« Michel Menu » : différence entre les versions

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|légende        = Michel Menu entre un routier et un ACT [[Scouts Unitaires de France|SUF]] en [[2004]]
|légende        = Michel Menu entre un routier et un ACT [[Scouts Unitaires de France|SUF]] en [[2004]]
|description    = Chef national éclaireurs des [[Scouts de France]]  
|description    = Commissaire national éclaireurs des [[Scouts de France]]  
|type            = Fondateur
|type            = Fondateur
|mouvement      = personnalité sdf
|mouvement      = personnalité sdf
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'''Michel Menu''' est né le [[3 février]] [[1916]] à Secondigny (Deux-Sèvres) et décédé le [[2 mars]] [[2015]]<ref>{{Lien web |url=http://www.famillechretienne.fr/agir/pelerinages/michel-menu-le-vieux-goumier-a-rejoint-le-pere-44658 |titre=Michel Menu, « le Vieux Goumier », a rejoint le Père |site=famillechretienne.fr |mois=mars |année=2015 |consulté le=3 mars 2015}}</ref><ref>{{Lien web |url=https://www.sgdf.fr/actualites/toute-l-actualites/les-actualites/1746-michel-menu-une-vie-d-engagement |titre=Michel Menu : une vie d’engagement |site=sgdf.fr |mois=mars |année=2015 |consulté le=4 mars 2015}}</ref> à Saint-Cloud<ref>{{Lien web |url=http://www.dansnoscoeurs.fr/michel-menu/1320476/avis |titre=Avis de décès |site=dansnoscoeurs.fr |mois=mars |année=2015}}</ref> (Hauts-de-Seine)
'''Michel Menu''' est né le [[3 février]] [[1916]] à Secondigny (Deux-Sèvres) et décédé le [[2 mars]] [[2015]]<ref>{{Lien web |url=http://www.famillechretienne.fr/agir/pelerinages/michel-menu-le-vieux-goumier-a-rejoint-le-pere-44658 |titre=Michel Menu, « le Vieux Goumier », a rejoint le Père |site=famillechretienne.fr |mois=mars |année=2015 |consulté le=3 mars 2015}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://www.sgdf.fr/actualites/toute-l-actualites/les-actualites/1746-michel-menu-une-vie-d-engagement |titre=Michel Menu : une vie d’engagement |site=sgdf.fr |mois=mars |année=2015 |consulté le=4 mars 2015}}</ref> à Saint-Cloud<ref>{{Lien web |url=http://www.dansnoscoeurs.fr/michel-menu/1320476/avis |titre=Avis de décès |site=dansnoscoeurs.fr |mois=mars |année=2015}}</ref> (Hauts-de-Seine)


Michel Menu est l'un des personnages les plus flamboyants du scoutisme français. Résistant, officier de la Légion d'honneur, ingénieur, grande gueule, il marque par son style direct et tranché.
Michel Menu est l'un des personnages les plus flamboyants du scoutisme français. Résistant, officier de la Légion d'honneur, ingénieur, grande gueule, il marque par son style direct et tranché.


Il est commissaire national Éclaireurs (CNE) des [[Scouts de France]] (SDF) de [[1947]] à [[1956]], obtient son brevet de ''[[Deputy Camp Chief]]'' (DCC) de [[Gilwell Park|Gilwell]] en [[1950]]. Il est l'initiateur des « [[Raiders|raiders scouts]] » et des « [[goum]]s ».
Il est commissaire national éclaireurs (CNE) des [[Scouts de France]] (SDF) de [[1947]] à [[1956]], obtient son brevet de ''[[Deputy Camp Chief]]'' (DCC) de [[Gilwell Park|Gilwell]] en [[1950]]. Il est l'initiateur des « [[Raiders|raiders scouts]] » et des « [[goum]]s ».


