« Tutoiement » : différence entre les versions

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Dans le scoutisme francophone contemporain, '''le tutoiement''' revêt une signification particulière car il marque la fraternité et la proximité entre les jeunes mais aussi entre les jeunes et les chefs. Pour des raisons linguistiques, le tutoiement n'existe pas ou plus dans le monde anglophone (sauf dans la Bible du roi Jacques).  
Dans le scoutisme francophone contemporain, '''le tutoiement''' revêt une signification particulière car il marque la fraternité et la proximité entre les jeunes mais aussi entre les jeunes et les chefs. Pour des raisons linguistiques, le tutoiement n'existe pas ou plus dans le monde anglophone (sauf dans la Bible du roi Jacques).  


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Néanmoins, en [[1932]], le [[Général de Salins]] vouvoie [[Georges Tisserand]] et dans le cérémonial d'investiture des cheftaines [[Guides de France]], le tutoiement est proscrit.
Néanmoins, en [[1932]], le [[Général de Salins]] vouvoie [[Georges Tisserand]] et dans le cérémonial d'investiture des cheftaines [[Guides de France]], le tutoiement est proscrit.


Voici un souvenir de l'écrivain [[Jean Raspail]] sur la fin des années 1930:
 
{{citation|Je me souviens de ma surprise quand je m’étais aperçu, à onze ans, qu’il me fallait tutoyer cet imposant personnage en culottes courtes qui devait bien avoir trente ans, et qui s’appelait le [[scoutmestre]], et qu’à l'intérieur de la troupe tout le monde se tutoyait aussi avec une sorte de gravité. Mais il s’agissait là d’une coutume de caste, d’un signe de reconnaissance réservé aux seuls initiés, comme la poignée de main gauche, l’engagement sur l’honneur, et les [[scalps]] de patrouille, car le scoutisme avait alors le génie de l’originalité, une soif de singularité forcenée, dont nous n’étions pas peu fiers. On se distinguait nettement de la masse, on s’élevait par degrés à l’intérieur de cette nouvelle [[chevalerie]], mais il fallait s’en montrer digne. }}
Voici un souvenir de l'écrivain [[Jean Raspail]] sur la fin des années 1930 :
{{citation|Je me souviens de ma surprise quand je m’étais aperçu, à onze ans, qu’il me fallait tutoyer cet imposant personnage en culottes courtes qui devait bien avoir trente ans, et qui s’appelait le [[scoutmestre]], et qu’à l'intérieur de la troupe tout le monde se tutoyait aussi avec une sorte de gravité. Mais il s’agissait là d’une coutume de caste, d’un signe de reconnaissance réservé aux seuls initiés, comme la poignée de main gauche, l’engagement sur l’honneur, et les [[Flot de patrouille|scalps]] de patrouille, car le scoutisme avait alors le génie de l’originalité, une soif de singularité forcenée, dont nous n’étions pas peu fiers. On se distinguait nettement de la masse, on s’élevait par degrés à l’intérieur de cette nouvelle [[chevalerie]], mais il fallait s’en montrer digne.|[[Jean Raspail]].}}




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