Chamarande (camp école)

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Chamarande (camp école)

Blason scout de Chamarande
Blason scout de Chamarande

BP head.svg Lieu historique
Nuvola apps ksig.png Centre de formation
Star.svg Haut lieu du scoutisme
Flag of France.svg Lieu situé en France

Centre de formation des Scouts de France de 1922 à 1951
Évènements
1922 : Premier camp national SDF
1951 : Départ des SDF pour Jambville
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48° 30' 36.00" N, 2° 12' 36.00" E

Le parc du château de Chamarande fut le centre de formation des Scouts de France durant une trentaine d'années et ce lieu a marqué l'ensemble du scoutisme en France. C'est un nom qui résonne encore dans de nombreuses têtes de chefs, cheftaines, commissaires ou aumôniers français car, comme toute belle histoire, Chamarande ne vieillira jamais.

Histoire d'un camp-école[modifier | modifier le wikicode]

Suite au camp de La Croix St Ouen du 30 juillet au 6 août 1921 réunissant les chefs des trois grandes associations de Scoutisme Français de l'époque (EDF, EUF et SDF), les chefs des Scouts de France (sous l'impulsion du père Sevin) comprennent l'importance de la formation et décident de se mettre à la recherche de leur propre centre de formation.

Les Scouts de France cherchent un lieu central en France, proche de Paris. Grâce aux relations du chanoine Cornette (aumônier général), le docteur Laurent Amodru, propriétaire du château de Chamarande et de son parc de 92 hectares, autorise les Scouts de France à utiliser son domaine pour le premier Camp National de 1922. Ils occuperont de 20 à 30 hectares suivant les périodes.

La commune de Chamarande se situe dans l'Essonne dans la vallée de la Juine, non loin de Paris avec une gare toute proche, c'est un lieu idéal ! De Paris on prenait le train à la gare d'Orsay (musée d'Orsay aujourd'hui), la gare de Cham' est toute proche du château, les communications étaient donc aisées. De plus, la commune de Chamarande était réputée dès les années 1930 pour ses sites d'escalade, la beauté réelle du site mais aussi l'originalité de la méthode venue de Gilwell tout cela accrut l'aura du camp. Tout proche le château et parc de Gillevoisin pouvaient accueillir des troupes en surnombre pour un rallye, un camp d'été ou un week end campé. C'est à Gillevoisin, lieu proche mais distinct de Chamarande, que naquit le jeu d'Escarmador.

Le Père Sevin, rentré de Gilwell Park avec son diplôme de Deputy Camp Chief (DCC) lui permettant d'encadrer des camp-écoles de chefs éclaireurs, tient le premier camp-école SDF de Chamarande à Pâques 1923. Ce n'est que le premier d'une longue lignée : formations pour chefs éclaireurs, cheftaines et chefs louveteaux, commissaires et aumôniers se succèdent jusqu'à la guerre.

Le camp national de 1922[modifier | modifier le wikicode]

Au 3e rang : Lucien Goualle (Secrétaire Général Adjoint, SM 3e Paris), Alphonse Vix (Commissaire de Province d'Alsace), Édouard de Macedo (Secrétaire Général, Commissaire de Province d'Île de France), Maurice Barrier (SM 11e Paris puis Commissaire de District de Versailles), Mmes Convert et Maugart (chargées du service de La Hutte), Louis Maugard (Commissaire de Province de Picardie), Abbé Joyeux (Aumônier 1re Aix en Provence).
2e rang : RP Jacques Sevin SJ (Commissaire Général et Mestre de Camp), Mme André-Thome, Général Arthur Guyot d'Asnières de Salins (Chef Scout), Chanoine Antoine Cornette (Aumônier Général), Mlle Dalraux de Bécourt, Docteur Bouniol, Mlle Vigneron.
1er rang : Jean Renard (SM 1re Strasbourg), Étienne Van Hoof (Commissaire International des Baden Powell Belgian Boy and Sea Scouts), Jean Lefebvre (Commissaire de District de Dijon), Hubert Verley (fondateur de la Hutte, SM 12e Paris).
Les deux infirmières portent l'insigne en drap du camp (un feu de camp).

