Modification de René Michel Lhopital
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'''René Michel Lhopital''', ancien élève de l'école des mines de Paris (promotion [[1907]]), était ingénieur civil des mines. Officier d'active, après avoir servi auprès du Maréchal Foch, il est mis en disponibilité. Mais certains indices donnent à penser qu'il travaille alors aussi pour les services secrets français. | '''René Michel Lhopital''', ancien élève de l'école des mines de Paris (promotion [[1907]]), était ingénieur civil des mines. Officier d'active, après avoir servi auprès du Maréchal Foch, il est mis en disponibilité. Mais certains indices donnent à penser qu'il travaille alors aussi pour les services secrets français. | ||
ll fut d'abord adjoint d'[[Edouard de Macedo]], et il fonda probablement la 42{{e}} Paris. Il devint ensuite commissaire fédéral des [[Scouts de France]] de [[1932]] à [[1936]], et le premier à occuper ce poste suite à sa recréation — il avait été supprimé en [[1924]] et n'avait été occupé que par le fondateur du mouvement, le père [[Jacques Sevin]]. Il jouera d'ailleurs un rôle au côté du Général [[Arthur Guyot de Salins|de Salins]] dans l'éviction du père Sevin de ses fonctions de commissaire à la formation des Chefs (Chamarande + revue) en [[1933]]. | |||
Officier d'active, il obtient cinq citations, de [[1914]] à [[1918]]. Choisi en [[1919]] comme officier d'ordonnance par le maréchal Foch, il l'accompagna souvent en mission à l'étranger. Mobilisé en [[1939]], il revient à Paris pour fonder un mouvement de résistance : l’''Armée des Volontaires''. Prisonnier des allemands une première fois en [[1941]], puis arrêté à nouveau le [[24 janvier]] [[1942]], il est incarcéré au camp d'Inzert, puis à Trêves, et enfin déporté dans les camps de Sachsen-Oranienburg puis de Buchenwald. Jugé par le « Tribunal du Peuple » en mai [[1943]], il est destiné à disparaitre. Il est libéré de Buchenwald en [[1944]], ayant maigri de 40 kilos. Il ne put en revenir que grâce à son moral et à sa Foi. | |||
Officier d'active, il obtient cinq citations, de [[1914]] à [[1918]]. Choisi en [[1919]] comme officier d'ordonnance par le maréchal Foch, il l'accompagna souvent en mission à l'étranger. | |||
Mobilisé en [[1939]], il revient à Paris pour fonder un mouvement de résistance : l’''Armée des Volontaires''. Prisonnier des allemands une première fois en [[1941]], puis arrêté à nouveau le [[24 janvier]] [[1942]], il est incarcéré au camp d'Inzert, puis à Trêves, et enfin déporté dans les camps de Sachsen-Oranienburg puis de Buchenwald. Jugé par le « Tribunal du Peuple » en mai [[1943]], il est destiné à disparaitre. Il est libéré de Buchenwald en [[1944]], ayant maigri de 40 kilos. Il ne put en revenir que grâce à son moral et à sa Foi. | |||
Il fait partie des fondateurs des Petits chanteurs à la croix de bois. Le commandant puis colonel Lhopital était familièrement surnommé Lhopi. | Il fait partie des fondateurs des Petits chanteurs à la croix de bois. Le commandant puis colonel Lhopital était familièrement surnommé Lhopi. | ||
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Il reçoit la Grand-Croix de la Légion d'honneur en octobre [[1958]], mais décède deux ans plus tard, en octobre [[1960]]. | Il reçoit la Grand-Croix de la Légion d'honneur en octobre [[1958]], mais décède deux ans plus tard, en octobre [[1960]]. | ||
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Le dimanche de la Pentecôte, les scouts faisaient escorte à S.E. le Cardinal Liénart qui avait daigné les visiter au camp, se rendirent dans le plus grand ordre, au salut célébré dans | Le Rally provincial des Flandres eut lieu à la Pentecôte (1932) et groupa près de 1.000 scouts aux environs de Somain, citadelle communiste. | ||
Le dimanche de la Pentecôte, les scouts faisaient escorte à S.E. le Cardinal Liénart qui avait daigné les visiter au camp, se rendirent dans le plus grand ordre, au salut célébré dans l’Eglise de Somain. Ceci suffit à exciter le Maire, le citoyen Brachette, Conseiller Général du Nord. | |||
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« A bas les scouts ! A bas la préparation militaire ! A bas la guerre ! » cris du reste alternant avec ceux de « Vivent les scouts ! » poussés par les éléments sains de la population. | « A bas les scouts ! A bas la préparation militaire ! A bas la guerre ! » cris du reste alternant avec ceux de « Vivent les scouts ! » poussés par les éléments sains de la population. | ||
Le | Le Commissaire Lhopital voulut alors parler aux communistes. Le Maire le traita d’agent provocateur et lui intima l’ordre de rejoindre ses « bataillons ». Lhopital répondit que les scouts n’étaient pas plus des bataillons que lui, maire n’était caporal ou sergent-major. Là-dessus, belle fureur maire, qui, à court d’arguments, mit soudain Lhopital au défi de venir en réunion publique avec lui. | ||
A sa stupéfaction, l’offre est acceptée sur le champ. | A sa stupéfaction, l’offre est acceptée sur le champ. | ||
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Dès la sortie de la réunion, pendant que la Marseillaise se heurtait à l’Internationale, des hommes sont venus la voix pleine d’émotion contenue, dire au conférencier improvisé : « Monsieur, il y a 20 ans que nous attendions cela ». | Dès la sortie de la réunion, pendant que la Marseillaise se heurtait à l’Internationale, des hommes sont venus la voix pleine d’émotion contenue, dire au conférencier improvisé : « Monsieur, il y a 20 ans que nous attendions cela ». | ||
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« Pour la première fois dans cette citadelle révolutionnaire, des paroles sensées furent prononcées, et c’est un Scout de France qui eut l’honneur de tomber le chef communiste ». | « Pour la première fois dans cette citadelle révolutionnaire, des paroles sensées furent prononcées, et c’est un Scout de France qui eut l’honneur de tomber le chef communiste ». | ||
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''Le Chef n°94 juin 1932'' | |||
==Œuvres== | ==Œuvres== | ||
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|début = 1932 | |début = 1932 | ||
|fin = 1936 | |fin = 1936 | ||
|prédécesseur = | |prédécesseur = Vacance | ||
|successeur = Henri Gasnier | |successeur = Henri Gasnier | ||
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{{portail personnalités}} | {{portail personnalités}} |