District ASC de Boishébert

De Scoutopedia
District de Boishébert
Association des scouts du Canada Association des scouts du Canada
de Boishébert
Fondation : 1975
Fermeture : 2012
Chef(s) / Directeur(s) / Délégué(s) :
Commissaire garçon : {{{commissaire}}}
Commissaire fille : {{{commissaire2}}}
Adresse :
Téléphone :
E-mail :
[mailto: ]
Site web :
http://www3.nb.sympatico.ca/scoutatl/boishebe.htm

Groupes :
Unités :
Jeunes :


Le district de Boishébert était une subdivision territoriale de l'Association des Scouts du Canada. À l'origine sous le nom du district de Frédéricton, le district adopte son nom en 1982 pour refléter la réalité géographiques des nouveaux groupes qui se sont ajouté. Il a été fusionné en 2012 dans le district de l'Atlantique.

Son territoire correspondait aux comtés de York, Sunbury, Queens, Kings, Saint-John et Nothumberland

Histoire[modifier | modifier le wikicode]

A ses débuts, le district était connu sous le nom de District scout de Fredericton. Selon les exigences de la Fédération à ce moment-là, il fallait compter trois groupes au moins pour être reconnu comme district. Nous ne répondions pas tout-à-fait aux conditions, mais on croyait que d'autres groupes viendraient s'ajouter. A la suite d'un sondage auprès de la population le 23 juin 1975, MM Livain McLaughlin et Patrick Tardif, tous deux déterminés à offrir aux jeunes des activités en français, convoquèrent une réunion spéciale afin de mettre sur pied le scoutisme dans la Capitale. L'invité spécial lors de cette réunion était M. Roland Michaud qui incarnait à l'époque B.-P lors des grands rassemblements scouts. Il devint le premier commissaire du District Scout de Fredericton. Son appui, son travail et ses connaissances furent un atout des plus importants pour tous.

Au départ, le district était composé de deux groupes: celui du côté nord était présidé par M. Patrick Tardif alors que celui du côté sud était présidé par M. Livain McLaughlin. C'est en janvier 1976 que débuta véritablement le scoutisme avec les jeunes. M. Livain McLaughlin devint président et M. Roland Michaud fut choisi commissaire. Le groupe nord se rencontraient à la paroisse Sainte Thérèse alors que celui du sud se réunissait à la paroisse St Dunstan. Il faut également souligner l'apport financier du Cercle français de l'époque, du club Richelieu et des Dames d'Acadie.

La population se mobilise en vue de la construction du Centre communautaire Sainte-Anne et à l'ouverture en 1978, les Scouts y amorcent leurs activités. Mais l'espace est limité. Déjà en 1980, certains songent à constuire un local scout. Le projet devint réalité en 1981 - 1982. Le grand artisan de la levée de fonds fut M. Paul-Émile Thériault.

Les Castors ont débuté à Saint-Boniface au Manitoba, mais les jeunes filles n'y étaient pas admises. Donc, en 1978, à Fredericton, un projet pilote fut mis sur pied à l'intention des jeunes y compris les filles. Les résultats étant favorables, ce groupe d'âge de 1ère année s'ajoute au mouvement. Mme Julia Pinet confectionne une mascotte soit un castor en peluche et un concours est lancé. M. Daniel Michaud remporte les honneurs avec le nom Castou. Mme Pauline Levesque et M. Roger Wedge présentent Castou à l'assemblée de l'Association nationale. Il fait fureur et le nom et la mascotte furent acceptés par l'ensemble du Canada.

Le district prend de l'expansion alors que Saint-Jean et Newcastle-Miramichi s'ajoutent au district en 1981 - 1982. On change donc le nom du district ainsi que son badge afin de mieux répondre à la nouvelle réalité. M. André Lanteigne fait la recherche et le nom de Boishébert est choisi. Il s'agit d'un personnage historique reconnu pour sa fougue et son ardeur à défendre la cause française. Le district est officiellement reconnu sous le nom de District Scout Boishébert.

En 1992, le District se dote d'une plaque dite «Plus haute distinction du District», soitla plaque Roland Michaud en l'honneur du premier commissaire. Antoine Pelletier en est le créateur artistique. M. Michaud fit beaucoup pour l'ensemble du mouvement. Il est entre autre l'auteur du dessin des badges de Fredericton, d'Edmundston, de Clare et Évangeline ainsi que de celle de la Fédération et du Gland de Chêne, la plus haute décoration de notre Fédération Atlantique.

L'année 1995 marquait le 20ième anniversaire du district et une badge commémoratif fut conçu pour l'occasion. Le dessin des deux badges de district fut incorporé dans celle-ci afin de montrer le lien entre les deux.

En 2012, le district fusionne pour devenir le district de l'Atlantique

Couleur de la badge[modifier | modifier le wikicode]

Le blanc, le rouge, le bleu et le jaune représentent les couleurs de l'Acadie. Quant au vert, il symbolise la confiance en la jeunesse.

L'étoile représente l'Acadie. Les rivières Saint-Jean et Miramichi sont représentées par les traits bleus. La région de Fredericton est représentée par l'édifice de l'Assemblée législative alors que celle de Saint-Jean est représentée par le phare. Le sapin représente la Miramichi. La vague au pied du phare symbolise l'Atlantique et le lys est le symbole du Scoutisme et Boishébert, le nom du district.

Origine du nom[modifier | modifier le wikicode]

Charles des Champs de Boishébert: Il est né à Québec le 7 février 1727 d'une famille noble française à qui le roi avait accordé des terres au Canada en reconnaissance de bons et loyaux services. Boishébert entra dans l'armée à l'âge de 14 ans. Il vint en Acadie pour la première fois en 1746 et fut frappé par le traitement sévère des Britanniques à l'endroit des Acadiens ainsi que par l'indifférence des autorités canadiennes-françaises. Dès sa première expédition, il se fit protecteur du peuple acadien. Boishébert établit des camps à Nerepsis près de Saint-Jean avec le titre de commandant du fort La Tour où il s'employa à contrecarrer les efforts persistants des Britanniques pour s'établir dans cette région. En janvier 1757, il établit son quartier général sur la rivière Miramichi. Il offrait aux Acadiens le gîte et les autres choses essentielles à la survie. Il sauva plusieurs d'entre eux de la famine et d'une mort certaine. Boishébert réunit à nouveau des familles qui avaient été séparées lors du Grand Dérangement de 1755. La vigilance constante de Boishébert sur les établissements français montre bien qu'il voulait s'opposer à tout prix à de nouvelles déportations des Acadiens par les Britanniques. Depuis longtemps, les Acadiens le voient comme un héro. Le Gouverneur disait de lui qu'il était «un officier d'un grand zèle et fort méritant». Charles des Champs de Boishébert mourut le 9 janvier 1797 dans son domaine en Normandie.

Liste des groupes[modifier | modifier le wikicode]

Liens[modifier | modifier le wikicode]