« Accident de scoutisme marin de Damgan du 30 juillet 1965 » : différence entre les versions

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Le 30 juillet 1965 un canot baleinière de la troupe 4{{e}} marine Paris des [[Scouts de France|Scouts Marins de France]], le « Rigal », chavire au large de Damgan (Morbihan) faisant cinq morts.
Le [[30 juillet]] [[1965]], un canot baleinière de la troupe 4{{e}} marine Paris des [[Scouts de France|Scouts Marins de France]], le « Rigal », chavire au large de Damgan (Morbihan) faisant cinq morts.


==Compte rendu de l'accident==
==Compte rendu de l'accident==
===La sortie===
===La sortie===
Le 30 juillet 1965, vers 14 heures, trois canots baleinière des [[Scouts de France|Scouts marins de France]] appareillent de Saint-Jacques, où ils avaient établi leur camp, pour un exercice autour de la balise de Penvins, le vent d’ouest est alors de force 2 à 3.  
Le [[30 juillet]] [[1965]], vers 14 heures, trois canots baleinière des [[Scouts de France|Scouts marins de France]] appareillent de Saint-Jacques, où ils avaient établi leur camp, pour un exercice autour de la balise de Penvins, le vent d’ouest est alors de force 2 à 3.  
===Les circonstances===
===Les circonstances===
Vers 16 heures 30, alors qu’ils approchent de la balise, le vent forcit rapidement et passe à force 4 à 5. Les canots effectuent le virement de bord autour de la balise de Penvins et mettent le cap sur la pointe de Saint-Jacques.  
Vers 16 h30, alors qu’ils approchent de la balise, le vent forcit rapidement et passe à force 4 à 5. Les canots effectuent le virement de bord autour de la balise de Penvins et mettent le cap sur la pointe de Saint-Jacques.  
Alors qu'ils avaient navigué grand large jusque-là, ils se retrouvent vent debout et, vers 17h, un grain commence, le vent forcit et les a déjà écartes de la côte, ils se rendent compte qu'ils ne pourraient pas regagner leur camp à la pointe Saint-Jacques. Ils décident de s'abriter dans la baie de Banastère et virent de bord. Ils seraient alors a environ 2 miles au large de la balise de Penvins
 
Alors qu'ils avaient navigué grand large jusque-là, ils se retrouvent vent debout et, vers 17h, un grain commence, le vent forcit et les a déjà écartés de la côte, ils se rendent compte qu'ils ne pourraient pas regagner leur camp à la pointe Saint-Jacques. Ils décident de s'abriter dans la baie de Banastère et virent de bord. Ils seraient alors a environ 2 miles au large de la balise de Penvins.
===L'accident===
===L'accident===
Les deux premiers canots virent sans problème, le canot baleinière Rigal, avec 5 scouts à bord, a plus de difficulté et il semblerait que le mât de misaine ait démâté. Pris de travers par une vague déferlante, il chavire.  
Les deux premiers canots virent sans problème, le canot baleinière Rigal, avec 5 scouts à bord, a plus de difficulté et il semblerait que le mât de misaine ait démâté. Pris de travers par une vague déferlante, il chavire. Les scouts des deux autres canots voient l'embarcation se retourner et les garçons monter à califourchon sur la quille. Ils étaient équipés de leurs gilets de sauvetage type « Marine nationale ».
Les scouts des deux autres canots voient l'embarcation se retourner et les garçons monter à califourchon sur la quille. Ils étaient équipés de leurs gilets de sauvetage type « Marine nationale ».


===Les deux autres canots scouts===
===Les deux autres canots scouts===
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===Les secours===
===Les secours===
A 18h10 un canot de sauvetage appareille. Il patrouillera jusqu'à 21h sans retrouver le bateau chaviré. Les recherches seront reprises le lendemain matin vers 5 heures. A 6 heures, la baleinière retournée est retrouvée à 3 milles au 65° de l'île Dumet, mais il est trop tard.
A 18h10 un canot de sauvetage appareille. Il patrouillera jusqu'à 21h sans retrouver le bateau chaviré. Les recherches seront reprises le lendemain matin vers 5 heures. A 6 heures, la baleinière retournée est retrouvée à 3 miles au 65° de l'île Dumet, mais il est trop tard.