Du 31 juillet au 10 août 1922 se tient le premier camp national qui réunit à Chamarande 600 garçons pendant toute une semaine. Il y a même une trentaine de louveteaux. C'est l'occasion de confronter les méthodes, les tenues et les techniques encore très variées. Ce camp représente un pas supplémentaire vers l'unité du scoutisme catholique en France, mais ce n'est pas un camp de formation.

Les troupes suivantes étaient représentées : Aix-en-Provence, 1re Amiens, 2e Amiens, 3e Amiens, 4e Amiens, Amiens (louveteaux), Asnières, Condé-sur-Escaut, Colmar, Compiègne, Cuts, 1re Creusot, Croix, Dijon, Gournay-en-Bray, 1re Le Havre, Île-Saint-Denis, La Neuville-de-Raon-l’Étape, 1re Haguenau, 2e Lille, 3e Lille, 4e Lille,5re Lille, 7e Lille, 8e Lille avec louveteaux, Monaco, Montluçon, Morangis (louveteaux), Mouscron (troupe honoraire SDF), Neuilly-Saint-Front, 1re Nice, 2e Nice, 3e Nice, Noisy-le-Sec, 1re Paris, 2e Paris, 3e Paris, 4e Paris, 5e Paris (avec louveteaux), 6e Paris (avec louveteaux), 8e Paris, 10e Paris (scouts-marins), 11e Paris, 12e Paris, 14e Paris, Pontarlier, Pont-à-Mousson, 1re Roubaix, Saint-Aubin-sur-Mer (louveteaux), Saint-Mihiel, Saint-Quentin, 1re Strasbourg, 2e Strasbourg, Tillières-sur-Avre, Verneuil-sur-Avre, Versailles, ainsi que quelques troupes étrangères : 2e Anvers (Belgique),1re Louvain (Belgique), Copenhague (Danemark) et Oxford (Angleterre). Le Nord (Flandre), la Picardie et la région parisienne sont donc fortement présentes.

Les unités étaient regroupées en 4 clans (Bayard, Duguesclin, Roland, Maud'huy). Étienne Van Hoof, Commissaire international de Belgique dirigeait en personne un des clans du 1er Camp National SDF. D'autres chefs anversois, Francis de Decker, Edmond de Gruben et Antoine Cols ou Koltz, encadraient également. On voit que le scoutisme belge, plus mûr, joua un rôle important dans le lancement des SDF.

Le premier camp d'avril 1923[modifier | modifier le wikicode]

Officiellement dénommé "Centre National d'Entrainement", il eut lieu du samedi saint au lundi de Quasimodo, soit pendant presque huit jours. Suivant l'exemple de Gilwell les 22 chefs venus de la France entière furent répartis dans 4 patrouilles : les Coucous, les Corbeaux et les Coqs et les Ramiers. Une partie du parc avait été aménagée pour reproduire la physionomie de Gilwell : même disposition semi-circulaire, dispersion des patrouilles avec chacune sa cuisine et sa popote-abri, même lieu de feu de camp servant aussi de lieu d'instruction. Le Mestre de camp était le Père Sevin et ses deux assistants, Paul Coze, chef de la 1re Paris et Michel Blanchon, chef de la 8e Paris (troupe Ernest Psichari). Les impétrants furent visités par le général Guyot de Salins et le chanoine Cornette. Le jeune scoutisme alsacien était bien représenté.


En octobre 1934 le cardinal Verdier visite le camp et prononce une allocution sur l' "Âme du Scoutisme", il s'agit de rassurer le mouvement après l'éviction du Père Sevin.

La fin du scoutisme Scouts de France à Cham[modifier | modifier le wikicode]

En 1948, Mme André-Thome décède et les héritiers ne tiennent plus à laisser les Scouts de France utiliser la propriété, l'ensemble du domaine sera vendu.

