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Son père est ensuite affecté à Toulon, où Jean Deuve fait sa promesse scoute en avril [[1931]] à la 4ème Toulon (groupe Bailli de Suffren), passe sa 2nde classe, et devient chef de patrouille des Alouettes ; il est totémisé «Alouette éveillée». | Son père est ensuite affecté à Toulon, où Jean Deuve fait sa promesse scoute en avril [[1931]] à la 4ème Toulon (groupe Bailli de Suffren), passe sa 2nde classe, et devient chef de patrouille des Alouettes ; il est totémisé «Alouette éveillée». | ||
En 1932, lors d’un court passage à Lorient il devient chef des Coqs de la 1ère Lorient "Bertrand du Guesclin". L’année suivante, nouvelle mutation pour la famille à Brest où il intègre la 1ère Brest Foch. Jean Deuve y est CP des Gazelles, puis 1er chef de patrouille en 1934. Adoubé [[Chevalier de France]], | |||
En 1932, lors d’un court passage à Lorient il devient chef des Coqs de la 1ère Lorient "Bertrand du Guesclin". L’année suivante, nouvelle mutation pour la famille à Brest où il intègre la 1ère Brest Foch. Jean Deuve y est CP des Gazelles, puis 1er chef de patrouille en 1934. Adoubé [[Chevalier de France]], jusqu'à sa mort il se référera à l'idéal du scoutisme. | |||
À Noël 1937, Jean Deuve devient scoutmestre de la 1re Brest. Dans le même temps, il participe à la fondation de la Tribu nationale des Hulottes avec [[Gilbert Anscieau]]. L'observation de la nature sera toujours pour lui une activité capitale. Il tente d’y sensibiliser les scouts brestois en regroupant les plus accrochés dans une Tribu des Piverts. | À Noël 1937, Jean Deuve devient scoutmestre de la 1re Brest. Dans le même temps, il participe à la fondation de la Tribu nationale des Hulottes avec [[Gilbert Anscieau]]. L'observation de la nature sera toujours pour lui une activité capitale. Il tente d’y sensibiliser les scouts brestois en regroupant les plus accrochés dans une Tribu des Piverts. | ||
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Jean Deuve a débuté la seconde guerre mondiale en tant qu’aspirant de réserve. Blessé lors de la campagne de France, il effectue un passage au Service topographique en Afrique Occidentale Française, puis rejoint aux Indes en 1943, une unité spéciale placée sous commandement britannique, la Force 136, chargée des opérations clandestines en territoires occupés par les Japonais. | Jean Deuve a débuté la seconde guerre mondiale en tant qu’aspirant de réserve. Blessé lors de la campagne de France, il effectue un passage au Service topographique en Afrique Occidentale Française, puis rejoint aux Indes en 1943, une unité spéciale placée sous commandement britannique, la Force 136, chargée des opérations clandestines en territoires occupés par les Japonais. | ||
Son parachutage, avec neuf autres membres de la Force 136, en janvier 1945 au Laos dans la province de Paksane est aussi le saut de sa vie pour près de vingt années laotiennes... Sa vie sera alors | Son parachutage, avec neuf autres membres de la Force 136, en janvier 1945 au Laos dans la province de Paksane est aussi le saut de sa vie pour près de vingt années laotiennes... Sa vie sera alors un mélange d'aventures "à la Baden-Powell" et de [[Orde Charles Wingate |Wingate]] (fondation d'une police locale, contre espionnage, études naturalistes) jusqu'à sa retraite de Colonel du SDECE à la fin de la guerre froide. | ||
Avec les chefs Georges Durieux et Guy Lherbier, il a fondé en [[1950]] le scoutisme au Laos. Le quartier général lui octroie le titre de commissaire de district [[Scouts de France]], et de commissaire général des scouts Lao. | Avec les chefs Georges Durieux et Guy Lherbier, il a fondé en [[1950]] le scoutisme au Laos. Le quartier général lui octroie le titre de commissaire de district [[Scouts de France]], et de commissaire général des scouts Lao. | ||
Version du 1 octobre 2012 à 20:56
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Fondateur. |
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Scouts de France. |
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France. |
En 1929, à 11 ans, il découvre le scoutisme au sein des Éclaireurs de France car le scoutisme catholique n’était pas alors permis dans son diocèse. Son père est ensuite affecté à Toulon, où Jean Deuve fait sa promesse scoute en avril 1931 à la 4ème Toulon (groupe Bailli de Suffren), passe sa 2nde classe, et devient chef de patrouille des Alouettes ; il est totémisé «Alouette éveillée».
En 1932, lors d’un court passage à Lorient il devient chef des Coqs de la 1ère Lorient "Bertrand du Guesclin". L’année suivante, nouvelle mutation pour la famille à Brest où il intègre la 1ère Brest Foch. Jean Deuve y est CP des Gazelles, puis 1er chef de patrouille en 1934. Adoubé Chevalier de France, jusqu'à sa mort il se référera à l'idéal du scoutisme.
À Noël 1937, Jean Deuve devient scoutmestre de la 1re Brest. Dans le même temps, il participe à la fondation de la Tribu nationale des Hulottes avec Gilbert Anscieau. L'observation de la nature sera toujours pour lui une activité capitale. Il tente d’y sensibiliser les scouts brestois en regroupant les plus accrochés dans une Tribu des Piverts.
Jean Deuve a débuté la seconde guerre mondiale en tant qu’aspirant de réserve. Blessé lors de la campagne de France, il effectue un passage au Service topographique en Afrique Occidentale Française, puis rejoint aux Indes en 1943, une unité spéciale placée sous commandement britannique, la Force 136, chargée des opérations clandestines en territoires occupés par les Japonais.
Son parachutage, avec neuf autres membres de la Force 136, en janvier 1945 au Laos dans la province de Paksane est aussi le saut de sa vie pour près de vingt années laotiennes... Sa vie sera alors un mélange d'aventures "à la Baden-Powell" et de Wingate (fondation d'une police locale, contre espionnage, études naturalistes) jusqu'à sa retraite de Colonel du SDECE à la fin de la guerre froide.
Avec les chefs Georges Durieux et Guy Lherbier, il a fondé en 1950 le scoutisme au Laos. Le quartier général lui octroie le titre de commissaire de district Scouts de France, et de commissaire général des scouts Lao.
Pour en savoir plus, on peut se reporter au site de l'ANSFAC dont Jean Deucve fut un des premiers adhérents. Et en 2012 le Professeur Christophe Carichon en a publié la première biographie sous le titre : Jean Deuve, le seigneur de l'ombre, éditions Artège, 295 p. (8 pages d'illustrations).
