« Scoutisme marin » : différence entre les versions

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Le '''scoutisme marin''' est une forme du scoutisme qui se pratique dans le cadre spécifique de la nature qu'est la mer. Il se compose d'un mélange de campisme traditionnel et de manoeuvre à la voile et à l'aviron qui sont idéalement transcendés grâce à des jeux navals. Pratiqué dès les premiers mois de 1909, il a été officiellement institué en [[1910]] avant d'être développé par [[Warington Baden-Powell]], à la demande de son frère [[Lord Robert BADEN-POWELL|Robert]]. En France, la figure prestigieuse du [[Jean-Baptiste Charcot|commandant Charcot]] joua un grand rôle de [[1911]] à [[1947]].[[Image:victory.jpg|thumb|right|320px]]
Le '''scoutisme marin''' est une forme du scoutisme qui se pratique dans le cadre spécifique de la nature qu'est la mer. Il se compose d'un mélange de campisme traditionnel et de manoeuvre à la voile et à l'aviron qui sont idéalement transcendés grâce à des jeux navals. Pratiqué dès les premiers mois de 1909, il a été officiellement institué en [[1910]] avant d'être développé par [[Warington Baden-Powell]], à la demande de son frère [[Robert Baden-Powell|Robert]]. En France, la figure prestigieuse du [[Jean-Baptiste Charcot|commandant Charcot]] joua un grand rôle de [[1911]] à [[1947]].[[Image:victory.jpg|thumb|right|320px]]


== Les débuts du scoutisme marin ==
== Les débuts du scoutisme marin ==
[[Lord Robert BADEN-POWELL|Baden-Powell]] n'était pas issu d'une famille sans lien avec la mer. Son grand-père maternel était amiral, et il avait été habitué dès son plus jeune âge à suivre ses frères dans des expéditions nautiques et navales, au cours desquelles il connut le mode de vie dans la nature qu'il recommanderait plus tard aux scouts.
[[Robert Baden-Powell|Baden-Powell]] n'était pas issu d'une famille sans lien avec la mer. Son grand-père maternel était amiral, et il avait été habitué dès son plus jeune âge à suivre ses frères dans des expéditions nautiques et navales, au cours desquelles il connut le mode de vie dans la nature qu'il recommanderait plus tard aux scouts.
Le scoutisme marin lui-même commença autour d'un [[feu]] de camp en Angleterre, quand BP déclara qu'il pensait que les plus vieux des scouts pourraient être intéressés par l'apprentissage de la navigation. Pour lui, les jeunes hommes devaient se préparer à servir l'Empire sur les vaisseaux de la Royal Navy ... C'est ainsi que BP en vint à initier le scoutisme marin avec l'aide de son frère [[Warington Baden-Powell|Warington]], avocat à l'amirauté, marin expérimenté et promoteur de la navigation en canoë.  
Le scoutisme marin lui-même commença autour d'un [[feu]] de camp en Angleterre, quand BP déclara qu'il pensait que les plus vieux des scouts pourraient être intéressés par l'apprentissage de la navigation. Pour lui, les jeunes hommes devaient se préparer à servir l'Empire sur les vaisseaux de la Royal Navy ... C'est ainsi que BP en vint à initier le scoutisme marin avec l'aide de son frère [[Warington Baden-Powell|Warington]], avocat à l'amirauté, marin expérimenté et promoteur de la navigation en canoë.  


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Certains bateaux ont été conçus en tenant compte des besoins des scouts marins : le [[Drascombe Longboat]] en Grande-Bretagne, en France le [[Loup de mer]] ou l'[[Étrave 24]], sur un cahier des charges défini entre autres par les [[scouts de France]].
Certains bateaux ont été conçus en tenant compte des besoins des scouts marins : le [[Drascombe Longboat]] en Grande-Bretagne, en France le [[Loup de mer]] ou l'[[Étrave 24]], sur un cahier des charges défini entre autres par les [[scouts de France]].


