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    }}


    La '''Caravelle'''  est un nom commercial donné à un [[dériveur|dériveur-école]].  
    La '''Caravelle'''  est un dériveur-école dessiné en [[1953]] pour le centre nautique des Glénans par l'architecte naval Jean-Jacques Herbulot, également régatier olympique, architecte « terrestre » et créateur du ''Vaurien'', du ''Corsaire'' et de nombreux bateaux populaires des années 1950 et 1960.


    Son plan a été dessiné en 1953 pour le centre nautique des [[les Glénans|glénans]] par l'architecte naval [[Jean-Jacques Herbulot]] également régatier olympique, architecte "terrestre" et créateur du [[Vaurien]], du [[corsaire (voilier)|Corsaire]] et de nombreux bateaux populaires des années 1950 et 1960 .
    À l'origine, il s'agissait d'une simple prame (embarcation de servitude), menée à l'aviron ou à la godille. La coque en quatre panneaux de contreplaqué à bouchain vif (angles de coque marqué) avec une marotte (étrave coupée, comme sur l'optimist) était réalisée par le chantier Le Goanvic, puis par les chantiers André Stéphan à Concarneau.  


    À l'origine, il s'agissait d'une simple [[prame]] (embarcation de servitude), menée à l'[[aviron]] ou à la [[godille]].
    Dans des écoles de voile moins « puristes » que les Glénans, la caravelle-prame était équipée d'un moteur hors bord (de 15 CV maximum) et servait d'embarcation de sécurité.
    La coque en quatre panneaux de contreplaqué à [[bouchain (bateau)|bouchain]] vif (angle de coque marqué) avec une [[marotte]] (étrave coupée, comme l'optimist) était réalisée par le chantier Le Goanvic puis par les chantier André Stéphan à [[Concarneau]].
    Dans des écoles de voile moins "puristes" que les Glénans la caravelle - prame était équipée d'un moteur hors bord (maxi 15 CV) et servait d'embarcation de sécurité.


    Devant les qualités marines évidentes de cette coque, Philippe Viannay , fondateur du centre des Glénans en demanda une version "voile", destinée à un immense succès, qui fut d'abord équipée d'une [[dérive (bateau)|dérive]] sabre (coulissante), puis d'une dérive pivotante (après 1965).Les [[Voile (navire)|voile]]s étaient taillées en coton puis en tergal par le maître [[voilier (profession)|voilier]] de Concarneau Mr Le Rose.
    Devant les qualités marines évidentes de cette coque, Philippe Viannay, fondateur du centre des Glénans en demanda une version à voile, destinée à un immense succès, qui fut d'abord équipée d'une dérive sabre (coulissante), puis d'une dérive pivotante (après [[1965]]). Celle-ci fut gréée en [[wp-fr:Sloop|sloop]] bermudien.
    ==Version "habitable"==
    Il en exista même une version "habitable" pour la randonnée côtière, la Cigogne (du nom du Fort Cigogne, une des bases de l'archipel des Glénans), équipée d'une minuscule cabine coiffée d'un rouf en contreplaqué cintré en arrondi et d'un [[lest]] en fonte rapporté sous la coque, avec une dérive escamotable en tôle, comme celle du Corsaire...
    Concurrente du Maraudeur, du même architecte, plus performant, plus habitable et guère plus chère, cette version, souvent appelée caragogne ou caravelle - pêche, eut un succès bien plus limité que la caravelle classique à cockpit entièrement ouvert.


    Dessinée à l'origine pour la construction en contreplaqué avec une coque à angles vifs, la Caravelle fut adaptée pour la construction polyester, avec une coque arrondie produite par AMC au Croisic , puis Spair Marine et Jullien.
    Dessinée à l'origine pour la construction en contreplaqué avec une coque à angles vifs, la Caravelle fut adaptée pour la construction polyester, avec une coque arrondie produite par AMC au Croisic, puis Spair Marine et Jullien.


    Ces versions ''polyester'' présentent quelques différences notables: dérive métallique (productions AMC), [[mât]] implanté sur la quille au lieu du banc avant, gouvernail différent.
    Ces versions polyester présentent quelques différences notables : dérive métallique (productions AMC), mât implanté sur la quille au lieu du banc avant, gouvernail différent.


    Bien que nécessitant moins d'entretien quotidien, elles présentent certains défauts: moindre rapidité et poids supérieur à la version bois, problèmes de décollement et d'infiltrations d'eau entre moule et contremoule intérieur à cause de la mousse d'insubmersibilité à cellules ouvertes injectée dedans, surtout sur les productions AMC.
    Bien que nécessitant moins d'entretien quotidien, elles présentent certains défauts : moindre rapidité et poids supérieur à la version bois, problèmes de décollement et d'infiltrations d'eau entre moule et contremoule intérieur à cause de la mousse d'insubmersibilité à cellules ouvertes injectée dedans, surtout sur les productions AMC.


    Il en existe aussi une version en alliage léger très utilisée comme bateau de service des ports de plaisance.
    Il en existe aussi une version en alliage léger très utilisée comme bateau de service des ports de plaisance.


    Pouvant accueillir six personnes, il a été très utilisé par les écoles de voiles dans les années 1970 à 1990.
    Pouvant accueillir six personnes, il a été très utilisé par les écoles de voiles dans les années 1970 à 1990.
    Elle est équipée d'une [[wp-fr:grand-voile|grand-voile]], d'un [[wp-fr:foc|foc]] et d'un [[wp-fr:spinnaker|spinnaker]].


