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Version du 26 mai 2013 à 20:17

Scouts musulmans algériens

Scouts musulmans algériens


Fondation : 1935
Disparition :
Fondateurs : Mohamed Bouras[1]
Président : Noureddine Ben Braham
Commissaire général :
Commissaire général scout: {{{commissairescout}}}
Commissaire générale guide: {{{commissaireguide}}}
Siège : 25, boulevard Zighoud Youcef, Alger
Site web : http://www.scouts-dz.org
E-mail : {{{mail}}}
Effectifs : 10 980[2] membres.
Effectifs : jeunes.
{{{effectif responsables}}} responsables.

mouvement musulman

Mouvement musulman.
Organisation mondiale du mouvement scout Organisation mondiale du mouvement scout

Les Scouts musulmans algériens (en arabe: الكشافة الاسلامية الجزائرية‎) est le principal mouvement de scoutisme algérien.

Caractéristiques

Le badge du mouvement représente une fleur à cinq pétales et le croissant de l'islam. La devise est Kun Musta'idan (كن مستعدين), qui signifie, « soyez prêts » en arabe.

Un scout est appelé kashaf, le mot arabe signifiant scout.

Histoire

Les origines

Le mouvement a été créé en 1935 à Alger, en réaction aux inscriptions jugées trop importante par les indépendantistes de jeunes Algériens dans les rangs des mouvements français.

La première troupe fondée s'appelle Groupe al Falah. D'autres groupes se joindront à elles : à Miliana la section Ibn Khaldoun créée par Ali Brahimi, et d'autres à Constantine, Mostaganem, Blida, Setif, Tizi Ouzou, Batna et Guelma. Sur proposition de Mohamed Bouras, la ligue des S.M.A scouts musulmans algériens fut créée et obtint l'agrément du gouvernement français et du ministère de l'indigénat en juillet 1939.

Le premier groupe scout de Kabylie, en l’occurrence El Hillal de Tizi-Ouzou fut créé en janvier 1938 par Boubrit Mokrane dit Rabah[1].

Un mouvement politique

Pris en main par des oulémas indépendantistes peu après sa fondation, le mouvement se transforma en véritable école de nationalisme. On y inculqua aux jeunes les idées indépendantistes, les principes de l'islam et de la langue arabe, l'idée de l'indépendance, notamment avec des pièces de théâtre de propagande et des chants nationalistes.

Très rapidement, le mouvement aura des activités proprement politiques, incluant l'utilisation des scouts pour distribuer les publications de partis politiques (comme le Parti du peuple algérien et le Mouvement des amis du manifeste), la participation à des manifestations, et l'utilisation des locaux scouts pour la tenue de réunions politiques et pendant la guerre d'Algérie, pour cacher des fellaghas recherchés par la police.

Le mouvement formera donc un terreau propice au recrutement du FLN, et fournira de nombreux combattants lors de la guerre d'Algérie. En effet, à l'appel du FLN, les scouts musulmans algériens décideront de leur autodissolution, pour reverser leurs effectifs aptes au combat dans les rangs de l'« armée de libération nationale » mise en place par le FLN, qui profita alors largement des aptitudes à la discipline, à l'encadrement et au secourisme des scouts. Les dirigeants du mouvement devinrent, quant à eux, le C.R.U.A (Comité révolutionnaire d'unité et d'action), puis en 1956, le Congrès de la Soumame. Ils seront membres du Conseil National de la Révolution algérienne, puis du gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA). Ce lien entre scoutisme et politique est toujours d'actualité, le responsable général du mouvement, Noureddine Ben Braham, étant député au parlement algérien.

En 1962, les SMA absorbent les Éclaireurs sahariens.

Organisation

Les SMA sont membres de l'OMMS depuis 1963. Association musulmane, elle est aussi toujours nationaliste.

L'association est dirigée par un conseil national de 125 membres élus, dont le mandat dure quatre ans, et un conseil d’administration élu par le Congrès, avec 21 secrétaires nationaux. Le financement vient en partie de l'état.

Liens


Notes et références