Groupe EUF Wissembourg

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LOGO MINIS ENJ.svg    En France, ce groupe fait partie d'un des dix mouvements pratiquant officiellement l'accueil de scoutisme.
Groupe EUF Wissembourg

Fondation : 1945
Fondateurs : Roger Schmidt
Fermeture : 1953
Chef(s) actuel(s) :
Coordonnées
Adresse : Tour de la poudrière
Wissembourg
Téléphone :
E-mail :
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Site web :
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Unités
Troupe (n°)
Meute (n°)

49° 2' 20.96" N, 7° 56' 53.57" E




Histoire

A partir du 19 mars 1945, jour de la libération de Wissembourg, une vie nouvelle s'organisait progressivement : approvisionnements, commerces, artisanat et autre sources de travail. Parmi tant de priorités, la reprise du mouvement scout n'était pas à l'ordre du jour.

Très rapidement l'enseignement se réorganisait et reprenait sur les bases d'avant-guerre en séparant par classe les religions et les sexes des élèves. C'est ainsi qu'une vingtaine de garçons protestants entre 11 et 15 ans était réunie en une classe unique pour commencer l'initiation à la langue française.

Ce regroupement de jeunes protestants était très habillement mis à profit par Roger Schmitt pour éveiller l'intérêt du mouvement scout auprès des plus âgés de la classe. Roger, l'ainé du groupe, revenait de "l'intérieur"[1], donc francophone et déjà lycéen à part entière.

Ainsi, dès septembre 1945, à la rentrée scolaire restructurée, naissait la première troupe d'éclaireurs unionistes de Wissembourg, avec Roger Schmitt comme chef et une quinzaine de participants. Les premiers temps, sans local, les réunions avaient lieu le dimanche après-midi à l'extérieur de la ville ou les jeux en plein ait s'imposaient.

Foulard des scouts qui ont passés leurs promesses

La tenue comportait le béret basque, chemise kaki, foulard blanc pour les novices ou gris bordé de rouge pour ceux ayant déjà fait leur promesse, culotte courte et mi-bas blancs. Dans les débuts, on était parfois bien gêné quand fusaient les quolibets de certains passants à propos de nos "chemise brunes"[2].


Puis vint l'heureux jour ou la commune mit un local à la disposition de la troupe. Mieux qu'un local : la "Poudrière" situé au Nord-Est de l'enceinte du noyau urbain, du 13e siècle. Une solide tour carrée à quatre niveaux.

Photographie moderne de la tour de la Poudrière de Wissembourg (au nord des rempart médiéval de Wissembourg)


Inspirés par l'origine moyenâgeuse de la poudrière, les nouveaux occupants se sont baptisés : Tour des Guisarmiers[3]


Le sous-sol aménagé avant 1939 en poste de tir bétonné type Maginot, et le rez de chaussée sans fenêtre, n'étaient pas utilisables, mais le 1er servait immédiatement de salle de réunion commune, tandis que le 2e était à disposition des patrouilles pour y installer leur propre "coin", au grè de l'imagination et des moyens de chacune d'elles.


Suivant les effectifs, les patrouilles étaient au nombre de deux ou trois :

  • Chamois, brun et bleu-ciel, devise "Vite et agile"
  • Coqs, vert et jaune, devise "Faire face"
  • Castors, noir et bleu-foncé, devise "Sans remords"

Notes et références


  1. Expression alsacienne qui désigne la France
  2. Les chemises brunes été le haut de la tenue de la Hitlerjugend sous le nazisme.
  3. Guisarmiers : Soldat arméer d'une guisarde sort de hallebarde