=== Début dans le scoutisme, les études, l’armée, la guerre ===
=== Début dans le scoutisme, les études, l’armée, la guerre ===
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À la Libération, il est appelé à des activités de commandement et participe avec ses élèves à la campagne d’Alsace en novembre et décembre [[1944]].
À la Libération, il est appelé à des activités de commandement et participe avec ses élèves à la campagne d’Alsace en novembre et décembre [[1944]].


Il est démobilisé le [[2 avril]] [[1946]] et restera très discret sur ses glorieux états de service. A la fin de sa vie, il acceptera d'être membre du Comité d'Honneur de l'[[ANSFAC]].
Il est démobilisé le [[2 avril]] [[1946]] et restera très discret sur ses glorieux états de service. A la fin de sa vie, il acceptera d'être membre du Comité d'honneur de l'[[ANSFAC]].


C’est sur un appel conjoint des pères [[Paul Doncœur|Doncœur]] et [[Marcel Forestier|Forestier]] qu’après sa démobilisation, Michel Menu est appelé au QG des [[Scouts de France]], où il ne prit sa place qu’au tout début [[1947]].
C’est sur un appel conjoint des pères [[Paul Doncœur|Doncœur]] et [[Marcel Forestier|Forestier]] qu’après sa démobilisation, Michel Menu est appelé au QG des [[Scouts de France]], où il ne prit sa place qu’au tout début [[1947]].
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Quand Michel Menu arrive au quartier général en [[1946]], c'est [[Georges Gauthier]] qui est à sa tête. Il est proposé par les pères [[Paul Doncœur|Doncœur]] et [[Marcel Forestier|Forestier]] au poste de CNE. Menu, avant de prendre tout engagement, veut prendre le pouls des troupes dans les diverses régions de France. À la même époque, il participe aussi à l’encadrement de stages pour la formation des chefs à [[Chamarande (centre de formation)|Chamarande]] où il rencontre [[François Lebouteux]]. Lors de ces formations, il parle aux chefs dans un style énergique et percutant qui ne laisse personne indifférent.  
Quand Michel Menu arrive au quartier général en [[1946]], c'est [[Georges Gauthier]] qui est à sa tête. Il est proposé par les pères [[Paul Doncœur|Doncœur]] et [[Marcel Forestier|Forestier]] au poste de CNE. Menu, avant de prendre tout engagement, veut prendre le pouls des troupes dans les diverses régions de France. À la même époque, il participe aussi à l’encadrement de stages pour la formation des chefs à [[Chamarande (centre de formation)|Chamarande]] où il rencontre [[François Lebouteux]]. Lors de ces formations, il parle aux chefs dans un style énergique et percutant qui ne laisse personne indifférent.  


Finalement, une équipe nationale est constituée autour de Georges Gauthier, le commissaire général. Michel Menu, assisté de [[Bernard Faure]] et [[Marcel Leclerc]], devient CNE pressenti, en remplacement de Michel Blanchon qui avait été CNE de la zone nord. [[Michel Rigal]], ancien prisonnier pendant 5 années dans un oflag, prend le commissariat de la Route et [[Françoise Pistre]] reste au Louvetisme. Les précédents aumôniers conservent leur poste : le [[Marcel Forestier|Père Forestier]], AN, assisté des Pères Le Bourgeois et [[Jean Morel]], le père [[Jean Rimaud]] ANE et l’[[Eugène Joly|abbé Joly]], ANR.  
Finalement, une équipe nationale est constituée autour de Georges Gauthier, le commissaire général. Michel Menu, assisté de [[Bernard Faure]] et [[Marcel Leclerc]], devient CNE pressenti, en remplacement de [[Michel Blanchon]] qui avait été CNE de la zone nord. [[Michel Rigal]], ancien prisonnier pendant 5 années dans un oflag, prend le commissariat de la Route et [[Françoise Pistre]] reste au Louvetisme. Les précédents aumôniers conservent leur poste : le [[Marcel Forestier|Père Forestier]], AN, assisté des Pères Le Bourgeois et [[Jean Morel]], le père [[Jean Rimaud]] ANE et l’[[Eugène Joly|abbé Joly]], ANR.  


