Pélican
Nom latin : | {{{nom latin}}} |
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Autres noms : | |
Pelage : | brun foncé (clair pour les jeunes) |
Plumage : | {{{plumage}}} |
Taille : | 170 - 220 cm |
Queue : | {{{queue }}} |
Bois : | {{{bois }}} |
Cornes : | oui |
Cri : | {{{cri}}} |
Protégé : | oui |
Nom : | {{{petit}}} |
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Généralités[modifier | modifier le wikicode]
Les pélicans sont de grands oiseaux (de 105 à 350 cm) aquatiques essentiellement piscivores, caractérisés par un grand bec muni d'une volumineuse poche extensible. Cosmopolites à l'exception des hautes latitudes, les pélicans fréquentent les étendues d'eau libre, à la fois sur les côtes et à l'intérieur des terres, depuis les régions tropicales jusqu'aux zones tempérées.
La plupart des espèces de pélicans sont très grégaires ; ils nichent en colonies et forment des crèches de juvéniles ; ils se nourrissent en commun, se reposent ensemble et volent en grandes formations. Quelques espèces sont moins grégaires, notamment dans leur comportement alimentaire. Ils sont essentiellement diurnes. La pêche n’occupe qu’une assez petite durée dans la journée ; la plupart du temps est employé à se reposer, nettoyer et lisser le plumage, et aux interactions sociales. Les pélicans se livrent à une forme de “gymnastique” à base d'étirements de leurs membres et de leur poche.
Habitat[modifier | modifier le wikicode]
Les pélicans préfèrent les régions tropicales ou tempérées chaudes, mais certaines populations sont capables de supporter le gel hivernal, par exemple aux bouches du Danube. On les trouve souvent sur les grands lacs et les mers intérieures, dans les deltas, limans et autres vastes zones humides, marais inclus. La plupart des espèces préfèrent l’eau douce, mais on peut aussi les trouver dans des lagunes saumâtres et des estuaires, et moins souvent le long des côtes. Plusieurs espèces sont souvent vues dans des ports de pêche, à la recherche de déchets de poisson.
Symbolisme[modifier | modifier le wikicode]
En Europe, le pélican était au Moyen Âge un symbole d’abnégation, étant réputé capable de nourrir ses jeunes de son propre sang en cas de disette. Ce mythe est déjà cité dans un bestiaire de l’Antiquité tardive, le Physiologus, ainsi que par Isidore de Séville, et pourrait provenir de la distance entre sites de nidification et de pêche : comme il leur faut un lieu de reproduction abrité de leurs prédateurs potentiels, celui-ci est souvent éloigné de leurs sources de nourrissage, ce qui les oblige à des déplacements sur de longues distances. On ne les apercevait donc pas s’alimenter et nourrir leurs petits en même temps. Dans l’iconographie et la symbolique de l’Église chrétienne, le pélican symbolisait la piété, la charité et le sacrifice du Christ, qui verse son sang pour le salut du genre humain. Ainsi dans l’Adoro te devote strophe VI, figure le vers Pie pellicáne, Jesu Dómine, (« pieux pélican, seigneur Jésus »). Alfred de Musset a tiré de ce mythe de fortes images pour son poème « La Nuit de Mai » (1835).
- En héraldique médiévale, le pélican est représenté comme un oiseau à bec d’aigle perché sur son nid, perforant sa propre poitrine. S’il se trouve au-dessus de ses oisillons, il est décrit comme « un pélican de piété ».
- L’Armée de l'air française a utilisé ce symbole, par exemple, sur l’insigne de la Base Aérienne 122 Chartres-Champhol, où l’animal offrant son cœur saignant pour nourrir ses enfants, illustre le dévouement des aviateurs pour les enfants de France, comme dans le poème d’Alfred de Musset.
- Dans Tintin, le pélican est l’« oiseau héraldique » d’un pays imaginaire : la Syldavie.
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