : Il fut successivement S.P. des Aigles, S.P. des Renards, puis C.P des Renards en 1924. Il devient le chef de la troupe en octobre 1926. Le 18 juillet 1928, au camp de Lacanau (Landes), il se noie en tentant de sauver un E.U. de la noyade emporté par le courant d'une baïne. Renard bleu n'était pas bon nageur, mais il n'hésita pas un instant pour se lancer à sa rescousse pendant que l'alerte était donnée et que l'on mettait une chaloupe à l'eau. Il a soutenu cet E.U. hors de l'eau du mieux qu'il put jusqu'à ce que la barque arrive et le repêche, mais lui, on ne le trouva point. A bout de force, il avait coulé. Par la suite, la mer rendit son corps et on le retrouva les bras croisés, le visage en paix, comme il avait l'habitude de prier.

Deuxième Guerre Mondiale (1939 - 1945)

  • Georges Jean-Paul Hornus : né le 16 septembre 1905 à Annecy (Haute-Savoie). Il était éclaireur dans les années 19201925. Chef de laboratoire à l'institut Pasteur, il est mobilisé au début de la guerre avec le grade de Médecin-lieutenant, voulant partager le sort des combattants, il fut affecté à sa demande à un poste de secours d'une unité combattante du 151e R.I. C'est à son poste de secours de Pontgirard, près de Brienne-sur-l'Aisne, qu'il fut tué le 9 juin 1940 lors d'un bombardement. Il laissait ses trois enfants dont un, Jean-Michel, était alors éclaireur dans la patrouille des Aigles de Montauban.
  • Gérard Jean Albert Soulie : né le 7 juillet 1906 dans le Tarn. Il fut E.U. dans la patrouille des Renards dans les années 19201925. Engagé dans les F.F.I., puis au 1er R.C., il est tué au combat le 28 août 1944 à Saint-Hippolyte (Indre-et-Loire).
  • Jean-Paul Mezger : Il était le chef de la patrouille des Cerfs en 19391940. Alsacien, il fut enrôlé de force dans la Werhmacht et disparut sur le front russe.

Les résistants

  • Henri Gennatas Héron paisible : Il fut le chef de la troupe de Montauban en 19321933. Pasteur, il fut nommé aumônier des chantiers de jeunesse. Dès 1942, il prit contact avec l'A.S. (Armée Secrète) de Combat. En avril 1943, il organisa avec l'équipe de Martin Bret, responsable combat des Basses-Alpes, l'évasion des jeunes des chantiers destinés au S.T.O. (Service du Travail Obligatoire). Il fonda avec ces jeunes le maquis du Lubéron et des Basses-Alpes. Avec ses camarades de Combat, il parvint à soustraire 2000 jeunes au S.T.O. en deux mois d’activités. Découvert par la police vichyste, il entra en clandestinité sous le pseudonyme de Marc-André Richemont. Il intégra le maquis de Segoyer (Basses-Alpes) et participa à la direction des cadres de la résistance au maquis de Digne. Arrêté à Manosque par la police d'occupation italienne, il fut libéré par un coup de main de ses camarades de Combat. A la suite de quoi, le 4 novembre 1943, il fut condamné à mort par contumace par le tribunal de Digne. Il fut alors envoyé à Marseille pour prendre la direction du R.O.P. (Recrutement Organisation Propagande) des M.U.R (Mouvements Unis de Résistance) de Marseille – Aubagne. Puis il prit la direction du N.A.P. (Noyautage des Administrations Publiques). Bien qu'il fut activement recherché par la Gestapo qui perquisitionna la maison de ses parents à Montauban, il poursuivit ses activités clandestines. En mai 1944, il fut envoyé en mission spéciale à Alger et retourna en France avec l'armée de Lattre qui débarqua le 15 août à Cavalaire. Il parvint à regagner Marseille en passant à travers les lignes ennemies et participa au soulèvement et à la libération de Marseille. Il fut alors le chef de cabinet de Raymond Aubrac (ancien E.D.F.), commissaire de la République à Marseille. Ensuite, il fut nommé commandant du 5e escadron du 8{{e]] R.D. par le Général de Lattre. En avant pointe de la 1re Armée, il participa aux campagnes des Vosges, d'Alsace, de la Foret-Noire et d'Autriche. Il écrivit ses réflexions faites à ce moment là dans son livre l’Épopée du Silence, Éditons Perret-Gentil, Genève, 1946. Il a été décorée de la Croix de guerre avec étoile de Vermeil avec cette citation :

