« Scouts unitaires de France » : différence entre les versions

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Association aux structures allégées et à l'encadrement bénévole, elle est conçue pour être au service des jeunes et des familles pour aider les parents dans leur mission d'éducation.
Association aux structures allégées et à l'encadrement bénévole, elle est conçue pour être au service des jeunes et des familles pour aider les parents dans leur mission d'éducation.


Les SUF regroupaient en [[2021]] environ {{formatnum:32000}} membres<ref>{{Lien web|url=https://www.scouts-unitaires.org/actualite.php?idtf=126|site=scouts-unitaires.org|date=6 juillet 2021|consulté le=8 novembre 2021|titre=32 600 Scouts Unitaires de France s’apprêtent à partir en camp cet été}} 27 000 jeunes, 5 600 chefs.</ref>.
Les SUF regroupaient en [[2022]] environ {{formatnum:33000}} membres<ref name="Effectifs2022"/>.


== Projet éducatif ==
== Projet éducatif ==
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=== Niveau national ===
=== Niveau national ===
Au niveau national, les '''Équipes nationales''' (une pour chacune des six branches) sont sous la responsabilité du commissaire général.  
Au niveau national, les '''Équipes nationales''' (une pour chacune des six branches) sont sous la responsabilité du commissaire général.  
Chaque branche est elle-même confiée à un commissaire national, entouré d'équipiers et de galaxies.
Chaque branche est elle-même confiée à un commissaire national, entouré d'équipiers et de galaxies. Un équipier est responsable d'un pôle spécifique et s'entoure de galaxies pour l'épauler.  
Les équipiers nationaux et les galaxies des branches sont chargés de la formation, des revues, de l'animation des activités nationales et de la relecture des dossiers de camp. Chacune des équipes a son aumônier national de branche.  
 
Les équipiers nationaux et les galaxies des branches sont chargés de la formation, des revues, de l'animation des activités nationales, de la relecture des dossiers de camp et du suivi pédagogique des unités. Chacune des équipes a son aumônier national de branche. Généralement, les équipiers et galaxies sont des anciens chefs d'unités.  


Un délégué général salarié gère les affaires courantes de l'échelon national.
Un délégué général salarié gère les affaires courantes de l'échelon national.
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== Pourquoi les SUF ? ==
== Pourquoi les SUF ? ==


Parallèlement aux évènements de mai [[1968|68]], le mouvement [[Scouts de France]] connaît une succession de crises internes qui amènent à déstabiliser l'ensemble de la direction du mouvement. La crise principale est liée aux courants pédagogiques révolutionnaires de Mai. En effet, certaines équipes nationales n'acceptent plus l'autorité et le système hiérarchique du mouvement : les commissaires démissionnent, le mouvement dans ce climat de contestation constante est en train d'imploser. Englué dans ses problèmes internes, le mouvement ne se préoccupe pas de régler la question unitaire. En effet suite à la [[Séparation de la branche éclaireurs chez les scouts de France‎|réforme "Pionniers-Rangers"]] de [[1964]], les troupes [[Scouts de France|SDF]] qui gardent la pédagogie "unitaire" de la troupe contre la volonté du mouvement sont progressivement marginalisés.
Parallèlement aux évènements de mai [[1968|68]], le mouvement [[Scouts de France]] connaît une succession de crises internes qui amènent à déstabiliser l'ensemble de la direction du mouvement. La crise principale est liée aux courants pédagogiques révolutionnaires de Mai. En effet, certaines équipes nationales n'acceptent plus l'autorité et le système hiérarchique du mouvement : les commissaires démissionnent, le mouvement dans ce climat de contestation constante est en train d'imploser. Englué dans ses problèmes internes, le mouvement ne se préoccupe pas de régler la question unitaire. En effet suite à la [[Séparation de la branche éclaireurs chez les scouts de France‎|réforme "Pionniers-Rangers"]] de [[1964]], les troupes [[Scouts de France|SDF]] qui gardent la pédagogie "unitaire" de la troupe contre la volonté du mouvement sont progressivement marginalisées.


En novembre [[1970]], le commissaire général change : [[Émile-Xavier Visseaux]] remplace [[Michel Rigal]] qui a mené la réforme de [[1964]].  
En novembre [[1970]], le commissaire général change : [[Émile-Xavier Visseaux]] remplace [[Michel Rigal]] qui a mené la réforme de [[1964]].  
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Pendant ce temps là, les troupes restées unitaires se font oublier pour survivre et s'organisent, elles créent même leur propre journal "[[Raid (revue)|Raid]]".
Pendant ce temps là, les troupes restées unitaires se font oublier pour survivre et s'organisent, elles créent même leur propre journal "[[Raid (revue)|Raid]]".