D'autres ont même été spécifiquement conçus pour la pratique du scoutisme marin : Le [[Lelieschouw]] hollandais fut le tout premier en [[1949]], suivi du [[Lelievlet]], puis en France le [[Raid (bateau)|Raid]], le [[Super Raid]], le [[Kotick (bateau)|Kotick]], la [[Fleur de lys (bateau)|Fleur de lys]], ou plus récemment le [[monotype scout Sitelle]], en [[1996]], à l'initiative de [[La passerelle]] des scouts marins de l'[[association des guides et scouts d'Europe]].
D'autres ont même été spécifiquement conçus pour la pratique du scoutisme marin : Le [[Lelieschouw]] hollandais fut le tout premier en [[1949]], suivi du [[Lelievlet]], puis en France le [[Raid (bateau)|Raid]], le [[Super Raid]], le [[Triton-Scout]], le [[Kotick (bateau)|Kotick]], la [[Fleur de lys (bateau)|Fleur de lys]], ou plus récemment le [[monotype scout Sitelle]], en [[1996]], à l'initiative de [[La passerelle]] des scouts marins de l'[[association des guides et scouts d'Europe]].


=== Autres possibilités d'embarquement ===
=== Autres possibilités d'embarquement ===
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Vers [[1950]], animé par la [[Passerelle]] fédérale, dont [[Raymond Schlemmer]],le scoutisme marin compte une soixantaine d'unités actives en France. En [[1953]], c'est le spectaculaire raid Maroc-France des [[Scouts de France]] avec [[Roger Labbas]] . En [[1959]] un mouvement récent comme les ENF ont quatre groupes marins dont l'instructeur national est [[André Saumagne]].
Vers [[1950]], animé par la [[Passerelle]] fédérale, dont [[Raymond Schlemmer]],le scoutisme marin compte une soixantaine d'unités actives en France. En [[1953]], c'est le spectaculaire raid Maroc-France des [[Scouts de France]] avec [[Roger Labbas]] . En [[1959]] un mouvement récent comme les ENF ont quatre groupes marins dont l'instructeur national est [[André Saumagne]].