« Ayant pris le commandement d'un escadron de toute nouvelle formation, a amené cette unité au combat dès le 3 avril 1945 dans d'excellentes conditions. Au cours d'un raid du régiment à l'Est de la Foret-Noire, toujours en avant de son escadron, a participé brillamment à la prise d'Alprisbach le 19 avril 1945, de Schiltach le 20, de Riedbohringen le 23. Le 26, a organisé et stimulé la défense de Zolthaus, qui a résisté à tous les violents assauts d'un ennemi décidé à forcer le passage. »

  • André de Robert Cerf subtil : Il fut le chef de la troupe en 19231924. En septembre 1941, pasteur, il appartint au groupe qui énonça les thèses de Pomeyrol qui éleva « une protestation solennelle contre tout statut rejetant les juifs hors des communautés humaines ». Par la suite, il parvint à sauver de nombreux juifs en leur fournissant de faux papiers et des cachettes sûres, bien qu'il fut très surveillé par la Gestapo. En 1984, il reçoit la Médaille des justes Yad Vashem.
  • Jacques Sneed Héron laborieux : éclaireur unioniste puis R.S. dans les années 1940. Réfractaire au S.T.O., il est aidé par Marcel Espinasse, Renard rapide (E.U. de Montauban, alors directeur de la Jeunesse et des Sports). Par la suite; il participa à la libération d'Agen.
  • Jacques Delord : R.S. à l'équipe Norbert Casteret, fut condamné à cinq ans de prison pour ses actions de résistance. Il fut déporté en Allemagne, mais il en revint sauf en 1944.
  • Jacques Philip Coucou tapageur : éclaireur unioniste à la troupe de Montauban depuis 1930. Il participa au Camp national de Walbach en 1936, puis pendant ses études de médecine à Bordeaux, il fut membre de la troupe de Bordeaux. A son retour à Montauban, il devint chef de troupe adjoint pendant les années 1941 - 1942 puis prit la direction de la troupe en 1943 - 1944. A la libération de Montauban, il s'engagea dans l'armée comme médecin et prit part aux combats pour la libération de l'Alsace. Ensuite, il continua à s'occuper des EU de Montauban en tant que chef de groupe jusqu'à la fin des années 60.

Les E.U. de Montauban devenus pasteurs, liste non exhaustive

  • Fred Python - Python bicolore - E.U. à Montauban de 1919 à 1925, C.P. des Aigles en 1924
  • Jean Bordeuil - Cigogne soupirante - CT de 1921 à 1923, fondateur de l'E.R.E.F en 1938
  • André de Robert - Cef subtil - CT en 19231924
  • Jean Faure - EU en 1924, Missionnaire
  • Pierre Loux - Sanglier solitaire - CT en 19241925
  • Georges Serr - CT en 19291930, consacré pasteur en 1932
  • Jean de Mondenard - Tigre hargneux - CT en 19301931, consacré pasteur le 9 juin 1942
  • Maurice Cavalie - Ours débonnaire - EU puis fondateur de l'équipe R.S. spéléo « Norbert Casteret » en 1940
  • Henri Gennatas - Héron paisibl - CT en 19321933
  • Claude Lignieres - RS en 1942



Notes et références


  1. Il s'agit du Noël 1915.
  2. l’Éclaireur Unioniste, 3e année, numéro 1, janvier 1916 p.7
  3. Source : L’Éclaireur Unioniste, 4e année, numéro 2, février 1917, p.16 [PUMA].
  4. 4,0 et 4,1 Source : Journal des Éclaireurs, 6e année, numéro 14, 15 juillet 1930
  5. 5,0 5,1 et 5,2 'ff. : faisant fonction.