==Les victimes<ref>{{Ouvrage|titre=Parisien Libéré|jour=3|mois=août|année=1965}}</ref>==
==Les victimes<ref>{{Ouvrage|titre=Parisien Libéré|jour=3|mois=août|année=1965}}</ref>==
*Christophe Houery, 16 ans. Le corp de Christophe à été repéché le 31 juillet par le remorqueur "Courageux"
*Christophe Houery, 16 ans. Le corp de Christophe à été repêché le 31 juillet par le remorqueur "Courageux"
*Yvon Degermann, 14 ans. Le corp d'Yvon est récupéré le 2 Aout par le chalutier "La Madelon"
*Yvon Degermann, 14 ans. Le corp d'Yvon est récupéré le 2 août par le chalutier "La Madelon"
*Jean-François Berdot, 15 ans. Disparu en mer
*Jean-François Berdot, 15 ans. Disparu en mer
*Gérard Viénot, 17 ans. Disparu en mer
*Gérard Viénot, 17 ans. Disparu en mer
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==Bateaux mis en cause==
==Bateaux mis en cause==
A date de l'accident, les bateaux, des canots baleinière, sont mis en cause par certains journaux "des bateaux qui embarquent facilement l'eau et ne peuvent se redresser"<ref>{{Ouvrage|titre=France Soir|jour=3|mois=août|année=1965}}</ref>
À date de l'accident, les bateaux, des canots baleinière, sont mis en cause par certains journaux "des bateaux qui embarquent facilement l'eau et ne peuvent se redresser"<ref>{{Ouvrage|titre=France Soir|jour=3|mois=août|année=1965}}</ref>.


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[[Catégorie:Histoire du scoutisme en France]]
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Version du 21 janvier 2022 à 21:48

Le 30 juillet 1965, un canot baleinière de la troupe 4e marine Paris des Scouts Marins de France, le « Rigal », chavire au large de Damgan (Morbihan) faisant cinq morts.

Compte rendu de l'accident

La sortie

Le 30 juillet 1965, vers 14 heures, trois canots baleinière des Scouts marins de France appareillent de Saint-Jacques, où ils avaient établi leur camp, pour un exercice autour de la balise de Penvins, le vent d’ouest est alors de force 2 à 3.

Les circonstances

Vers 16 h30, alors qu’ils approchent de la balise, le vent forcit rapidement et passe à force 4 à 5. Les canots effectuent le virement de bord autour de la balise de Penvins et mettent le cap sur la pointe de Saint-Jacques.

Alors qu'ils avaient navigué grand large jusque-là, ils se retrouvent vent debout et, vers 17h, un grain commence, le vent forcit et les a déjà écartés de la côte, ils se rendent compte qu'ils ne pourraient pas regagner leur camp à la pointe Saint-Jacques. Ils décident de s'abriter dans la baie de Banastère et virent de bord. Ils seraient alors a environ 2 miles au large de la balise de Penvins.

L'accident

Les deux premiers canots virent sans problème, le canot baleinière Rigal, avec 5 scouts à bord, a plus de difficulté et il semblerait que le mât de misaine ait démâté. Pris de travers par une vague déferlante, il chavire. Les scouts des deux autres canots voient l'embarcation se retourner et les garçons monter à califourchon sur la quille. Ils étaient équipés de leurs gilets de sauvetage type « Marine nationale ».

Les deux autres canots scouts

Les deux autres canots envoient des fusées de détresse qui ne sont pas vues ni de la côte, ni par d’autres navires. Tombés sous le vent et avec le fort vent sous grain, ils ne peuvent pas aller leur porter secours. Ils commencent par prendre des bandes de ris, mais le vent est trop fort, ils affalent leurs voiles et quittent le lieu. Ils tireront encore des fusées rouges en croisant un chalutier qui ne les verra pas non plus.

Ils rentrent à l'aviron à Banastère, où, à 18 heures, ils peuvent par téléphone donner l'alerte à Damgan.

Les secours

A 18h10 un canot de sauvetage appareille. Il patrouillera jusqu'à 21h sans retrouver le bateau chaviré. Les recherches seront reprises le lendemain matin vers 5 heures. A 6 heures, la baleinière retournée est retrouvée à 3 miles au 65° de l'île Dumet, mais il est trop tard.

Les victimes[1]

  • Christophe Houery, 16 ans. Le corp de Christophe à été repêché le 31 juillet par le remorqueur "Courageux"
  • Yvon Degermann, 14 ans. Le corp d'Yvon est récupéré le 2 août par le chalutier "La Madelon"
  • Jean-François Berdot, 15 ans. Disparu en mer
  • Gérard Viénot, 17 ans. Disparu en mer
  • Luc Famelart, 14 ans. Disparu en mer

Bateaux mis en cause

À date de l'accident, les bateaux, des canots baleinière, sont mis en cause par certains journaux "des bateaux qui embarquent facilement l'eau et ne peuvent se redresser"[2].

  1. Parisien Libéré, 3 août 1965
  2. France Soir, 3 août 1965