Modification de Scoutisme marin

Attention ! VOUS N'ÊTES PAS IDENTIFIÉ(E). · [Vous connecter à votre compte]

Votre adresse IP sera enregistrée et visible publiquement dans l'historique des modifications de la page.
L'affichage public de votre adresse IP permet de vous retrouver. Pour bénéficier de l'anonymat, nous vous conseillons de créer un compte.

La modification peut être annulée. Veuillez vérifier les différences ci-dessous pour voir si c’est bien ce que vous voulez faire, puis publier ces changements pour finaliser l’annulation de cette modification.

Version actuelle Votre texte
Ligne 45 : Ligne 45 :
Vers [[1950]], animé par la [[Passerelle]] fédérale, dont [[Raymond Schlemmer]],le scoutisme marin compte une soixantaine d'unités actives en France. En [[1953]], c'est le spectaculaire raid Maroc-France des [[Scouts de France]] avec [[Roger Labbas]] . En [[1959]] un mouvement récent comme les ENF ont quatre groupes marins dont l'instructeur national est [[André Saumagne]].
Vers [[1950]], animé par la [[Passerelle]] fédérale, dont [[Raymond Schlemmer]],le scoutisme marin compte une soixantaine d'unités actives en France. En [[1953]], c'est le spectaculaire raid Maroc-France des [[Scouts de France]] avec [[Roger Labbas]] . En [[1959]] un mouvement récent comme les ENF ont quatre groupes marins dont l'instructeur national est [[André Saumagne]].


A partir des années [[1960]], la branche marine subit la crise générale du mouvement. Du coté marin, cette crise est amplifiée par le manque de sécurité et de suivi. À cette époque, on pouvait refuser à un chef de troupe de diriger un camp s'il n'a pas fait un C.E.P., mais aucun règlement n'empêchait le même chef de diriger un camp sans avoir de connaissances marines, ni même les plus élémentaires notions de météo. De plus les bateaux, souvent des canots de type baleinières récupéré de la Marine nationale ou dérivé, comme le canot Casa de [[Roger Labbas]], étaient dangereux tel qu'ils étaient utilisés et il n'y avait aucun contrôle de l'utilisation et des pratiques, ni par le mouvement, ni par les ministères. Il n'y avait pas non plus de cohésion sur le choix des bateaux qui était laissé à la totale initiative des groupes marins. Une initiative soutenu entre autres par le [[Yves-Dominique Mesnard|Père Mesnard]] (aumonier des scouts marins), [[Michel de Gourlet]] et [[Pierre-André Bernard]], alors membres de la [[Passerelle]], a été lancée en 1964 par [[Jean Benquet]] qui a participé à la définition actuelle du bateau scout et lancé la création d'un monotype, le [[Kotick (bateau)|Kotick]], conçu au maximum comme "pouvant pardonner les pires bêtises", car les scouts marin de France n'étaient pas à l'époque en mesure donner aux chefs le niveau technique nécessaire à la sécurité. Cette initiative n'a pas été soutenue par l'équipe nationale marine qui ne voyait pas de problème à ce fonctionnement puisqu'il existait depuis longtemps sans accidents. [[Accident de scoutisme marin de Damgan du 30 juillet 1965|Le drame de Damgan en 1965]] qui coûta la vie à cinq scouts du mouvement ne suffira pas non plus à changer ces mentalités malgré la mise en cause du type de bateau et de la formation. Le changement de fonctionnement n'a commencé à s'opérer qu'après [[Accident de scoutisme marin d'Hourtin 1967|le drame d'Hourtin en 1967]] où le retournement d'un canot coûta la vie à un chef et mis huit scouts en grand danger. Le fonctionnement de la branche marine a alors été revu, des contrôles et formations mises en place, et peu à peu les bateaux dangereux ont été abandonnés. [[Michel de Gourlet]] ayant pris part à une fronde contre l'équipe nationale et la crise étant toujours en cours, le [[Kotick (bateau)|Kotick]] a été boudé par l'équipe nationale sous prétexte de trop de modernité et en 1969 un nouveau bateau a alors été lancé et mis en avant par [[Roger Labbas]], alors chef des scout marin : le [[Fleur de lys (bateau)|Fleur de Lys]], plus traditionnel et proche des canots, mais qui offrait toutes les sécurités nécessaire.  
A partir des années [[1960]], la branche marine subit la crise générale du mouvement. Du coté marin, cette crise est amplifiée par le manque de sécurité et de suivi. À cette époque, on pouvait refuser à un chef de troupe de diriger un camp s'il n'a pas fait un C.E.P., mais aucun règlement n'empêchait le même chef de diriger un camp sans avoir de connaissances marines, ni même les plus élémentaires notions de météo. De plus les bateaux, souvent des canots récupéré de la Marine nationale, étaient dangereux tel qu'ils étaient utilisés et il n'y avait aucun contrôle de l'utilisation et des pratiques, ni par le mouvement, ni par les ministères. Il n'y avait pas non plus de cohésion sur le choix des bateaux qui était laissé à la totale initiative des groupes marins. Une initiative soutenu entre autres par le [[Yves-Dominique Mesnard|Père Mesnard]] (aumonier des scouts marins), [[Michel de Gourlet]] et [[Pierre-André Bernard]], alors membres de la [[Passerelle]], a été lancée en 1964 par [[Jean Benquet]] qui a participé à la définition actuelle du bateau scout et lancé la création d'un monotype, le [[Kotick (bateau)|Kotick]], conçu au maximum comme "pouvant pardonner les pires bêtises", car les scouts marin de France n'étaient pas à l'époque en mesure donner aux chefs le niveau technique nécessaire à la sécurité. Cette initiative n'a pas été soutenue par l'équipe nationale marine qui ne voyait pas de problème à ce fonctionnement puisqu'il existait depuis longtemps sans accidents. [[Accident de scoutisme marin de Damgan du 30 juillet 1965|Le drame de Damgan en 1965]] qui coûta la vie à cinq scouts du mouvement ne suffira pas non plus à changer ces mentalités malgré la mise en cause du type de bateau et de la formation. Le changement de fonctionnement n'a commencé à s'opérer qu'après [[Accident de scoutisme marin d'Hourtin 1967|le drame d'Hourtin en 1967]] où le retournement d'un canot coûta la vie à un chef et mis huit scouts en grand danger. Le fonctionnement de la branche marine a alors été revu, des contrôles et formations mises en place, et peu à peu les bateaux dangereux ont été abandonnés. [[Michel de Gourlet]] ayant pris part à une fronde contre l'équipe nationale et la crise étant toujours en cours, le [[Kotick (bateau)|Kotick]] a été boudé par l'équipe nationale sous prétexte de trop de modernité et en 1969 un nouveau bateau a alors été lancé et mis en avant par [[Roger Labbas]], alors chef des scout marin : le [[Fleur de lys (bateau)|Fleur de Lys]], plus traditionnel et proche des canots, mais qui offrait toutes les sécurités nécessaire.  


