« Jean-René Kergomard » : différence entre les versions

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|naissance      = [[14 décembre]] [[1926]]
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|décès          = 24 juillet 2020
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Né le [[14 décembre]] [[1926]] à Alger, il est fils de [[Pierre Kergomard]].
Né le [[14 décembre]] [[1926]] à Alger, il est fils de [[Pierre Kergomard]].


Jean-René Kergomard est Éclaireur à Alger (1933-1939) puis à Paris où il est le chef du clan Routier de la Maison pour Tous de la rue Mouffetard (1940-1948), l’ancêtre direct des MJC.  
Jean-René Kergomard est Éclaireur à Alger (1933-1939) puis à Paris où il est le chef du clan Routier de [[La Maison pour Tous]] rue Mouffetard (1940-1948), l’ancêtre direct des MJC et des Auberges de Jeunesse.  


De 1957 à 1960, il soutient les Éclaireurs à Oujda au Maroc.
De 1957 à 1960, il soutient les Éclaireurs à Oujda au Maroc.
De retour en France, il fut commissaire départemental dans la Meuse. En 1966, il était aussi nommé commissaire EDF pour le district d’Arras. Dans la foulée des remises en questions écloses avec Mai 68, le congrès régional des Éclaireurs de Flandres-Artois à l’automne 1968 au lycée d’Arras l’élut commissaire régional.
De retour en France, il devient commissaire départemental dans la Meuse, puis en 1966, commissaire EDF pour le district d’Arras. Dans la foulée des remises en questions écloses avec Mai 68, le congrès régional des Éclaireurs de Flandres-Artois à l’automne 1968 au lycée d’Arras l’élit commissaire régional.<ref>Voir {{Lien web|url=https://maitron.fr/spip.php?article136408|site=maitron.fr|consulté le=9 décembre 2021|titre=KERGOMARD Jean-René|auteur=Nicolas Palluau|date=10 mars 2011}}</ref>


'''Président des [[EEDF]]''' de [[1977]] à [[1980]], il a été élu dans un contexte difficile mais sa désignation a permit de revenir à un scoutisme minimal dans le mouvement.
'''Président des [[EEDF]]''' de [[1977]] à [[1980]], il a été élu dans un contexte difficile mais sa désignation a permit de revenir à un scoutisme minimal dans le mouvement.


Voici son témoignage sur ce moment de tension<ref>Voir [http://www.histoire-du-scoutisme-laique.fr/le-nouveau-mouvement/50-1972-1974-les-remises-en-question-chez-les-eclaireuses-a-eclaireurs-de-france.html 1972 - 1974 : les remises en question chez les E.E.D.F.] sur www.histoire-du-scoutisme-laique.fr.</ref> :
Voici son témoignage sur ce moment de tension<ref>Voir {{Lien web|url=http://www.histoire-du-scoutisme-laique.fr/le-nouveau-mouvement/50-1972-1974-les-remises-en-question-chez-les-eclaireuses-a-eclaireurs-de-france.html |titre=1972 - 1974 : les remises en question chez les E.E.D.F.|site=histoire-du-scoutisme-laique.fr}}.</ref> :


{{citation|L’Assemblée Générale de 1977 à Lyon a été marquée par des incidents dont l’un m’a obligé à me désolidariser du bureau. De plus, le projet de budget que j’étais chargé de présenter était établi sur des capacités d’expansion que l’équipe nationale n’avait pas essayé de faire approuver préalablement… C’est donc tout naturellement que ce projet de budget a été rejeté. M’étant désolidarisé du Bureau du C.D., j’ai considéré que j’avais une obligation morale de me présenter à la Présidence du Mouvement. Mon élection a été acquise par une majorité étroite mais incontestable… Le Délégué Général n’ayant pas réussi à remettre en cause cette élection, il m’a présenté sa démission, estimant qu’il ne pouvait accepter que le Mouvement soit «présidé par un financier» ! Ni par mes fonctions professionnelles, ni par celles que j’avais occupées dans le Mouvement, à l’exception de la période 75-77, je ne méritais cette qualification...}}
{{citation|L’Assemblée Générale de 1977 à Lyon a été marquée par des incidents dont l’un m’a obligé à me désolidariser du bureau. De plus, le projet de budget que j’étais chargé de présenter était établi sur des capacités d’expansion que l’équipe nationale n’avait pas essayé de faire approuver préalablement… C’est donc tout naturellement que ce projet de budget a été rejeté. M’étant désolidarisé du Bureau du C.D., j’ai considéré que j’avais une obligation morale de me présenter à la Présidence du Mouvement. Mon élection a été acquise par une majorité étroite mais incontestable… Le Délégué Général n’ayant pas réussi à remettre en cause cette élection, il m’a présenté sa démission, estimant qu’il ne pouvait accepter que le Mouvement soit «présidé par un financier» ! Ni par mes fonctions professionnelles, ni par celles que j’avais occupées dans le Mouvement, à l’exception de la période 75-77, je ne méritais cette qualification...}}
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Il s'appuie sur [[Claire Mollet]] dont il obtient le retour comme Déléguée générale.
Il s'appuie sur [[Claire Mollet]] dont il obtient le retour comme Déléguée générale.


En 1980, les EEDF achètent le hameau en ruine de Bécours (Aveyron.) Le comité directeur, présidé par Jean-René Kergomard, et la déléguée générale Claire Mollet y initièrent le rassemblement Bécours’81.
Ils initièrent ensemble le 1{{er}} rassemblement Bécours’81 au hameau de [[Bécours]] (Aveyron) dont les EEDF avaient fait l'acquisition en 1980.


{{Président EEDF
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