Deux jeunes chefs unitaires, [[Marc Dugois]], un jeune collaborateur de [[Raid (revue)|Raid]], et son assistant, [[Olivier Le Gendre]], se rendent compte que l'aventure des troupes unitaires et de leur journal, sans une structure performante, va mourir à petit feu. Un vrai mouvement semble nécessaire afin de proposer des formations et lancer des projets d'envergure : les [[Association des guides et scouts d'Europe|Scouts d'Europe]] pourraient être ce mouvement. Ils sont en pleine expansion depuis [[1962]] et atteignent les 10 000 membres. Mais les négociations avec [[Pierre Géraud]] (commissaire général de l'association française), fin novembre [[1970]], qui devaient aboutir à l'intégration des troupes unitaires [[Scouts de France|SdF]] au sein des [[Association des guides et scouts d'Europe|Scouts d'Europe]] sont un échec. En décembre [[1970]], ils vont, avec le père Werquin (aumônier du Lycée Janson de Sailly et des troupes unitaires du [[Groupe SUF Paris - Saint Louis|groupe St Louis]]), rencontrer un ex-chef [[Association des guides et scouts d'Europe|Scouts d'Europe]], [[Jean Debaeke]]. Peu rassuré par la nomination d'[[Émile-Xavier Visseaux]] qui est perçu comme un durcissement de la ligne du mouvement [[Scouts de France|SdF]], les quatre (Dugois, Le Gendre, P Werquin et Debeake) lancent l'idée de la création d'une association complètement nouvelle.  
Deux jeunes chefs unitaires, [[Marc Dugois]], un jeune collaborateur de [[Raid (revue)|Raid]], et son assistant, [[Olivier Le Gendre]], se rendent compte que l'aventure des troupes unitaires et de leur journal, sans une structure performante, va mourir à petit feu. Un vrai mouvement semble nécessaire afin de proposer des formations et lancer des projets d'envergure : les [[Association des guides et scouts d'Europe|Scouts d'Europe]] pourraient être ce mouvement. Ils sont en pleine expansion depuis [[1962]] et atteignent les 10 000 membres. Mais les négociations avec [[Pierre Géraud]] (commissaire général de l'association française), fin novembre [[1970]], qui devaient aboutir à l'intégration des troupes unitaires [[Scouts de France|SdF]] au sein des [[Association des guides et scouts d'Europe|Scouts d'Europe]], sont un échec. En décembre [[1970]], ils vont, avec le père Werquin (aumônier du Lycée Janson de Sailly et des troupes unitaires du [[Groupe SUF Paris - Saint Louis|groupe St Louis]]), rencontrer un ex-chef [[Association des guides et scouts d'Europe|Scouts d'Europe]], [[Jean Debaeke]]. Peu rassuré par la nomination d'[[Émile-Xavier Visseaux]] qui est perçu comme un durcissement de la ligne du mouvement [[Scouts de France|SdF]], les quatre (Dugois, Le Gendre, P Werquin et Debeake) lancent l'idée de la création d'une association complètement nouvelle.  


En janvier [[1971]], [[Marc Dugois]] et [[Jean Debaeke]] rendent visite chacun leur tour à [[Émile-Xavier Visseaux]] pour connaître l'avenir qu'il réserve aux troupes unitaires : les jours des troupes unitaires sont comptés. Le [[28 janvier]] [[1971]] en effet, le QG dévoile et diffuse à l'intérieur du mouvement le projet de nouveau règlement intérieur qui ne stipule aucunement l'existence de troupes unitaires. C'est la condamnation des troupes classiques qui n'ont plus d'autre alternative que de se soumettre ou de se démettre. Le [[15 janvier]], des chefs unitaires envoient, grâce au fichier de [[Raid (revue)|Raid]], une circulaire invitant à une réunion de chefs unitaires pour le [[13 février]] [[1971]]. Ce jour-là, 55 chefs, la plupart de la région parisienne, se rassemblent rue François Premier à Paris dans une des salles du groupe Bayard-Presse tandis qu'une centaine d'autres font connaître par courrier leur volonté de créer un regroupement réel des unitaires. Par un vote quasi unanime des présents, la création de "l'Association des Scouts Unitaires de France" est décidée. Elle se donne une seule condition pour démarrer officiellement : réunir au moins 500 membres pour former le noyau initial, ce qui est réalisé en quelques jours. Le [[25 février]] [[1971]], Jean Debaeke annonce publiquement la création des SUF.
En janvier [[1971]], [[Marc Dugois]] et [[Jean Debaeke]] rendent visite chacun leur tour à [[Émile-Xavier Visseaux]] pour connaître l'avenir qu'il réserve aux troupes unitaires : les jours des troupes unitaires sont comptés. Le [[28 janvier]] [[1971]] en effet, le QG dévoile et diffuse à l'intérieur du mouvement le projet de nouveau règlement intérieur qui ne stipule aucunement l'existence de troupes unitaires. C'est la condamnation des troupes classiques qui n'ont plus d'autre alternative que de se soumettre ou de se démettre. Le [[15 janvier]], des chefs unitaires envoient, grâce au fichier de [[Raid (revue)|Raid]], une circulaire invitant à une réunion de chefs unitaires pour le [[13 février]] [[1971]]. Ce jour-là, 55 chefs, la plupart de la région parisienne, se rassemblent rue François Premier à Paris dans une des salles du groupe Bayard-Presse tandis qu'une centaine d'autres font connaître par courrier leur volonté de créer un regroupement réel des unitaires. Par un vote quasi unanime des présents, la création de "l'Association des Scouts Unitaires de France" est décidée. Elle se donne une seule condition pour démarrer officiellement : réunir au moins 500 membres pour former le noyau initial, ce qui est réalisé en quelques jours. Le [[25 février]] [[1971]], Jean Debaeke annonce publiquement la création des SUF.
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