« Crise de la Route » : différence entre les versions

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La guerre d'Algérie a des répercussions sur le scoutisme français. Dès janvier [[1954]], la revue [[La Route]] ([[Scouts de France|SDF]]) évoquait la répression des manifestations musulmanes de mai [[1945]].
La guerre d'Algérie a des répercussions sur le scoutisme français et sur les [[Scouts de France]] en particulier. Dès janvier [[1954]], la revue ''[[La Route]]'' évoquait la répression des manifestations musulmanes de mai [[1945]].
Progressivement l'Equipe Nationale Route prend des positions qui la singularise dans un mouvement marqué par un patriotisme traditionnel.
Progressivement, l'Équipe Nationale Route prend des positions qui la singularise dans un mouvement marqué par un patriotisme traditionnel.


Le [[15 février]] [[1957]], lorsque l'hedbomadaire ''Témoignage chrétien'' publie des extraits de lettres de [[Jean Muller]], mort au combat le [[27 octobre]] [[1956]], la polémique enfle et les campagnes de presse avivent les tensions. Finalement l'Equipe Nationale Route (Paul Rendu, le père Pierre-André Liégé<ref>[http://www.scoutunjour.org/Un-Pasteur-et-un-Educateur-Scout Article de Jean-Marie Vonau intitulé "Un pasteur et un éducateur scout : le père P.-A. Liégé" sur le site Scout un jour]</ref>, Pierre Chesnais, Claude Lefebvre) démissionne le [[9 mai]] [[1957]]<ref>[http://www.scoutunjour.org/article.php3?id_article=42 Article de Jean-Jacques Gauthé intitulé "Jean Muller, un rappelé témoigne à charge" sur le site Scout un jour]</ref>.


A la suite de la mort au combat de [[Jean Muller]], la polémique interne et aussi externe enfle et finalement l'Equipe Nationale Route des [[SDF]] démissionne dans un contexte où des campagnes de presse avivent les tensions.
La crise se poursuivra ensuite et les divisions atteindront l'ensemble de l'association lorsque, le [[2 juin]] [[1960]], les [[Scouts de France]] se feront signataires d'un '''appel à la paix en Algérie''' lancé par le GEROJEP (groupe d'études et de rencontre des organisations de jeunesse et d'éducation populaire) <ref>[http://www.scoutunjour.org/article.php3?id_article=224 Article de Jean-Jacques Gauthé et Lionel Christien intitulé "Alger-Paris : les Scouts de France et la guerre d’Algérie" sur le site Scout un jour]</ref>.
 
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== Voir aussi ==
== Voir aussi ==
* [[Chronologie du scoutisme en France]]
* [[Chronologie du scoutisme en France]]
* [[Michel Rigal]], commissaire général des [[Scouts de France]]
* [[Michel Menu]], ancien chef national Éclaireurs (CNE), et [[Pierre Delsuc]], ancien commissaire général
* [[André Cruiziat]], ancien commissaire national Route
* [[Jean Muller]], permanent à l'équipe nationale Route
* [[Louis Faurobert]], routier fondateur du ''cercle saint Thomas d'Aquin''


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Version du 22 avril 2008 à 15:58

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La guerre d'Algérie a des répercussions sur le scoutisme français et sur les Scouts de France en particulier. Dès janvier 1954, la revue La Route évoquait la répression des manifestations musulmanes de mai 1945. Progressivement, l'Équipe Nationale Route prend des positions qui la singularise dans un mouvement marqué par un patriotisme traditionnel.

Le 15 février 1957, lorsque l'hedbomadaire Témoignage chrétien publie des extraits de lettres de Jean Muller, mort au combat le 27 octobre 1956, la polémique enfle et les campagnes de presse avivent les tensions. Finalement l'Equipe Nationale Route (Paul Rendu, le père Pierre-André Liégé[1], Pierre Chesnais, Claude Lefebvre) démissionne le 9 mai 1957[2].

La crise se poursuivra ensuite et les divisions atteindront l'ensemble de l'association lorsque, le 2 juin 1960, les Scouts de France se feront signataires d'un appel à la paix en Algérie lancé par le GEROJEP (groupe d'études et de rencontre des organisations de jeunesse et d'éducation populaire) [3].


Notes et références


Voir aussi