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L’'''Association pour le Soutien du Scoutisme''' (ASS) est l'un des principaux réseaux de chefs des [[Scouts de France]] (SDF), essentiellement parisiens, qui s'opposèrent à la réforme séparant [[Séparation de la branche éclaireurs chez les scouts de France|pionniers et rangers]], imposée par le commissaire national éclaireurs (CNE) [[François Lebouteux]] à partir de [[1964]]. | L’'''Association pour le Soutien du Scoutisme''' (ASS) est l'un des principaux réseaux de chefs des [[Scouts de France]] (SDF), essentiellement parisiens, qui s'opposèrent à la réforme séparant [[Séparation de la branche éclaireurs chez les scouts de France|pionniers et rangers]], imposée par le commissaire national éclaireurs (CNE) [[François Lebouteux]] à partir de [[1964]]. | ||
Créée par le [[Groupe SUF Paris - Saint Louis|groupe Saint Louis]], l'association regroupe notamment des anciens chefs des troupes de l'Ouest parisien : [[Claude Peignot]] (qui préside | Créée par le [[Groupe SUF Paris - Saint Louis|groupe Saint Louis]], l'association regroupe notamment des anciens chefs des troupes de l'Ouest parisien : [[Claude Peignot]] (qui préside également le [[Comité des mille]] ), [[Pierre de Montjamont]] et [[Henry Dhavernas]] (vices-présidents), [[Pierre Delsuc]] (président d'Honneur), [[François Piketty]], [[Michel de Gourlet]], [[Henri Montalbetti]], [[Hubert Verley]], [[François Klotz]], [[Louis Faurobert]], Michel Richard, Jacques Ory (ancien commissaire de District du Vieux Loup), Jacques Brisard (chef du groupe st Louis), François de Brétizel, Michel Joubert, Maurice Travers, Ivan Téqui, Marcel Pillet, etc<ref>voir étude détaillée de [[Lionel Christien]], dans ''Nova et Vetera''.</ref>... | ||
''"L'expérience des "Rangers" et des "Pionniers" peut séduire des parents et des éducateurs, et convenir à certains garçons. Mais ce n'est plus du scoutisme. Il faut qu'on le sache"''<ref>Conclusion du tract de présentation, du 14 avril 1965.</ref>. | ''"L'expérience des "Rangers" et des "Pionniers" peut séduire des parents et des éducateurs, et convenir à certains garçons. Mais ce n'est plus du scoutisme. Il faut qu'on le sache"''<ref>Conclusion du tract de présentation, du 14 avril 1965.</ref>. | ||
Michel Menu, de son côté | Michel Menu, de son côté avec le groupe [[Réflexions de scoutmestres]], croit davantage à la possibilité d'une coexistence pacifique des deux méthodes. Deux rencontres avec les chefs unitaires ont lieu (Montigny, Jambville) et des échanges avec [[Michel Rigal]] puis Peter Fletcher, mais sans résultats concrets. Un [[CEP]] unitaire sera encore organisé en décembre 1966, mais la position des équipes nationales reste intransigeante sur l'application de la réforme, d'autant que ses défauts se font sentir sur le terrain. | ||
En l'absence de soutien et de formation reconnue, des troupes SDF dites « unitaires » | En l'absence de soutien et de formation reconnue, des troupes SDF dites « unitaires » ont commencé à passer chez les [[AGSE|Scouts d'Europe]]. Ainsi Claude Peignot et d'autres membres plus revendicatifs de la revue "Route de Demain - Courrier de Cham", essaieront de s'investir dans les [[Union internationale des guides et scouts d'Europe|Scouts d'Europe]]. | ||
François de Brétizel prend | François de Brétizel prend la présidence de l'association, jusqu'en 1971. Il est à l'origine d'un livret définissant simplement la méthode scoute et qui est rédigé par quatre [[scoutmestre]]s SDF : [[Pierre de Montjamont]], [[Michel Menu]], [[Henry Dhavernas]] et [[Pierre Delsuc]]. Ce texte est publié en [[1967]] sous le titre : les ''[[Bases fondamentales du scoutisme]]''. | ||
A la création des [[Scouts saint Georges]] en [[1968]], le conseil de l'ASS décide à l'unanimité de leur apporter tout le soutien possible <ref> Lettre à tous les adhérents du 28 octobre 1968, disponible comme l'intégralité des circulaires de l'ASS au Laboratoire Scout de Riaumont.</ref>. | A la création des [[Scouts saint Georges]] en [[1968]], le conseil de l'ASS décide à l'unanimité de leur apporter tout le soutien possible <ref> Lettre à tous les adhérents du 28 octobre 1968, disponible comme l'intégralité des circulaires de l'ASS au Laboratoire Scout de Riaumont.</ref>. |
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L’Association pour le Soutien du Scoutisme (ASS) est l'un des principaux réseaux de chefs des Scouts de France (SDF), essentiellement parisiens, qui s'opposèrent à la réforme séparant pionniers et rangers, imposée par le commissaire national éclaireurs (CNE) François Lebouteux à partir de 1964.