A partir des années [[1960]] La branche marine subit la crise générale du mouvement. Du coté marin cette crise est amplifiée par le manque de sécurité et de suivi. A cette époque on pouvait refuser à un chef de troupe de diriger un camp s'il n'a pas fait un C.E.P., mais aucun règlement n'empêchait le même chef de diriger un camp sans avoir aucunes connaissances marines, ni même les plus élémentaires notions de météo. De plus les bateaux, souvent des Canots récupéré de la marine Nationale, étaient dangereux tel qu'ils étaient utilisés et il n'y avait aucun contrôle de l'utilisation et des pratiques, ni par le mouvement, ni par les ministères. Il n'y avait pas non plus de cohésion sur le choix des bateaux qui était laissé à la totale initiative des groupes Marins. Une initiative soutenu par [[Michel de Gourlet]] et [[Pierre-André Bernard]] alors membre de la passerelle a été lancée en 1964 par [[Jean Benquet]] qui a participé à la définition actuelle du bateau scout et lancé la création d'un monotype, le [[Kotick (bateau)|Kotick]], conçu au maximum comme "pouvant pardonner les pires bêtises", car les Scouts marin de France n'étaient pas à l'époque en mesure de garantir le niveau technique des Chefs Scouts Marins, nécessaire à la sécurité. Cette initiative n'a pas été suivie. Le Drame de Damgan en 1965 qui coûta la vie à cinq scouts du mouvement ne suffira pas non plus a changer les mentalités. Le changement de fonctionnement n'a commencé à s'opérer qu'après le Drame d'Hourtin en 1966 qui, après le retournement d'un canot (qui heureusement n'a pas coulé, malgré l'inexistence de réserves de flottabilités), coûta la vie à un chef et mis huit scouts en grand danger. Le fonctionnement de la branche Marin a alors été revu, des contrôles et formations mises en place, et peut à peut les bateaux dangereux ont été abandonnés. [[Michel de Gourlet]] ayant pris par a une fronde contre le national et la crise étant toujours en cours, le Kotick a été boudé par le national sous prétexte de trop de modernité et un nouveau bateau a alors été dessiné et mis en construction par [[Roger Labbas]], chef du Q.G. Scout Marin : [[Fleur de lys (bateau)|La Fleur de Lys]], plus traditionnel et proche des canots sur la forme, mais qui offrait toutes les sécurités nécessaire.
A partir des années [[1960]], la branche marine subit la crise générale du mouvement. Du coté marin, cette crise est amplifiée par le manque de sécurité et de suivi. À cette époque, on pouvait refuser à un chef de troupe de diriger un camp s'il n'a pas fait un C.E.P., mais aucun règlement n'empêchait le même chef de diriger un camp sans avoir de connaissances marines, ni même les plus élémentaires notions de météo. De plus les bateaux, souvent des canots de type baleinières récupéré de la Marine nationale ou dérivé, comme le canot Casa de [[Roger Labbas]], étaient dangereux tel qu'ils étaient utilisés et il n'y avait aucun contrôle de l'utilisation et des pratiques, ni par le mouvement, ni par les ministères. Il n'y avait pas non plus de cohésion sur le choix des bateaux qui était laissé à la totale initiative des groupes marins. Une initiative soutenu entre autres par le [[Yves-Dominique Mesnard|Père Mesnard]] (aumonier des scouts marins), [[Michel de Gourlet]] et [[Pierre-André Bernard]], alors membres de la [[Passerelle]], a été lancée en 1964 par [[Jean Benquet]] qui a participé à la définition actuelle du bateau scout et lancé la création d'un monotype, le [[Kotick (bateau)|Kotick]], conçu au maximum comme "pouvant pardonner les pires bêtises", car les scouts marin de France n'étaient pas à l'époque en mesure donner aux chefs le niveau technique nécessaire à la sécurité. Cette initiative n'a pas été soutenue par l'équipe nationale marine qui ne voyait pas de problème à ce fonctionnement puisqu'il existait depuis longtemps sans accidents. [[Accident de scoutisme marin de Damgan du 30 juillet 1965|Le drame de Damgan en 1965]] qui coûta la vie à cinq scouts du mouvement ne suffira pas non plus à changer ces mentalités malgré la mise en cause du type de bateau et de la formation. Le changement de fonctionnement n'a commencé à s'opérer qu'après [[Accident de scoutisme marin d'Hourtin 1967|le drame d'Hourtin en 1967]] où le retournement d'un canot coûta la vie à un chef et mis huit scouts en grand danger. Le fonctionnement de la branche marine a alors été revu, des contrôles et formations mises en place, et peu à peu les bateaux dangereux ont été abandonnés. [[Michel de Gourlet]] ayant pris part à une fronde contre l'équipe nationale et la crise étant toujours en cours, le [[Kotick (bateau)|Kotick]] a été boudé par l'équipe nationale sous prétexte de trop de modernité et en 1969 un nouveau bateau a alors été lancé et mis en avant par [[Roger Labbas]], alors chef des scout marin : le [[Fleur de lys (bateau)|Fleur de Lys]], plus traditionnel et proche des canots, mais qui offrait toutes les sécurités nécessaire.  


