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En 1938 et 1939, l'abbé [[Albert Lamy]]<ref>Ce spécialiste du louvetisme publiera chez Casterman en 1947 ''Pistes dans la Jungle'', exposé de la méthode du louvetisme suivi d'un "Essai d'interprétation catholique" des fondements du louvetisme. Cet ouvrage classique chez les louvetiers reprenant le contenu des cours de ces deux camps-écoles à Dollard.  
En 1938 et 1939, l'abbé [[Albert Lamy]]<ref>Ce spécialiste du louvetisme publiera chez Casterman en 1947 ''Pistes dans la Jungle'', exposé de la méthode du louvetisme suivi d'un "Essai d'interprétation catholique" des fondements du louvetisme. Cet ouvrage classique chez les louvetiers reprenant le contenu des cours de ces deux camps-écoles à Dollard.  


Sur l’abbé Lamy, on peut se reporter à Fernand Porter, Guides en éducation (Montréal, 1954, p. 271-272). </ref>, breveté de Gilwell Park (DCC 1934) et spécialiste du louvetisme, vient animer deux camps-écoles.
Sur l’abbé Lamy, on peut se reporter à Fernand Porter, Guides en éducation (Montréal, 1954, p. 271-272). </ref>, breveté de Gilwell Park ([[DCC]] 1934) et spécialiste du louvetisme, vient animer deux camps-écoles.


En 1942 a lieu la première '''Radisson''', second camp-école pour former des chefs. En trois ans 93 jeunes chefs y passent. Ces deux Camps Dollard et Radisson se poursuivront jusque dans les années 1960.   
En 1942 a lieu la première '''Radisson''', second camp-école pour former des chefs. En trois ans 93 jeunes chefs y passent. Ces deux Camps Dollard et Radisson se poursuivront jusque dans les années 1960.   

Version du 23 mai 2023 à 12:03

La Fédération des scouts catholiques de la province de Québec fut de 1935 à 1961 la plus grande association de scoutisme Canadien-français

Depuis la création en 1928 de la Fédération catholique des éclaireurs canadiens-français se posait l'épineux problème de ses rapports avec la Boy Scouts association canadienne soutenant être le seul mouvement à avoir le droit de se réclamer du scoutisme au pays. La Boy Scouts avait cependant admis de tout temps des jeunes Canadiens français dans son sein et a même accepté la formation de troupes entièrement francophones et catholiques comme à Ottawa.


Circle-icons-magnifyingglass.svg Voir l’article détaillé : Histoire du scoutisme canadien-français


Le Cardinal Villeneuve à Québec obtient un accord le 13 avril 1935, accord paraphé par Baden-Powell en personne, reconnaissant ce scoutisme catholique et canadien français inspiré et soutenu par les Scouts de France. Mais il faut bien remarquer que cette nouvelle Fédération reste alors limitée à la province de Québec.

Fin janvier 1936 paraissent les statuts et règlements de la nouvelle Fédération qui régiront l'organisme pendant près de deux décennies. La séparation des scouts et des guides y est clairement affirmée. Les aumôniers à tous les niveaux gardent un droit de veto sur toute décision pour des raisons d'ordre moral. Le patron de la Fédération est désormais saint Georges et le texte de la promesse inclut maintenant la phrase «Dieu, l'église, le Roi et le Canada», de même la deuxième loi exige que le scout soit «Loyal à son Roi, (et) à son pays», et non plus spécialement le Canada français (cf. Pour devenir éclaireur canadien-français de 1928). En 1954 la Fédération publiera de nouveaux statuts et règlements dont l'esprit diffère peu de ceux de 1936.

Affiliée à partir de 1935 au Boy Scouts of Canada[1], peu après la fondation de l'ASC chargée d'agir en son nom elle est mise en veilleuse en 1969 quand l'ASC se réorganise pour devenir un regroupement de quatre conférences, ou fédérations, ayant chacune juridiction sur une province ou un groupe de province. Les quatre conférences sont : le Québec, l'Ontario, l'Ouest et les Maritime elle est alors réactivée en 1975.

Monseigneur Patry qui avait a été aumônier scout dès les années 1930 à Trois-Rivières, fut le premier aumônier général de cette fédération des scouts catholiques québécoise.

Des camps-écoles fédéraux sont organisés à partir de 1937. Du 17 au 29 juillet 1937 c'est le DCC français Henry Dhavernas des Scouts de France qui vient diriger le camp de Saint-Jacques-des-Piles. Et il répétera l'expérience l'année suivante. C'est le début de la troupe Dollard, troupe fédérale de formation des chefs.

En 1938 et 1939, l'abbé Albert Lamy[2], breveté de Gilwell Park (DCC 1934) et spécialiste du louvetisme, vient animer deux camps-écoles.

En 1942 a lieu la première Radisson, second camp-école pour former des chefs. En trois ans 93 jeunes chefs y passent. Ces deux Camps Dollard et Radisson se poursuivront jusque dans les années 1960.

Publications

  • Première classe (...) Première édition (1944), 164 p.
  • Veux-tu des badges? premier manuel pour les brevets de spécialités paru en 1943
  • Du côté des revues, à fin de 1936, Le Scout catholique tire à 3 000 exemplaires.
  • à partir de 1938 la revue Servir, à l'usage des chefs, portera en sous-titre Revue scoute catholique d'éducation et de culture.
  • Cibles (La Fédération des Scouts catholiques, Canada, Montréal, 1955, 447 p.) manuel de techniques scoutes inspiré du Pistes (FSC) belge.

Notes et références


  1. Le Conseil général canadien, à l'époque une division de l'association britannique, deviendra les Boy Scouts of Canada, aujourd'hui Scouts Canada.
  2. Ce spécialiste du louvetisme publiera chez Casterman en 1947 Pistes dans la Jungle, exposé de la méthode du louvetisme suivi d'un "Essai d'interprétation catholique" des fondements du louvetisme. Cet ouvrage classique chez les louvetiers reprenant le contenu des cours de ces deux camps-écoles à Dollard. Sur l’abbé Lamy, on peut se reporter à Fernand Porter, Guides en éducation (Montréal, 1954, p. 271-272).