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« Scoutisme municipal » : différence entre les versions

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À Lille et Lomme, dans le nord de la France, se créent après la 2{{exp|nde}} guerre mondiale des groupes appliquant la méthode scoute sur initiative directe des municipalités socialistes et avec l'appui financier de celles-ci. On parle alors de '''Scoutisme municipal''' car dépendant du service municipal des sports.


Un premier essai avait eu lieu à Lille avant [[1939]] avec [[Maurice Turpin]], ancien [[CT]] des [[Éclaireurs de France]] et ancien assistant du [[Père Sevin]].


A Lille et Lomme, dans le nord de la France, se créent après la 2{{exp|nde}} guerre mondiale des groupes appliquant la méthode scoute sur initiative directe des municipalités socialistes et avec l'appui financier de celles-ci. On parle alors de '''Scoutisme municipal''' car dépendant du service municipale des sports.
{{citation|Le [[26 mars]] [[1939]], la promesse de 36 scouts est reçue dans la salle Jean Jaurès de la mairie, sous la présidence du maire, président d’honneur des scouts municipaux, et en présence du conseil municipal. [...] En juin [[1939]], la société municipale de scoutisme compte 91 membres dont 43 ont moins de 13 ans. Elle forme la haie d’honneur lors de la visite du président de la République à Lille le [[4 juin]] [[1939]]
| [[Jean-Jacques Gauthé|J.J Gauthé]], 2011 : 1.}}
[[image:Scoutisme municipal.png|right|250 px|thumb|Affiche annonçant les promesse de la troupe de scoutisme municipal]]
En [[1944]], l'unité est relancée par la mairie.


Un premier essai avait eu lieu à Lille en [[1939]] avec Maurice Turpin ancien [[CT]] des [[Éclaireurs de France]] et ancien assistant du [[Père Sevin]]. En 1944, l'unité est relancée par la mairie.
D'esprit populaire, s'opposant aux [[Éclaireurs de France]] réputés "bourgeois" mais aussi et surtout aux [[Scouts de France]] marqués par le "cléricalisme", ce scoutisme municipal ne se diffusa guère au delà du Nord. {{référence nécessaire|Voici un texte de [[1947]]}} en réponse à une démarche des [[Éclaireurs de France]] :


D'esprit ouvriériste, s'opposant aux [[Éclaireurs de France]] réputés "bourgeois" mais aussi et surtout aux [[Scouts de France]] marqués par le "cléricalisme", ce scoutisme municipal ne se diffusa guère au delà du Nord. {{référence nécessaire|Voici un texte de [[1947]]}} en réponse à une démarche des [[Éclaireurs de France]] :
{{citation|Les [[EDF]] n’ont pas une ligne de conduite nette. Ils épousent les opinions du moment (exemple du gouvernement Pétain). Notre mouvement qui est d’essence ouvrière et laïque doit, en gardant son autonomie et son nom, prendre la tête d’un vaste rassemblement et provoquer autour de lui l’unité des mouvements laïques.}}


{{citation|Les [[EDF]] n’ont pas une ligne de conduite nette. Ils épousent les opinions du moment (exemple du gouvernement Pétain). Notre mouvement qui est d’essence ouvrière et laïque doit en gardant son autonomie et son nom, prendre la tête d’un vaste rassemblement et provoquer autour de lui l’unité des mouvements laïques.}}
Avec le changement de couleur de la municipalité, et à partir de [[1957]], le scoutisme municipal se fondit progressivement dans le mouvement des [[Éclaireurs de France]]. Les deux mairies continuèrent cependant à aider "leurs" éclaireurs.


Avec le changement de couleur de la municipalité, et à partir de [[1957]], le scoutisme municipal se fondit progressivement dans le mouvement des [[Éclaireurs de France]].
==Sources==


*{{Ouvrage|titre=Revue Kim|numéro=12|mois=décembre|année=1982}}


{{portail histoire}}
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[[Catégorie:Mouvement proche du scoutisme]]
[[Catégorie:Mouvement proche du scoutisme]]
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