Le développement des clubs et la voile de plaisance et les évolutions de la société orientent les acteurs vers une professionnalisation des activités pour les jeunes. Mais la dimension éducative s'atténue dans les clubs et les associations de référence. À partir de [[1990]] le scoutisme marin reprend son essor autour de l'éducation maritime avec les [[SDF]], les [[GDF]] et l'[[AGSE]] avec des équipes nationales animation et des équipes de formateurs délivrant des diplômes Patron d'embarcation et patron de flottille sous le cadre réglementaire d'une validation par des experts du monde maritime sur le principe de la reconnaissance de compétence par des tiers (marine nationale, affaires maritimes, monitorats, BE) validant en commission ces titres de chef de bord. Ce dispositif étant en place depuis [[1937]], s'appuyant sur le droit maritime.  
Le développement des clubs et la voile de plaisance et les évolutions de la société orientent les acteurs vers une professionnalisation des activités pour les jeunes. Mais la dimension éducative s'atténue dans les clubs et les associations de référence. À partir de [[1990]] le scoutisme marin reprend son essor autour de l'éducation maritime avec les [[SDF]], les [[GDF]] et l'[[AGSE]] avec des équipes nationales animation et des équipes de formateurs délivrant des diplômes Patron d'embarcation et patron de flottille sous le cadre réglementaire d'une validation par des experts du monde maritime sur le principe de la reconnaissance de compétence par des tiers (marine nationale, affaires maritimes, monitorats, BE) validant en commission ces titres de chef de bord. Ce dispositif étant en place depuis [[1937]], s'appuyant sur le droit maritime.  
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En parallèle, l'atomisation du scoutisme est à son paroxysme ; de nombreuses associations minoritaires (moins de 200 adhérents) se saisissent de cet engouement pour développer une pratique de scoutisme marin sans formation, ni encadrement qualifié, avec une pédagogie orientée sur les défis avec le milieu naturel associés à une pratique spirituelle ne permettant pas d'intégrer les éléments de prévention ni les fondamentaux de la sécurité et de la compétence nécessaire aux activités nautiques, la suite est connue.
En parallèle, l'atomisation du scoutisme est à son paroxysme ; de nombreuses associations minoritaires (moins de 200 adhérents) se saisissent de cet engouement pour développer une pratique de scoutisme marin sans formation, ni encadrement qualifié, avec une pédagogie orientée sur les défis avec le milieu naturel associés à une pratique spirituelle ne permettant pas d'intégrer les éléments de prévention ni les fondamentaux de la sécurité et de la compétence nécessaire aux activités nautiques, la suite est connue.


Le [[22 juillet]] [[1998]], le drame de Perros-Guirrec, qui coûta la vie à quatre scouts appartenant à une association marginale ([[AFSGC]]) et à un plaisancier venu leur porter secours, marque un coup d'arrêt à la pratique du scoutisme marin. À partir du cas d'une association minoritaire et non structurée un amalgame est fait à l'ensemble du scoutisme remettant en cause dans les débats l'association des activités scoutes avec la pratique maritime. Au delà du drame, c'est 40 % des effectifs des adhérents de toutes les associations pratiquant le scoutisme, en impactant aussi les CVL, qui disparaitront en 5 ans. Le rapport entre parents et activités de loisirs en plein air s'en est trouvé définitivement modifié. La réglementation suivra car même les autorités locales connaissaient la situation de l'association en question et avaient reporté les risques sous la forme de rapport sans intervenir. L'administration sera condamnée pour non intervention. Quant à la cause même du drame, l'accumulation de fautes sans précédent dans le domaine de l'activité nautique expliquée par l'absence totale de compétence au sein de cette association ce qui a marqué définitivement les esprits et a amalgamé l'image du scoutisme marin pour toute une génération.
Le [[22 juillet]] [[1998]], le [[Association française de scouts et guides catholiques#La tragédie de 1998|drame de Perros-Guirrec]], qui coûta la vie à quatre scouts appartenant à une association marginale ([[AFSGC]]) et à un plaisancier venu leur porter secours, marque un coup d'arrêt à la pratique du scoutisme marin. À partir du cas d'une association minoritaire et non structurée un amalgame est fait à l'ensemble du scoutisme remettant en cause dans les débats l'association des activités scoutes avec la pratique maritime. Au delà du drame, c'est 40 % des effectifs des adhérents de toutes les associations pratiquant le scoutisme, en impactant aussi les CVL, qui disparaitront en 5 ans. Le rapport entre parents et activités de loisirs en plein air s'en est trouvé définitivement modifié. La réglementation suivra car même les autorités locales connaissaient la situation de l'association en question et avaient reporté les risques sous la forme de rapport sans intervenir. L'administration sera condamnée pour non intervention. Quant à la cause même du drame, l'accumulation de fautes sans précédent dans le domaine de l'activité nautique expliquée par l'absence totale de compétence au sein de cette association ce qui a marqué définitivement les esprits et a amalgamé l'image du scoutisme marin pour toute une génération.


