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Assez favorable au scoutisme catholique contrairement à son prédécesseur, le cardinal [[Louis-Ernest Dubois]] plus réticent, sa préoccupation est de l'encadrer dans l'Action Catholique.
Assez favorable au scoutisme catholique contrairement à son prédécesseur, le cardinal [[Louis-Ernest Dubois]] plus réticent, sa préoccupation est de l'encadrer dans l'Action Catholique.


Après l'éviction du [[Jacques Sevin|Père Sevin]] suite au projet d'[[Ordre scout]] il vient à [[Chamarande (camp école)|Chamarande]] du [[9 avril|9]] au [[10 avril]] [[1934]]. La visite est vraisemblablement destinée à manifester son appui ostensible à la nouvelle équipe. Voici ce qu'écrit La Croix du lendemain:
Après l'éviction du [[Jacques Sevin|Père Sevin]] suite au projet d'[[Ordre scout]], il vient à [[Chamarande (camp école)|Chamarande]] du [[9 août|9]] au [[10 août]] [[1934]]<ref>{{Ouvrage|titre=[[Le Chef (revue SDF)|Le Chef]]|numéro=116|passage=486-487}}</ref>. La visite est vraisemblablement destinée à manifester son appui ostensible à la nouvelle équipe. Voici ce qu'écrit ''La Croix'' du lendemain :


''S. Em. le cardinal Verdier au camp-école des Scouts de France S. Em. le cardinal Verdier, archevêque de Paris, est venu visiter le camp-école des Scouts de France à Chamarande, camp de formation des chefs. Il y a été reçu par le général Guyot de Salins, président de l'Association; le chanoine Cornette, aumônier général, et le commissaire de Montjamont, mestre de camp. Le cardinal, arrivé à 17 heures, a assisté a une promesse de chef, puis, après le dîner, à un feu de camp qui l'a beaucoup intéressé. JI a passé la nuit au camp, dans la propriété de Mme André-Thome, puis, le lendemain matin, a célébré la messe en plein air. Dans une allocution extrêmement bienveillante, Son Eminence n'a pas caché son admiration pour le mouvement scout catholique en lequel il a très grand espoir. Il n'a pas craint, dans cette « école normale du scoutisme »,, de comparer la mission des chefs scouts au sacerdoce des prêtres, et il a dit notamment « Les promesses que vous faites doivent être pour vous un véritable engagement à un sacerdoce laique''
{{citation|S. Em. le cardinal Verdier au camp-école des Scouts de France S. Em. le cardinal Verdier, archevêque de Paris, est venu visiter le camp-école des Scouts de France à Chamarande, camp de formation des chefs. Il y a été reçu par le général Guyot de Salins, président de l'Association, le chanoine Cornette, aumônier général, et le commissaire de Montjamont, mestre de camp. Le cardinal, arrivé à 17 heures, a assisté a une promesse de chef, puis, après le dîner, à un feu de camp qui l'a beaucoup intéressé. II a passé la nuit au camp, dans la propriété de Mme André-Thome, puis, le lendemain matin, a célébré la messe en plein air. Dans une allocution extrêmement bienveillante, Son Eminence n'a pas caché son admiration pour le mouvement scout catholique en lequel il a très grand espoir. Il n'a pas craint, dans cette « école normale du scoutisme », de comparer la mission des chefs scouts au sacerdoce des prêtres, et il a dit notamment « Les promesses que vous faites doivent être pour vous un véritable engagement à un sacerdoce laïque.}}




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Dernière version du 22 juin 2022 à 15:04


Le cardinal Jean Verdier, né le 19 février 1864 à Lacroix-Barrez (Aveyron) et mort le 9 avril 1940 à Paris, est un évêque catholique français, archevêque de Paris de 1929 à sa mort.

Il lance une action pastorale de grande envergure à travers l’Action Catholique et l’Œuvre des Chantiers du Cardinal (une centaine d’églises construites dans le diocèse de Paris entre 1931 et 1940).

De nombreux voyages à l’étranger, souvent en tant que légat du pape lui permirent de transmettre les appels de celui-ci à la paix et à l’évangélisation (USA, Canada, Irlande, Argentine, Alger, Budapest, Dakar... ).


Assez favorable au scoutisme catholique contrairement à son prédécesseur, le cardinal Louis-Ernest Dubois plus réticent, sa préoccupation est de l'encadrer dans l'Action Catholique.

Après l'éviction du Père Sevin suite au projet d'Ordre scout, il vient à Chamarande du 9 au 10 août 1934[1]. La visite est vraisemblablement destinée à manifester son appui ostensible à la nouvelle équipe. Voici ce qu'écrit La Croix du lendemain :

« S. Em. le cardinal Verdier au camp-école des Scouts de France S. Em. le cardinal Verdier, archevêque de Paris, est venu visiter le camp-école des Scouts de France à Chamarande, camp de formation des chefs. Il y a été reçu par le général Guyot de Salins, président de l'Association, le chanoine Cornette, aumônier général, et le commissaire de Montjamont, mestre de camp. Le cardinal, arrivé à 17 heures, a assisté a une promesse de chef, puis, après le dîner, à un feu de camp qui l'a beaucoup intéressé. II a passé la nuit au camp, dans la propriété de Mme André-Thome, puis, le lendemain matin, a célébré la messe en plein air. Dans une allocution extrêmement bienveillante, Son Eminence n'a pas caché son admiration pour le mouvement scout catholique en lequel il a très grand espoir. Il n'a pas craint, dans cette « école normale du scoutisme », de comparer la mission des chefs scouts au sacerdoce des prêtres, et il a dit notamment « Les promesses que vous faites doivent être pour vous un véritable engagement à un sacerdoce laïque. »


  1. Le Chef, n°116, p. 486-487