En octobre [[1946]], l'équipe de Menu propose aux éclaireurs 2 thèmes : le « scoutisme en milieu populaire » et la « modernisation des techniques ».
En octobre [[1946]], l'équipe de Menu propose aux éclaireurs 2 thèmes : le « scoutisme en milieu populaire » et la « modernisation des techniques ».


=== Début de commissaire national Éclaireurs (CNE) ===
=== Début de commissaire national éclaireurs (CNE) ===


[[Image:Michel Menu.jpg|left|100 px]]
[[Image:Michel Menu.jpg|left|100 px]]
Michel Menu analyse le scoutisme d'après-guerre de la façon suivante : perturbé par le matérialisme de l’après-guerre et la politique envahissante, le jeune de [[1946]]/[[1947|47]] semble ne plus vouloir se satisfaire des moyens que le scoutisme avait jusque-là mis en œuvre avant le conflit. « Il faut comme [[Lord Robert BADEN-POWELL|BP]] nous l’a indiqué, s’occuper de la tranche “adolescente” et retrouver le projet originel du fondateur pour les garçons de 14 à 16 ans… »
Michel Menu analyse le scoutisme d'après-guerre de la façon suivante : perturbé par le matérialisme de l’après-guerre et la politique envahissante, le jeune de [[1946]]/[[1947|47]] semble ne plus vouloir se satisfaire des moyens que le scoutisme avait jusque-là mis en œuvre avant le conflit. « Il faut comme [[Robert Baden-Powell|BP]] nous l’a indiqué, s’occuper de la tranche “adolescente” et retrouver le projet originel du fondateur pour les garçons de 14 à 16 ans… »


En janvier [[1947]], Menu s'exprime dans ''[[Le Chef (revue SDF)|Le Chef]]'': « BP s’est-il trompé ? Le chef doit apprendre les qualités du silence, de la beauté, de l’effort, savoir se débrouiller pour son propre compte, compter avec le service du prochain… Les garçons doivent trouver l’aventure, l’action, la libération… »
En janvier [[1947]], Menu s'exprime dans ''[[Le Chef (revue SDF)|Le Chef]]'': « BP s’est-il trompé ? Le chef doit apprendre les qualités du silence, de la beauté, de l’effort, savoir se débrouiller pour son propre compte, compter avec le service du prochain… Les garçons doivent trouver l’aventure, l’action, la libération… »
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Menu propose pour contrer le développement de « l'esprit mouton », du « mimétisme instinctif », d'une « ambiance sociale, politique, faite de hasard, de décousu » et d'une « ambiance psychologique ayant pour modèle le débraillé des hommes de gouvernement » : un « système d’entraînement collectif en correspondance avec les goûts d’aujourd’hui, en recréant un courant d’enthousiasme pour les activités. » Le mot même de « [[raiders]] » est lancé. Le vocabulaire utilisé parle aux jeunes : [[Woodcraft (construction)|woodcraft]], missionnaire, sportif, conducteur-mécanicien, service volontaire, enrôlement, insignes particuliers, uniforme spécial…
Menu propose pour contrer le développement de « l'esprit mouton », du « mimétisme instinctif », d'une « ambiance sociale, politique, faite de hasard, de décousu » et d'une « ambiance psychologique ayant pour modèle le débraillé des hommes de gouvernement » : un « système d’entraînement collectif en correspondance avec les goûts d’aujourd’hui, en recréant un courant d’enthousiasme pour les activités. » Le mot même de « [[raiders]] » est lancé. Le vocabulaire utilisé parle aux jeunes : [[Woodcraft (construction)|woodcraft]], missionnaire, sportif, conducteur-mécanicien, service volontaire, enrôlement, insignes particuliers, uniforme spécial…