Créée par le groupe Saint Louis, l'association regroupe notamment des anciens chefs des troupes de l'Ouest parisien : Claude Peignot (qui préside également le Comité des mille ), Pierre de Montjamont et Henry Dhavernas (vices-présidents), Pierre Delsuc (président d'Honneur), François Piketty, Michel de Gourlet, Henri Montalbetti, Hubert Verley, François Klotz, Louis Faurobert, Michel Richard, Jacques Ory (ancien commissaire de District du Vieux Loup), Jacques Brisard (chef du groupe st Louis), François de Brétizel, Michel Joubert, Maurice Travers, Ivan Téqui, Marcel Pillet, etc[1]...
"L'expérience des "Rangers" et des "Pionniers" peut séduire des parents et des éducateurs, et convenir à certains garçons. Mais ce n'est plus du scoutisme. Il faut qu'on le sache"[2].
Michel Menu, de son côté avec le groupe Réflexions de scoutmestres, croit davantage à la possibilité d'une coexistence pacifique des deux méthodes. Deux rencontres avec les chefs unitaires ont lieu (Montigny, Jambville) et des échanges avec Michel Rigal puis Peter Fletcher, mais sans résultats concrets. Un CEP unitaire sera encore organisé en décembre 1966, mais la position des équipes nationales reste intransigeante sur l'application de la réforme, d'autant que ses défauts se font sentir sur le terrain.
En l'absence de soutien et de formation reconnue, des troupes SDF dites « unitaires » ont commencé à passer chez les Scouts d'Europe. Ainsi Claude Peignot et d'autres membres plus revendicatifs de la revue "Route de Demain - Courrier de Cham", essaieront de s'investir dans les Scouts d'Europe.
François de Brétizel prend la présidence de l'association, jusqu'en 1971. Il est à l'origine d'un livret définissant simplement la méthode scoute et qui est rédigé par quatre scoutmestres SDF : Pierre de Montjamont, Michel Menu, Henry Dhavernas et Pierre Delsuc. Ce texte est publié en 1967 sous le titre : les Bases fondamentales du scoutisme.
A la création des Scouts saint Georges en 1968, le conseil de l'ASS décide à l'unanimité de leur apporter tout le soutien possible [3].
Finalement en 1971 sont créés les Scouts unitaires de France, avec une trentaine de troupes unitaires restantes (sur les 300 du départ). Et l'ASS disparaitra en 1977[4].
Voir aussi
Notes et références
- ↑ voir étude détaillée de Lionel Christien, dans Nova et Vetera.
- ↑ Conclusion du tract de présentation, du 14 avril 1965.
- ↑ Lettre à tous les adhérents du 28 octobre 1968, disponible comme l'intégralité des circulaires de l'ASS au Laboratoire Scout de Riaumont.
- ↑ Yves Combeau, dans la Nouvelle histoire du scoutisme catholique en France, éditions Monceau, 2009.
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