Modification de Torpilleur Le Hardi
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Lors du sabordage de la flotte française à Toulon, avant l'arrivée des troupes allemandes le [[27 septembre]] [[1942]], un navire un peu particulier s'abîma au fond. Ses tourelles armées de 6 canons de 130 mm. portaient le nom de « [[Louveteau ]]», « [[Scout ]]», et « [[Routier ]]»<ref>{{ouvrage|titre =[[250 réponses à vos questions sur le scoutisme]]|auteur =Bruno Rondet, François-Xavier Nève et Hervé Tabourin|éditeur=éditions du Gerfaut|année=2012|isbn =978-2-35191-067-2|pages totales = 232|chap=''Le Hardi'', un torpilleur scout ?|passage=101|numéro chap=107}}</ref>... et ses embarcations<ref>{{périodique|jour=5-20|mois=janvier|année=1943|périodique= | Lors du sabordage de la flotte française à Toulon, avant l'arrivée des troupes allemandes le [[27 septembre]] [[1942]], un navire un peu particulier s'abîma au fond. Ses tourelles armées de 6 canons de 130 mm. portaient le nom de « [[Louveteau ]]», « [[Scout ]]», et « [[Routier ]]»<ref>{{ouvrage|titre =[[250 réponses à vos questions sur le scoutisme]]|auteur =Bruno Rondet, François-Xavier Nève et Hervé Tabourin|éditeur=éditions du Gerfaut|année=2012|isbn =978-2-35191-067-2|pages totales = 232|chap=''Le Hardi'', un torpilleur scout ?|passage=101|numéro chap=107}}</ref>... et ses embarcations<ref>{{périodique|jour=5-20|mois=janvier|année=1943|périodique=Louveteau|éditeur=Scouts de France|titre =Un filleul des scouts de France : Le Hardi}}</ref>, comme les tapes de bouches des canons portaient un insigne surmontée d'une croix potencée rouge, entourée de la devise « [[Être prêt]] » ! | ||
[[Image:Insigne Le Hardi.jpg|thumb|250px|Insigne du torpilleur d'escadre le ''Hardi'']] | [[Image:Insigne Le Hardi.jpg|thumb|250px|Insigne du torpilleur d'escadre le ''Hardi'']] | ||
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== Le ''Hardi'' - [[1938]] == | == Le ''Hardi'' - [[1938]] == | ||
Il s'agissait d'un '''torpilleur d'escadre''' de la dernière génération ([[1938]]) : « '''le Hardi''' », baptisé à Lorient en présence du [[Joseph Lafont|général Lafont]], chef des [[Scouts de France]], qui en assuraient le parrainage<ref>{{périodique|périodique= | Il s'agissait d'un '''torpilleur d'escadre''' de la dernière génération ([[1938]]) : « '''le Hardi''' », baptisé à Lorient en présence du [[Joseph Lafont|général Lafont]], chef des [[Scouts de France]], qui en assuraient le parrainage<ref>{{périodique|périodique=Le Chef |éditeur= Scouts de France|numéro=165|mois= juillet|année= 1939|titre=Un grand honneur pour l'Association : Le Torpilleur « Le Hardi »}}</ref>. On trouve des reportages de cette cérémonie dans les revues de l'époque (''[[Scout (revue)|le Scout]]'', [[20 février]] [[1940]], ''[[La Route (revue SDF)|La Route]]'', mars [[1940]]), mais sans citer le nom du bateau... à cause du temps de guerre ! | ||
Le [[18 juin]] [[1940]], à Brest, il protège l'évacuation du cuirassé Richelieu, qu'il défend encore à Dakar lors de l'attaque du [[23 septembre]]. Le Hardi y sera même cité à l'ordre de la Nation... pour avoir réussi à couler un contre-torpilleur anglais et tendu des rideaux de fumée qui protégèrent Le Richelieu des forces anglo-gaullistes qui tentaient de s'emparer du Sénégal ! Époque embrouillée et confuse... | Le [[18 juin]] [[1940]], à Brest, il protège l'évacuation du cuirassé Richelieu, qu'il défend encore à Dakar lors de l'attaque du [[23 septembre]]. Le Hardi y sera même cité à l'ordre de la Nation... pour avoir réussi à couler un contre-torpilleur anglais et tendu des rideaux de fumée qui protégèrent Le Richelieu des forces anglo-gaullistes qui tentaient de s'emparer du Sénégal ! Époque embrouillée et confuse... |