    Elle est équipée d'une [[grand-voile]], d'un [[foc]] et d'un [[spinnaker|spi]]. À l'origine en bois-contreplaqué, des unités en plastiques on été construites.
    Embarcation sûre mais peu performante, la Caravelle a peu à peu disparu des écoles de voile. Elle reste cependant encore assez largement utilisée dans le [[scoutisme marin]], notamment pour des activités à équipage réduit ou pour les plus jeunes.


    Embarcation sécurisante mais peu performante, la Caravelle a peu à peu disparu des écoles de voile (transformées en prames, bateau de sécurité), mais reste un bateau recherché par les amateurs.
    En [[1998]], c'est une caravelle montée par sept scouts marins de l'[[association française de scouts et guides catholiques]] qui chavira lors du drame de Perros-Guirrec.


    L'AS Caravelle basée dans la région de [[Morlaix]] organise regroupements randonnées et régates avec parfois plus de 80 participants, un phénomène qui rappelle un peu, toutes proportions gardées, les clubs d'enthousiastes de la 2CV Citroën.
    Construire une caravelle soi-même est à la portée de tout bricoleur méticuleux et nécessite relativement peu de moyens.


    ==Liens externes==
    ==Liens externes==
    *[http://www.ascaravelle.com Ascaravelle] ainsi que les pages internet consacrées à JJ Herbulot
    *[http://www.ascaravelle.com Ascaravelle], association d'amateurs de la Caravelle.
    *[http://www.caravelle-cp.fr Construction]


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    {{portail techniques}}


    [[Catégorie:Dériveur]]
    [[Catégorie:Bateau]]
    [[Catégorie:Classe de voilier]]
    [[Catégorie:Les Glénans|Caravelle]]

    Dernière version du 1 février 2011 à 00:14

    Pour les articles homonymes, voir Caravelle (homonymie) Disambig.svg


    Caravelle
    Caravelle

    Une caravelle de VP.

    Caractéristiques
    Gréement : sloop
    Voiles : bermudiennes
    Équipage : jusqu'à 6 personnes
    Longueur hors-tout : 4,60m
    Longueur de coque :
    Maître bau :
    (largeur max.)         		1,80m
    Poids :
    Tirant d'eau :
    Sans dérive :
    Déplacement : 210kg lège
    Tonnage :
    Tirant d'air :
    (hauteur sur l'eau)
    Surface de voilure : 12m²
    Moteur :
    Vitesse :
    Construction
    Architecte : Jean-Jacques Herbulot
    Constructeur : Le Goanvic, André Stéphan, construction amateur (Contreplaqué) ; AMC, Spair Marine, Jullien (Polyester)
    Année : 1953
    Coque en : Contreplaqué ou Polyester.

    La Caravelle est un dériveur-école dessiné en 1953 pour le centre nautique des Glénans par l'architecte naval Jean-Jacques Herbulot, également régatier olympique, architecte « terrestre » et créateur du Vaurien, du Corsaire et de nombreux bateaux populaires des années 1950 et 1960.

    À l'origine, il s'agissait d'une simple prame (embarcation de servitude), menée à l'aviron ou à la godille. La coque en quatre panneaux de contreplaqué à bouchain vif (angles de coque marqué) avec une marotte (étrave coupée, comme sur l'optimist) était réalisée par le chantier Le Goanvic, puis par les chantiers André Stéphan à Concarneau.

    Dans des écoles de voile moins « puristes » que les Glénans, la caravelle-prame était équipée d'un moteur hors bord (de 15 CV maximum) et servait d'embarcation de sécurité.

    Devant les qualités marines évidentes de cette coque, Philippe Viannay, fondateur du centre des Glénans en demanda une version à voile, destinée à un immense succès, qui fut d'abord équipée d'une dérive sabre (coulissante), puis d'une dérive pivotante (après 1965). Celle-ci fut gréée en sloop bermudien.

    Dessinée à l'origine pour la construction en contreplaqué avec une coque à angles vifs, la Caravelle fut adaptée pour la construction polyester, avec une coque arrondie produite par AMC au Croisic, puis Spair Marine et Jullien.

    Ces versions polyester présentent quelques différences notables : dérive métallique (productions AMC), mât implanté sur la quille au lieu du banc avant, gouvernail différent.

    Bien que nécessitant moins d'entretien quotidien, elles présentent certains défauts : moindre rapidité et poids supérieur à la version bois, problèmes de décollement et d'infiltrations d'eau entre moule et contremoule intérieur à cause de la mousse d'insubmersibilité à cellules ouvertes injectée dedans, surtout sur les productions AMC.

    Il en existe aussi une version en alliage léger très utilisée comme bateau de service des ports de plaisance.

    Pouvant accueillir six personnes, il a été très utilisé par les écoles de voiles dans les années 1970 à 1990. Elle est équipée d'une grand-voile, d'un foc et d'un spinnaker.

    Embarcation sûre mais peu performante, la Caravelle a peu à peu disparu des écoles de voile. Elle reste cependant encore assez largement utilisée dans le scoutisme marin, notamment pour des activités à équipage réduit ou pour les plus jeunes.

    En 1998, c'est une caravelle montée par sept scouts marins de l'association française de scouts et guides catholiques qui chavira lors du drame de Perros-Guirrec.


    Liens externes[modifier | modifier le wikicode]


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    Les techniques
     
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