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A la déclaration de guerre en [[1939]], Claude Lerude s'engage en dissimulant son état de santé dans le même régiment que son père (mort des suites de [[1914]]-[[1918]]). Chef aux Chantiers de Jeunesse en forêt de Tronçais, il dirige le [[groupe]] scout de la 1{{re}} St-Amand-Montrond. | A la déclaration de guerre en [[1939]], Claude Lerude s'engage en dissimulant son état de santé dans le même régiment que son père (mort des suites de [[1914]]-[[1918]]). Chef aux Chantiers de Jeunesse en forêt de Tronçais, il dirige le [[groupe]] scout de la 1{{re}} St-Amand-Montrond. | ||
Dernière version du 7 mai 2024 à 17:59
Claude Lerude (1920-1945) fut un scout exemplaire et un résistant important.
Né le 2 juin 1920, de santé fragile, orphelin de père très jeune, Claude Lerude entre à la troupe Psichari (3e Extension : activité par correspondance) des Scouts de France, où il s'engage sur la promesse scoute le 3 juin 1933. Il peut ensuite passer au "scoutisme actif".
Chef de patrouille des Aigles (totem Lion qui a soif), routier puis ACT de la 2e Orléans (au Jamboree de 1937); il est chef de troupe en 1938 après être passé par Chamarande où il obtient le badge de bois. A la déclaration de guerre en 1939, Claude Lerude s'engage en dissimulant son état de santé dans le même régiment que son père (mort des suites de 1914-1918). Chef aux Chantiers de Jeunesse en forêt de Tronçais, il dirige le groupe scout de la 1re St-Amand-Montrond.
Catholique fervent et chef enthousiaste, il assure des missions secrètes pour la Résistance, puis, chargé du recrutement et de l'organisation du Corps-Franc "Vengeance" autour d'Orléans, il rayonne sur cinq départements. Il est arrêté par la Gestapo et meurt en déportation le 7 mai 1945.
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