Après la guerre Michel Menu avait dirigé plusieurs camps destinés aux chefs éclaireurs au château de Pont-Chevron dans le Loiret mais des cours de cheftaines, d'aumoniers ou de commissaires ainsi que des assemblées générales se tenaient à Chamarande. Lors de l'Assemblée générale de 1951, tenue au domaine, il est décidé d'acheter un camp national afin de remplacer Chamarande : ce sera Jambville ! Mais ceci est déjà une autre histoire.

Chamarande fut clos officiellement par une messe d'action de grâce célébrée par le père Forestier à la mémoire du Père Sevin le samedi du week-end des ACDL les 2, 3 et 4 novembre 1951, le Colonel Wilson de passage à Paris se joignit à la cérémonie. Lors de la dernière veillée du samedi un historique des 30 ans de scoutisme à Cham y fut évoqué. Les 6 et 7 octobre 1951 les Chamarandais d'Ile de France y firent un dernier week-end d'adieu et les ACPrL une réunion le 1er novembre.

Site de Chamarande[modifier | modifier le wikicode]

Visite[modifier | modifier le wikicode]

Le parc se visite librement tous les jours mais le scoutisme n'y a laissé que peu quelques traces visibles.

Lieux typiques[modifier | modifier le wikicode]

Certains de ces lieux étaient inspirés des installations du modèle britannique de Gilwell Park.

Vue aérienne et localisation[modifier | modifier le wikicode]

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Vie, méthode et organisation[modifier | modifier le wikicode]

Encadrement[modifier | modifier le wikicode]

Dans le langage courant de l'époque, un chef qui partait suivre le Camp-école dit qu'il fait son "Cham". Breveté, il devenait "Chamarandais" et membre de la 1re Chamarande.

Les scoutmestres étaient instruits par des formateurs ayant suivi une formation de 3e degré. Ces formateurs portaient la badge de bois (deux buchettes), le foulard rose à tartan Mac Laren de Gilwell et une bague de cuir rond à deux torons (à la place des bagues de cuir carré à trois torons).

Pour former les formateurs de scoutmestres et être à la tête du camp national de formation, il fallait être Deputy Camp Chief (DCC) de Gilwell en Angleterre : on devenait alors "Mestre de Camp". Les DCC portaient le foulard de Gilwell, la bague à deux torons et quatre buchettes.

Le gardien du camp de Chamarande était Roland Pierre. Durant les sessions, il était assisté dans sa tâche d'une patrouille de service : les lévriers. La patrouille des Lévriers portait le foulard noir et était composée exceptionnellement de Chevaliers de France. Une chanson a d'ailleurs été écrite sur cette célèbre patrouille : les Foulards noirs.

Les Mestres de camp successifs furent le Père Jacques Sevin, Pierre de Montjamont,Henry Dhavernas et Pierre Delsuc. La maîtrise avait une composition classique. Ainsi lors du 16e cours du 18 au 30 août 1930 le Père Jacques Sevin était assisté de Georges Tisserand (en 1er) et Robert Harant (en 2e). On retrouvait un intendant-matériel, un intendant-ravitaillement et des monteurs ainsi que les Lévriers.

Organisation des camps nationaux d'entrainement[modifier | modifier le wikicode]

Chaque Camp national d'entrainement SdF durait de 7 à 10 jours et comportait une alternance d'exposés théoriques, de travaux pratiques variés, de commentaires et de quelques conférences. Il semble qu'au début le programme de Gilwell Park ait été suivi scrupuleusement, notamment pour la partie pratique. Pour le cours de scoutmestre elle était formée de quatre domaines, soient à peu près :

  1. cérémonial et campisme ;
  2. travaux des champs, pionnierisme, travail du bois ;
  3. installations,science de la nature et jeux scouts ;
  4. empreintes, pistes, trackodrome.
Cahierdechamaranderupp.jpg

Les chefs ou cheftaines stagiaires étaient répartis en patrouilles et ils (ré)apprenaient les éléments essentiels de la méthode scoute (animation,campisme, techniques, cérémonial) par le concret, en le faisant comme leurs futurs scouts. Les points essentiels étaient commentés après l'exercice et repris le soir avec prise de notes recommandée. D'où l'intérêt du carnet ou cahier de Chamarande que devait détenir chaque chef formé. Cet épais cahier avec couverture imprimée servait à prendre des notes. À la fin du stage pratique, les stagiaires recevaient un sujet écrit d'épreuve théorique à rendre quelques mois après. Il pouvait y avoir de 15 à 40 participants. De façon générale pour la branche moyenne, le fil était Éclaireurs de BP avec les ajustements des divers commissaires successifs.