Pour résumé sur cette période :  
Pour résumé sur cette période :  
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===Les premiers groupes===
===Les premiers groupes===
La venue du scoutisme marin du côté francophone au Canada est arrivée beaucoup plus tard qu'en France. Il faut remonter en 1990 pour voir apparaître la première troupe marine. Il s'agissait de la 1re troupe marine de Longueuil et elle était affiliée à l'[[AEBP]]. En 1994, cette troupe a entreprit de construire un navire école, ''le [[Vaillant]]'', un voilier en acier fabriqué par les jeunes sous la supervision du chef de la troupe, Benoit Lemonde. Une deuxième troupe marine s'est formée par la suite sous le nom de la Troupe Marine Saint-Sylvain à Laval, également affiliée à l'[[AEBP]]. Le chef de troupe de l'époque était [[Xavier Kaliballa]]. Malheureusement, ces deux unités n'existent plus aujourd'hui.
La venue du scoutisme marin du côté francophone au Canada est arrivée beaucoup plus tard qu'en France. Il faut remonter en [[1957]], date officielle de la fondation de la première troupe marine. Il s'agit de la [[Groupe ASC 28e Notre-Dame-des-Anges|28{{e}} troupe Notre-Dame-des-Anges]] associé avec la [[Fédération des scouts catholiques de la province de Québec|FSCPQ]]. Cette troupe, installée à Cartierville à [[Montréal]] depuis [[1934]], a entrepris la fabrication d'un voilier du nom de "Scomadona" (Scouts-marins Notre-Dame-des-Anges) en [[1956]]. "C'est un voilier dont la coque aura 32 pieds de longueur sur 10 de largeur: il sera doté d'une cabine de 10 pieds de longueur sur 7 de largeur et 7 de hauteur: ainsi que de trois mâts, dont le plus haut aura 39 pieds. Ces mâts seront repliables pour passer sous les ponts". À partir de [[1958]], les scouts marins de Notre-Dame-des-Anges feront plusieurs essais avec le voilier<ref Name="28e nda">{{lien web|titre=Article de journal à propos de la construction du voilier des scouts marins de Notre-Dame-des-Anges, La Presse, 2 Décembre 1958|url=https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/2875225?docsearchtext=Scout%20Cartierville|consulté le=4 mai 2023}}</ref>. Il est à noter que cette troupe est la première troupe francophone au Canada. Les premières troupes anglophones au Canada sont fondées à partir des années [[1910]]. Nous ne connaissons pas la date de fermeture de cette troupe, mais elle a probablement fermé au début des années [[1960]] puisque nous trouvons plus d'articles de journaux faisant référence après cette date.  