En [[1949]], les « [[raiders]] » sont définitivement lancés et deviennent « les locomotives » d’un scoutisme régénéré mais fidèle, quoique rénové, à l’esprit de [[Lord Robert BADEN-POWELL|Baden Powell]]. Surtout, ils retenaient et assimilaient les doctrines religieuses et morales des pères [[Paul Doncœur|Doncœur]] et [[Marcel Forestier|Forestier]], en un tout dynamique, moderne et spirituel.
En [[1949]], les « [[raiders]] » sont définitivement lancés et deviennent « les locomotives » d’un scoutisme régénéré mais fidèle, quoique rénové, à l’esprit de [[Robert Baden-Powell|Baden Powell]]. Surtout, ils retenaient et assimilaient les doctrines religieuses et morales des pères [[Paul Doncœur|Doncœur]] et [[Marcel Forestier|Forestier]], en un tout dynamique, moderne et spirituel.


Parachevant sa formation, Michel Menu fait en [[1950]], un stage à [[Gilwell Park|Gilwell]] et reçoit le diplôme de ''[[Deputy Camp Chief]]''.
Parachevant sa formation, Michel Menu fait en [[1950]], un stage à [[Gilwell Park|Gilwell]] et reçoit le diplôme de ''[[Deputy Camp Chief]]''.
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Grâce aux « [[raiders]] », la branche éclaireur atteint un niveau technique et moral jamais vu, stimulés par un chef charismatique qui a le don des formules et des exemples saisissants : « Une allumette brûlant seule au milieu de la foule n’est qu’une toute petite flamme, mais dix mille allumettes craquées dans un stade rempli par cette foule créent une lueur aveuglante ».
Grâce aux « [[raiders]] », la branche éclaireur atteint un niveau technique et moral jamais vu, stimulés par un chef charismatique qui a le don des formules et des exemples saisissants : « Une allumette brûlant seule au milieu de la foule n’est qu’une toute petite flamme, mais dix mille allumettes craquées dans un stade rempli par cette foule créent une lueur aveuglante ».


En [[1951]], s'appuyant sur les « [[raiders]] », Michel Menu et son équipe lancent également la création des [[Patrouille libre|patrouilles libres]]. On demande aux [[raiders|raider]]s de créer des patrouilles dans des zones rurales, des banlieues isolées, là où l’existence d’une troupe semble impossible. Ce fut là une vraie réussite (méconnue néanmoins), peut être la forme de « scoutisme missionnaire » la plus aboutie de toute l'histoire du scoutisme français. Les résultats (notamment quantitatifs) dépassèrent de loin ceux des camps « plein-vent» des [[Scouts de France|SDF]] ou « unités soleil » des [[Guides de France|GDF]] durant les années [[1990]] ou autres expériences [[Association des guides et scouts d'Europe|FSE]] de ce type.
En [[1951]], s'appuyant sur les « [[raiders]] », Michel Menu et son équipe lancent également la création des [[Patrouille libre|patrouilles libres]]. On demande aux [[raiders]] de créer des patrouilles dans des zones rurales, des banlieues isolées, là où l’existence d’une troupe semble impossible. Ce fut là une vraie réussite (méconnue néanmoins), peut être la forme de « scoutisme missionnaire » la plus aboutie de toute l'histoire du scoutisme français. Les résultats (notamment quantitatifs) dépassèrent de loin ceux des camps « plein-vent» des [[Scouts de France|SDF]] ou « unités soleil » des [[Guides de France|GDF]] durant les années [[1990]] ou autres expériences [[Association des guides et scouts d'Europe|FSE]] de ce type.