L'oralité était un principe de ces cours. Ainsi un avertissement en tête de cahier précisait :

« En recevant ce cahier on s'engage à ne pas le communiquer aux chefs et scouts qui n'ont pas encore suivi le cours pratique. L'enseignement de Chamarande doit rester un enseignement ORAL et non livresque et des notes personnelles sont toujours déformables. "Cham".  »

Bien sûr, les participants étaient massivement français ou venus des colonies mais on trouvait aussi des chefs autrichiens, égyptiens, luxembourgeois, belges, un lituanien et aussi quelques anglais ou américain. On forma également quelques cheftaines polonaises.

Les autres camps[modifier | modifier le wikicode]

Sous l'impulsion du père Sevin, commissaire national à la formation, se mirent en place progressivement des sessions par branche ou fonction :

  • Camp national d’entraînement pour les chefs éclaireurs (en fait le prototype des autres, voir plus haut) ;
  • cours de perfectionnement,scoutisme, art dramatique, chant chorale ;
  • Maîtrise ;
  • Louvetisme ;
  • Route ;
  • Commissaires ;
  • ACDL-ACPrL ;
  • Aumôniers.

Le premier camp de Louvetisme s'ouvrit le 15 septembre 1923 avec le concours de Vera Barclay. Des louvetiers et des cheftaines y participaient et cette mixité nécessita une lettre d’autorisation de l'archevêché de Paris.

Avec la rapide expansion du scoutisme en France et l'harmonisation de la méthode, les SDF (et aussi les EDF et et EUF à Cappy) utilisèrent les CEP camps-écoles préparatoires qui, organisé par chaque province ou région, permettait une décentralisation de la formation. Les instructeurs de ces CEP étaient eux mêmes formés à Chamarande.

En 1927, le père Sevin inaugura le premier cours pour les commissaires qui reçut l'approbation de BP.

Il y eut des camps plus techniques comme ceux consacrés à la nature, au chant choral, etc.

Chansons et imaginaires liés à Chamarande[modifier | modifier le wikicode]

Le père Sevin a écrit les paroles de plusieurs chants liés au camp et à son imaginaire.

1.Les chefs brevetés de Chamarande appelés chamarandais apprenaient une chanson secrète lors de leur camp-école tandis qu'ils formaient la 1re Chamarande.


Circle-icons-magnifyingglass.svg Voir l’article détaillé : Chamarande (chant)


2. Notre-Dame de Chamarande.

Egalement on a parlé du cycle de Chamarande pour un ensemble de chants liés à ce thème:

Mais un imaginaire moins connu était présent lors des veillées ou pour certaines activités, l'indianisme. Il existait une tribu des Chamandaraks habillée complètement en peau rouge et qui disposait d'un tipi, d'un canoë, d'un mât-totem. On totemisa donc et le père Sevin se transforma en Renard noir. Puis tout cela disparu, au moins en apparence.

Le parc du chateau de Gillevoisin contigü à celui de Chamarande était frequemment utilisé pour des camps de troupes parisiennes, là se developpa l'imaginaire d'Escarmador.

Autres évènements SDF[modifier | modifier le wikicode]

Pendant toute la période 1922-1951, il y eut bien entendu à Chamarande des rallyes de provinces ou de districts, des camps de louveteaux.

Un chef, Bernard Naudin, témoigne : "Quand nous sommes revenus pour un camp-école scout à Chamarande en 1947, il nous semblait qu’il manquait quelque chose. Nous avons réalisé qu’il n’y avait plus de moustiques : les américains avait mis du DDT dans tous les étangs mais il n’y avait plus de poissons non plus'."