Une troisième unité marine apparaît dans les mêmes années: le groupe 188e Sainte-Colette de l'[[ASC]] transforme sa troupe éclaireur en troupe marine sous le nom de la Troupe 188e du Trident avec Martin Lapointe comme chef de Troupe. Ce groupe possèdera la seule unité marine francophone au Canada entre 2008 et 2012, lors de la fermeture des autres unités mentionnées plus haut.
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image:Scout-marin-cartierville.png|Image représentant les scouts marins de Notre-Dame-des-Anges travaillant sur leur voilier le "Scomadona".
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Un quatrième groupe aurait existé jusqu'en 2008.
Il faudra attendre plus de trente ans avant d'avoir une autre troupe marine francophone. Il s'agissait de la 1{{re}} troupe marine de [[Longueuil]] et elle était affiliée à l'[[AEBP]]. En [[1994]], cette troupe a entreprit de construire un navire école, ''le [[Vaillant]]'', un voilier en acier fabriqué par les jeunes sous la supervision du chef de la troupe, Benoit Lemonde. Une deuxième troupe marine s'est formée par la suite sous le nom de la troupe marine Saint-Sylvain à Laval, également affiliée à l'[[AEBP]]. Le chef de troupe de l'époque était [[Xavier Kaliballa]]. Malheureusement, ces deux unités n'existent plus aujourd'hui.
 
Une troisième unité marine apparaît dans les mêmes années: le groupe [[Groupe ASC 188e Sainte-Colette|188{{e}} Sainte-Colette]] de l'[[ASC]] transforme sa troupe éclaireur en troupe marine sous le nom de la troupe 188{{E}} du Trident avec Martin Lapointe comme chef de Troupe. Ce groupe possèdera la seule unité marine francophone au Canada entre [[2008]] et [[2012]], lors de la fermeture des autres unités mentionnées plus haut.
 
Un quatrième groupe aurait existé jusqu'en [[2008]].


===La création de la première coopérative de scoutisme marin===
===La création de la première coopérative de scoutisme marin===
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== Les scouts marins dans la littérature ==
== Les scouts marins dans la littérature ==


* Le Merveilleux Royaume, de [[Pierre Labat]] - Éditions du [[Signe de Piste]] et adapté pour le cinéma par [[Georges Ferney]] en [[1954]]
* {{ouvrage|titre=Le Merveilleux Royaume|auteur= [[Pierre Labat]] |éditeur=Éditions du [[Signe de Piste]] |commentaire=adapté pour le cinéma par [[Georges Ferney]] en [[1954]]}}
* Marco, de Pierre-André Bernard - Éditions du [[Signe de Piste]]
* {{ouvrage|titre=Marco|auteur=[[Pierre-André Bernard]]|éditeur=Éditions du [[Signe de Piste]]}}
* Le Bachi, de Pierre-André Bernard - Éditions du [[Signe de Piste]]
* {{ouvrage|titre=Le Bachi|auteur=[[Pierre-André Bernard]] |éditeur=Éditions du [[Signe de Piste]]}}
* Port-Sterval, de [[Pierre Delsuc]] - Éditions du [[Signe de Piste]]
* {{ouvrage|titre=Port-Sterval|auteur=[[Pierre Delsuc]] |éditeur=Éditions du [[Signe de Piste]]}}
*[[Fin de jeu]], de [[Bruno Robert]] - Éditions Téqui
*{{ouvrage|titre=[[Fin de jeu]] |auteur=[[Bruno Robert]] |éditeur=Éditions Téqui}}
*[[Une rose de sang]], de [[Bruno Robert]] - Éditions Téqui
*{{ouvrage|titre=[[Une rose de sang]] |auteur=[[Bruno Robert]] |éditeur=Éditions Téqui}}
*[http://www.editionsartege.fr/t_livre/le-reliquaire-de-saint-pabu-laurent-remusat-9782916053196-28540.asp Le reliquaire de saint Pabu], de Laurent Rémusat - Éditions Artège
* {{ouvrage|lire en ligne+http://www.editionsartege.fr/t_livre/le-reliquaire-de-saint-pabu-laurent-remusat-9782916053196-28540.asp |titre=Le reliquaire de saint Pabu]|auteur=Laurent Rémusat|éditeur= Éditions Artège}}


== Liens internes ==
== Liens internes ==
* [[Spécialité marine AGSE]]
* [[Spécialité marine AGSE]]
* [[Marins (SGDF)]]
* [[Accident de scoutisme marin]]


== Liens externes ==
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