Manoir

De Scoutopedia

Manoir était le nom du lieu de réunion d'une troupe de Scouts de France jusqu'à la fin des années 1940. Ce local, normalement divisé en coin de patrouilles autour d'un point central, pouvait être être aménagé de façon très complexe dans des conditions où l'habileté manuelle et l'imagination pouvaient se déployer. Le Commissaire National Éclaireurs Pierre-Louis Gérin rédigea un livre sur ce sujet intitulé Beau Manoir. Michel Menu préférera par la suite que les éclaireurs et notamment les troupes raider aient une base comme local.

Le Manoir à Chamarande

A Chamarande, le Manoir était une longue construction en pierres réédifiée ou rénovée en 1930 et mise à la disposition des Scouts de France par le Dr Laurent Amodru et Mme André-Thome, propriétaires du château. En se tenant dos au château on trouvait, de gauche à droite et successivement, l'Oratoire (Msallah Aïssa), la Salle de Troupe, la Salle de Meute, la maison de Roland Pierre, l'hotellerie. En 1925 il semble que c'était une grande salle aux fenêtres gothiques.

Bien entendu, le nom de Manoir évoquait la Chevalerie mais avec ses bow windowes c'était aussi un rappel de la White House de Gilwell Park. L'intérieur avait été aménagé pour les besoins du camp-école. On y trouvait ainsi la salle de troupe, avec sa cheminée monumentale et ses drapeaux étrangers (ceux des Jamboree ?) pendant du plafond, qui était utilisée en cas de pluie pour les réunions. Plus tard la salle reçut des aménagements plus soignés : sur les poutres sont fixés les écussons des provinces Scouts de France, on y trouve un piano droit, des tables et des chaises. Le tout est de conception rustique, tables ou bancs sur billots, tripodes en froissartage Sur le mur l'écu de Chamarande surmonté d'une croix.


Le nouveau "Manoir" et sa cheminée monumentale avaient été inauguré le 29 septembre 1932 lors de la messe célébrée par le Vieux Loup - le chanoine Cornette - à l'occasion de ses 45 ans de sacerdoce.

Le Manoir à Cappy

Le chateau de briques de Cappy servait de Manoir pour certaines activités (et aussi parfois la cuisine). Cependant l'esprit chevaleresque étant moins prégnant chez les "éclés" que chez les SDF, il occupait une place plus réduite dans l'imaginaire des futurs chefs.