C'est là que le 1er juin 1946 se marie Michel Rigal qui sera bientôt une figure centrale des SDF. L'assemblée générale des 10 et 11 juillet 1948, s'y tient, le projet des "Raiders" est en route.

Chamarande après les Scouts de France[modifier | modifier le wikicode]

En 1950, le premier rassemblement des chorales A Cœur Joie, alors proches des SDF, a lieu à Chamarande, avant de devenir le Festival des choralies à Vaison-la-Romaine. Du 13 au 23 aout 1951 l'association organisa un "camp de spécialité" destiné aux Meneurs de chant, tous étaient en uniforme ou du moins portaient le foulard.

Le château du XVIIe siècle et son parc ont été inscrits aux monuments historiques le 23 février 1955 puis classé le 23 juillet 1981.

En 1957, le dernier propriétaire privé est Auguste Mione, directeur d'une grande entreprise de travaux publics, avant le rachat du domaine, en 1978, par le conseil général de l'Essonne.

Les Scouts unitaires de France[modifier | modifier le wikicode]

Chamarande et la force morale que comportent ce nom vont jouer un rôle dans la crise qui voit naitre les Scouts unitaires de France. De fait le bureau et les statuts de la nouvelle association sont déposés en préfecture le 6 avril 1971, la première assemblée générale se tient les 30 et 31 mai 1971 dans l'ancienne propriété SDF de Chamarande, louée pour l'occasion. C'est un symbole, le lieu où ont été formées des générations de chefs-scouts depuis le père Sevin, un enracinement et une filiation directe qui sont clairement exprimés par ce choix.

Fin mars 1992 ils peuvent encore y organiser leurs Journées Nationales.

La mission Chamarande[modifier | modifier le wikicode]

En 1993 - 1994, une Mission Chamarande fut chargée par le Conseil Général de l'Essonne de faire revivre ce lieu devenu domaine départemental et de lui trouver une affectation. Elle était animée par Michel Denieul, un chartiste. Avec l'appui de diverses personnalités locales, d'anciens responsables de mouvements issus du scoutisme catholique tentèrent de faire restaurer le Manoir pour y créer un petit musée de "l'identité scoute".

Citons Bernard Mantienne, Yann Cotten et Bertrand Chanzy mais cela n'a pas pu aboutir, notamment en raison de difficultés politiques internes au Département. En 2017 à part une salle Roland Pierre, il n'y reste plus trace du scoutisme.

Les Scouts catholiques de France[modifier | modifier le wikicode]

En 1992, les Scouts catholiques de France y organisèrent leur camp école annuel (CEP / BAFA).

A Cœur Joie[modifier | modifier le wikicode]

En 2000, l'association A Cœur Joie y fête son cinquantenaire bien que l'association n'ait plus de lien avec le scoutisme.

Les festivités du centenaire du scoutisme[modifier | modifier le wikicode]

Chamarande.jpg

Pour les festivités en Essonne du centenaire du scoutisme, c'est naturellement le site de Chamarande qui a été retenu. C'est sur une initiative de Pascal Monet que le 1er mai 2007 tous les scouts de l'Essonne : Éclaireuses et éclaireurs israélites de France, Scouts musulmans de France, Scouts et guides de France, Guides et scouts d'Europe et Scouts unitaires de France se sont retrouvés pour une journée de rencontres et de jeux sur la même pelouse que nos anciens.

Autres activités[modifier | modifier le wikicode]

Certains artistes invités par le Département de l'Essonne et en résidence à Chamarande réalisent parfois des œuvres dont l'inspiration évoque des activités scoutes. On a pu voir ainsi le fauteuil du mestre de camp mais aussi un pont suspendu[1].

Voir aussi[modifier | modifier le wikicode]

Lien interne[modifier | modifier le wikicode]

Liens externes[modifier | modifier le wikicode]


Notes et références


  1. Nouvelle production pour le Domaine de Chamarande sur chamarande.essonne.fr, 2013. Consulté le 20 octobre 2014