Le développement des clubs et la voile de plaisance et les évolutions de la société orientent les acteurs vers une professionnalisation des activités pour les jeunes. Mais la dimension éducative s'atténue dans les clubs et les associations de référence. À partir de [[1990]] le scoutisme marin reprend son essor autour de l'éducation maritime avec les [[SDF]], les [[GDF]] et l'[[AGSE]] avec des équipes nationales animation et des équipes de formateurs délivrant des diplômes Patron d'embarcation et patron de flottille sous le cadre réglementaire d'une validation par des experts du monde maritime sur le principe de la reconnaissance de compétence par des tiers (marine nationale, affaires maritimes, monitorats, BE) validant en commission ces titres de chef de bord. Ce dispositif étant en place depuis [[1937]], s'appuyant sur le droit maritime.  
Le développement des clubs et la voile de plaisance et les évolutions de la société orientent les acteurs vers une professionnalisation des activités pour les jeunes. Mais la dimension éducative s'atténue dans les clubs et les associations de référence. À partir de [[1990]] le scoutisme marin reprend son essor autour de l'éducation maritime avec les [[SDF]], les [[GDF]] et l'[[AGSE]] avec des équipes nationales animation et des équipes de formateurs délivrant des diplômes Patron d'embarcation et patron de flottille sous le cadre réglementaire d'une validation par des experts du monde maritime sur le principe de la reconnaissance de compétence par des tiers (marine nationale, affaires maritimes, monitorats, BE) validant en commission ces titres de chef de bord. Ce dispositif étant en place depuis [[1937]], s'appuyant sur le droit maritime.  
Attention !
  • Respectez le droit d'auteur (si votre contribution provient d'un texte déjà publié, consultez l'aide)
  • En cliquant sur le bouton sauvegarder, vous certifiez sur l'honneur que ce que vous avez écrit est de vous-même, ou que vous l’avez copié d’une source provenant du domaine public, ou d’une ressource libre.
    N’UTILISEZ PAS DE TRAVAUX SOUS COPYRIGHT SANS AUTORISATION EXPRESSE !

  • Toutes les contributions à Scoutopedia sont considérées comme publiées sous les termes des licences GNU FDL 1.2 ou supérieure et CC-BY-SA 3.0 ou supérieure (voir scoutopedia:copyright pour plus de détails). Vos écrits pourront être modifiés et distribués sans votre accord. Si vous ne l'acceptez pas, ne soumettez rien.

Pour protéger le wiki contre le pollupostage automatisé de modifications, nous vous prions de bien vouloir résoudre le hCaptcha suivant :

Annuler Aide pour la modification (s’ouvre dans une nouvelle fenêtre)

Entités de Wikibase utilisées sur cette page

Catégorie cachée dont cette page fait partie :