« Association pour le soutien du scoutisme » : différence entre les versions
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''"L'expérience des "Rangers" et des "Pionniers" peut séduire des parents et des éducateurs, et convenir à certains garçons. Mais ce n'est plus du scoutisme. Il faut qu'on le sache"''<ref>Conclusion du tract de présentation, du 14 avril 1965.</ref>. | ''"L'expérience des "Rangers" et des "Pionniers" peut séduire des parents et des éducateurs, et convenir à certains garçons. Mais ce n'est plus du scoutisme. Il faut qu'on le sache"''<ref>Conclusion du tract de présentation, du 14 avril 1965.</ref>. | ||
Michel Menu de son côté, avec le groupe de Réflexions de scoutmestres veut croire encore à la possibilité d'une coexistence des deux méthodes. Des négociations ont lieu, notamment avec [[Michel Rigal]], mais sans résultats concrets. Un [[CEP]] unitaires sera encore organisé en décembre 1966, mais la position de l'équipe nationale éclaireurs reste intransigeante sur l'application de la réforme, d'autant que ses défauts se font sentir. | Michel Menu de son côté, avec le groupe de Réflexions de scoutmestres veut croire encore à la possibilité d'une coexistence des deux méthodes. Des négociations ont lieu, notamment avec [[Michel Rigal]], mais sans résultats concrets. Un [[CEP]] unitaires sera encore organisé en décembre 1966, mais la position de l'équipe nationale éclaireurs reste intransigeante sur l'application de la réforme, d'autant que ses défauts se font sentir. | ||
En l'absence de soutien et de formation reconnue, des troupes SDF dites « unitaires » commencent à passer chez les [[Union internationale des guides et scouts d'Europe|Scouts d'Europe]]. A la création des [[Scouts saint Georges]] en [[1968]], le conseil de l'ASS décide à l'unanimité de leur apporter tout le soutien possible <ref> Lettre à tous les adhérents du 28 octobre 1968, disponible comme l'intégralité des circulaires de l'ASS au Laboratoire Scout de Riaumont.</ref>. | En l'absence de soutien et de formation reconnue, des troupes SDF dites « unitaires » commencent à passer chez les [[Union internationale des guides et scouts d'Europe|Scouts d'Europe]]. A la création des [[Scouts saint Georges]] en [[1968]], le conseil de l'ASS décide à l'unanimité de leur apporter tout le soutien possible <ref> Lettre à tous les adhérents du 28 octobre 1968, disponible comme l'intégralité des circulaires de l'ASS au Laboratoire Scout de Riaumont.</ref>. | ||
Mais Claude Peignot et d'autres membres du [[Comité des mille]], plus revendicatifs dans leur revue "Route de Demain - Courrier de Cham", essaieront de s'investir dans les [[Union internationale des guides et scouts d'Europe|Scouts d'Europe]]. | Mais Claude Peignot et d'autres membres du [[Comité des mille]], plus revendicatifs dans leur revue "Route de Demain - Courrier de Cham", essaieront de s'investir dans les [[Union internationale des guides et scouts d'Europe|Scouts d'Europe]]. | ||
François de Brétizel prend alors la présidence de l'association jusqu'en 1971. Il est à l'origine d'un livret définissant simplement la méthode scoute et qui est rédigé par quatre [[scoutmestre]]s SDF : [[Pierre de Montjamont]], [[Michel Menu]], [[Henry Dhavernas]] et [[Pierre Delsuc]]. Ce texte est publié en [[1967]] sous le titre : les ''[[Bases fondamentales du scoutisme]]''. | François de Brétizel prend alors la présidence de l'association jusqu'en 1971. Il est à l'origine d'un livret définissant simplement la méthode scoute et qui est rédigé par quatre [[scoutmestre]]s SDF : [[Pierre de Montjamont]], [[Michel Menu]], [[Henry Dhavernas]] et [[Pierre Delsuc]]. Ce texte est publié en [[1967]] sous le titre : les ''[[Bases fondamentales du scoutisme]]''. | ||
En [[1971]] sont créés les [[Scouts unitaires de France]]. L'ASS disparait alors <ref>Yves Combeau, dans la ''Nouvelle histoire du scoutisme catholique en France'', éditions Monceau, [[2009]].</ref>. | En [[1971]] sont créés les [[Scouts unitaires de France]]. L'ASS disparait alors <ref>Yves Combeau, dans la ''Nouvelle histoire du scoutisme catholique en France'', éditions Monceau, [[2009]].</ref>. | ||
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L’Association pour le Soutien du Scoutisme (ASS) est l'un des principeaux réseaux de chefs des Scouts de France (SDF) essentiellement parisien qui s'opposèrent à la réforme séparant pionniers-rangers, imposée par le commissaire national éclaireurs (CNE) François Lebouteux à partir de 1964.
Créée par le groupe Saint Louis, l'association regroupe notamment des anciens chefs des troupes de l'Ouest parisien. Claude Peignot (qui préside au début cette association), Pierre de Montjamont (Président délégué), Pierre Delsuc, François Piketty, Michel de Gourlet, François de Brétizel et d'autres.
"L'expérience des "Rangers" et des "Pionniers" peut séduire des parents et des éducateurs, et convenir à certains garçons. Mais ce n'est plus du scoutisme. Il faut qu'on le sache"[1].
Michel Menu de son côté, avec le groupe de Réflexions de scoutmestres veut croire encore à la possibilité d'une coexistence des deux méthodes. Des négociations ont lieu, notamment avec Michel Rigal, mais sans résultats concrets. Un CEP unitaires sera encore organisé en décembre 1966, mais la position de l'équipe nationale éclaireurs reste intransigeante sur l'application de la réforme, d'autant que ses défauts se font sentir.
En l'absence de soutien et de formation reconnue, des troupes SDF dites « unitaires » commencent à passer chez les Scouts d'Europe. A la création des Scouts saint Georges en 1968, le conseil de l'ASS décide à l'unanimité de leur apporter tout le soutien possible [2].
Mais Claude Peignot et d'autres membres du Comité des mille, plus revendicatifs dans leur revue "Route de Demain - Courrier de Cham", essaieront de s'investir dans les Scouts d'Europe.
François de Brétizel prend alors la présidence de l'association jusqu'en 1971. Il est à l'origine d'un livret définissant simplement la méthode scoute et qui est rédigé par quatre scoutmestres SDF : Pierre de Montjamont, Michel Menu, Henry Dhavernas et Pierre Delsuc. Ce texte est publié en 1967 sous le titre : les Bases fondamentales du scoutisme.
En 1971 sont créés les Scouts unitaires de France. L'ASS disparait alors [3].
Voir aussi
Notes et références
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