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Malgré cela, l’aventure raider reste sujette à polémique. | Malgré cela, l’aventure raider reste sujette à polémique. | ||
Si Michel Menu disait que | Si Michel Menu disait que l'investiture raider était à la portée « de toute les bonnes volontés », elle n’en demeurait pas moins exigeante autant de la part des chefs que des scouts, peu de troupes purent y parvenir. Peu d’aide était offerte, la création, en [[1954]], de la division Kim, première marche d’amélioration pour l’accession au raiderisme, ne permit pas de combler le fossé qui se creusait entre raiders et non-raiders. Malgré le fait de s'être exporté dans différent pays comme l'Italie, l'Argentine, le Canada et même la Belgique (les leaders-scout), l’incapacité du raiderisme à se diffuser au delà d'une élite fut une des causes de son arrêt. | ||
Par ailleurs, les raiders furent souvent donnés en exemple, glorifiés. Plus encore que dans les déclarations de Menu, la littérature apologétique comme la série « rubans noirs » dans la [[collection Signe de piste]], n’hésitait pas à opposer le scoutisme traditionnel plan-plan, fade au scoutisme modernisé et dynamique des raiders. Une telle opposition, si elle passait par le dénigrement, ne pouvait qu’encourager la jalousie. | Par ailleurs, les raiders furent souvent donnés en exemple, glorifiés. Plus encore que dans les déclarations de Menu, la littérature apologétique comme la série « rubans noirs » dans la [[collection Signe de piste]], n’hésitait pas à opposer le scoutisme traditionnel plan-plan, fade au scoutisme modernisé et dynamique des raiders. Une telle opposition, si elle passait par le dénigrement, ne pouvait qu’encourager la jalousie. | ||
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Au-delà de l’aventure formidable qu’elle a été pour des milliers de garçons, devenir raider pour un scout ou une troupe pouvait mener à une impasse, l'[[imaginaire]] du commando étant moins répandu et même vu de façon hostile, vers [[1960]], par la majorité de la population. Il y avait eu dès la fin des années 50 des essais d'adaptation comme à [[Copainville]]. En 1964, le lancement des [[pionniers (SdF)|pionniers]] de [[François Lebouteux]] avait pour but, entre autres, de donner le dynamisme des raiders à l’ensemble du mouvement, ce qu’il ne réussit pas. C’est à ce moment que le raiderisme fut de facto abandonné. | Au-delà de l’aventure formidable qu’elle a été pour des milliers de garçons, devenir raider pour un scout ou une troupe pouvait mener à une impasse, l'[[imaginaire]] du commando étant moins répandu et même vu de façon hostile, vers [[1960]], par la majorité de la population. Il y avait eu dès la fin des années 50 des essais d'adaptation comme à [[Copainville]]. En 1964, le lancement des [[pionniers (SdF)|pionniers]] de [[François Lebouteux]] avait pour but, entre autres, de donner le dynamisme des raiders à l’ensemble du mouvement, ce qu’il ne réussit pas. C’est à ce moment que le raiderisme fut de facto abandonné. | ||
Reste que l'aventure raider, qu'on peut qualifier de quasi-réussite, montre la capacité d'adaptation du scoutisme à une époque déjà lointaine. | Reste que l'aventure raider, qu'on peut qualifier de quasi-réussite dans la perspective de Michel Menu, montre la capacité d'adaptation du scoutisme à une époque déjà lointaine. | ||
=Postérité des raiders= | =Postérité des raiders= |
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