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== Début du Scoutisme == | == Début du Scoutisme == | ||
En août [[1910]], en vacances à Guernesey, il assiste aux activités d'une troupe de boy-scouts formée dans un club de jeunes ouvriers. Il entre en relation avec le directeur de ce club qui lui remet un exemplaire de [[Scouting for boys]]. La lecture de cet ouvrage le convainc de la pertinence et de l'utilité de la méthode de [[Baden-Powell]] pour l'éducation des jeunes des quartiers populaires. <ref> Georges Gallienne | En août [[1910]], en vacances à Guernesey, il assiste aux activités d'une troupe de boy-scouts formée dans un club de jeunes ouvriers. Il entre en relation avec le directeur de ce club qui lui remet un exemplaire de [[Scouting for boys]]. La lecture de cet ouvrage le convainc de la pertinence et de l'utilité de la méthode de [[Baden-Powell]] pour l'éducation des jeunes des quartiers populaires. <ref> {{Ouvrage|auteur=Georges Gallienne|titre=Les Éclaireurs de Grenelle. Les débuts du scoutisme en France|année=[[1946]]|passage=5}}</ref>. En octobre, il est nommé à la direction du Foyer de la Mission populaire évangélique de Grenelle, [http://ansfac.fr/spip.php?article7#15avre rue de l'Avre] à Paris. Il s'y occupe notamment d'une école de garde (sorte de patronage) qui accueille une cinquantaine d'enfants d'ouvriers. C'est dans ce cadre qu'il se livre, dès octobre [[1910]], à l'une des premières expériences de scoutisme connue en France. En décembre, Georges Gallienne écrit à Baden-Powell qui lui répond et lui donne des renseignements sur l'application de sa méthode dans les pays latins. | ||
Dans un premier temps, l'application du scoutisme aux enfants de Grenelle se limite à la fabrication d'une pompe à incendie, à un entrainement de pompier et à des exercices physique. Pour tout uniforme, ils ne portent qu'un [[béret]] basque. Mais la méthode se précisera peu à peu. | Dans un premier temps, l'application du scoutisme aux enfants de Grenelle se limite à la fabrication d'une pompe à incendie, à un entrainement de pompier et à des exercices physique. Pour tout uniforme, ils ne portent qu'un [[béret]] basque. Mais la méthode se précisera peu à peu. | ||
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Au printemps [[1911]], Gallienne apporte son soutien aux Unions chrétiennes de jeunes gens (UCJG) qui cherchent à transformer leurs sections cadettes en troupe d'éclaireurs. A la même époque, il est en relation avec diverses personnalités qui cherchent à fonder un mouvement de scoutisme à l'échelle nationale. | Au printemps [[1911]], Gallienne apporte son soutien aux Unions chrétiennes de jeunes gens (UCJG) qui cherchent à transformer leurs sections cadettes en troupe d'éclaireurs. A la même époque, il est en relation avec diverses personnalités qui cherchent à fonder un mouvement de scoutisme à l'échelle nationale. | ||
A la même époque, il entre en relation avec les diverses personnalités qui s'intéressent à l'introduction du scoutisme en France. C'est ainsi qu'il fait la connaissance de [[Nicolas Benoit]] qui l'informe de la création de la troupe de | A la même époque, il entre en relation avec les diverses personnalités qui s'intéressent à l'introduction du scoutisme en France. C'est ainsi qu'il fait la connaissance de [[Nicolas Benoit]] qui l'informe de la création de la troupe de l’École des Roches, en mars [[1911]] par [[Georges Bertier]]. | ||
Il créer le groupe de [[Groupe EEUdF Maison Verte|la Maison Verte]] à cette époque<ref>{{Ouvrage|auteur=Gérard Cholvy|titre=Jeunesses chrétiennes au XX{{e}} siècle|passage=45|année=1991|éditeur=Éditions ouvrières|lieu=Paris|coauteurs=Bernard Comte, Vincent Féroldi}}</ref>. | |||
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Au moment où éclatent les conflits entre [[Pierre de Coubertin]] et [[Nicolas Benoit]], il choisit de suivre ce dernier. Gallienne participe alors à la fondation des [[Éclaireurs de France]]. | Au moment où éclatent les conflits entre [[Pierre de Coubertin]] et [[Nicolas Benoit]], il choisit de suivre ce dernier. Gallienne participe alors à la fondation des [[Éclaireurs de France]]. | ||
Membre du Comité Directeur, il sera élu Secrétaire en octobre [[1919]]<ref>{{Ouvrage|titre=[[L'éclaireur de France]]|numéro=48|mois=novembre|année= [[1919]]}}</ref> puis vice-Président en mars [[1923]]<ref>{{Ouvrage|titre=[[L'éclaireur de France]]|numéro=88|jour=10|mois=mars|année=[[1923]]}}</ref>.Il reste au comité directeur jusqu'en 1939. | |||
En 1932 il rédige " Les éclaireurs de France", paru aux [[éditions de l'Arc tendu]]. | |||
== Voir aussi == | == Voir aussi == | ||
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== Sources == | == Sources == | ||
* Georges Gallienne | * {{ouvrage|auteur=Georges Gallienne|titre=Les Éclaireurs : ce qui peut se faire chez nous|éditeur=L'Espérance|mois=juin|année=[[1911]]|passage=86-89}} | ||
* Georges Gallienne, ''Les | * Georges Gallienne, ''Les Éclaireurs de Grenelle. Les débuts du scoutisme en France'', document dactylographié de 35 pages, daté du [[27 février]] [[1946]] (Archives des EU, Société de l'histoire du protestantisme français) | ||
* Notice biographique rédigée par Jacques Scheer dans : Poujol Geneviève et Romer Madeleine, ''Dictionnaire biographique des militants, XIX{{e}}-XX{{e}} siècles. De l'éducation populaire à action culturelle'', Paris, L'Harmattan, [[1996]], p. 150-151 {{ISBN|2-7384-4433-4}} | * Notice biographique rédigée par Jacques Scheer dans : Poujol Geneviève et Romer Madeleine, ''Dictionnaire biographique des militants, XIX{{e}}-XX{{e}} siècles. De l'éducation populaire à action culturelle'', Paris, L'Harmattan, [[1996]], p. 150-151 {{ISBN|2-7384-4433-4}} | ||
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