Bien sûr, les critiques se font entendre : certains veulent les assimiler à des unités paramilitaires exaltant l’esprit « commando ».
Bien sûr, les critiques se font entendre : certains veulent les assimiler à des unités paramilitaires exaltant l’esprit « commando ».
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Au sein même des [[Scouts de France|SDF]], l’expérience de Michel Menu s’opposait de facto à la volonté de réaliser une autre expérience beaucoup plus orientée vers l’action communautaire et sociale, telle que [[André Cruiziat|Cruiziat]] la dépeignait dans sa revue et son mouvement « [[Vie nouvelle|Vie nouvelle]] ». Cette opinion était largement relayée par « La Route » et la branche qui, sous la direction de [[Paul Rendu]] et du père Liégé, avait tenu, en janvier [[1954]], un II{{e}} Congrès déjà orienté.
Au sein même des [[Scouts de France|SDF]], l’expérience de Michel Menu s’opposait de facto à la volonté de réaliser une autre expérience beaucoup plus orientée vers l’action communautaire et sociale, telle que [[André Cruiziat|Cruiziat]] la dépeignait dans sa revue et son mouvement « [[Vie nouvelle|Vie nouvelle]] ». Cette opinion était largement relayée par « La Route » et la branche qui, sous la direction de [[Paul Rendu]] et du père Liégé, avait tenu, en janvier [[1954]], un II{{e}} Congrès déjà orienté.


En [[1955]], le départ brusqué du [[Marcel Forestier|Père Forestier]] devait montrer dans quel sens se dirigeaient désormais les [[Scouts de France|SDF]]. À la fin de [[1956]], la préparation de l’assemblée générale au cours de laquelle la Route se transforma en « mouvement de jeunesse » amenait la démission de Michel Menu qui, avec Françoise Pistre, s’était opposé à cette modification essentielle.
En [[1955]], le départ brusqué du [[Marcel Forestier|Père Forestier]] devait montrer dans quel sens se dirigeaient désormais les [[Scouts de France|SDF]]. À la fin de [[1956]], la préparation de l’assemblée générale au cours de laquelle la Route se transforma en « mouvement de jeunesse » amenait la démission de Michel Menu qui, avec [[Françoise Pistre]], s’était opposé à cette modification essentielle.


=== Entre réserve et réplique. ===
=== Entre réserve et réplique. ===
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Pourtant au fil du temps des évènements se succédèrent en cascades : arrivée de [[François Lebouteux]] que Menu avait un temps considéré comme un éventuel successeur. Venue d’Émile Visseaux, futur commissaire général (CG), et départ de Françoise Pistre en [[1958]], débuts, à mots couverts, de l’expérience pionniers – rangers, départ de Jean Lagarde en [[1959]] le tout dans un climat où le vocabulaire nouveau modifiait profondément les sens des mots et les valeurs du scoutisme.
Pourtant au fil du temps des évènements se succédèrent en cascades : arrivée de [[François Lebouteux]] que Menu avait un temps considéré comme un éventuel successeur. Venue d’Émile Visseaux, futur commissaire général (CG), et départ de Françoise Pistre en [[1958]], débuts, à mots couverts, de l’expérience pionniers – rangers, départ de Jean Lagarde en [[1959]] le tout dans un climat où le vocabulaire nouveau modifiait profondément les sens des mots et les valeurs du scoutisme.


La première réplique de Menu fut la publication d’un livre « Scoutisme et engagement » qui, à sa façon, s’efforçait de mettre les choses au point et de redonner son sens à la pensée créatrice de Baden Powell : « On se rendait compte brusquement que le Scoutisme formait, au sein d’un monde super angoissé, une sorte d’îlot édénique… il devait regagner en vitesse le continent, devenir une pépinière de militants sociaux, politiques… et il va sans dire, religieux. Il ne méritait pas cela. »
La première réplique de Menu fut la publication d’un livre « Scoutisme et engagement » qui, à sa façon, s’efforçait de mettre les choses au point et de redonner son sens à la pensée créatrice de Baden-Powell : « On se rendait compte brusquement que le Scoutisme formait, au sein d’un monde super angoissé, une sorte d’îlot édénique… il devait regagner en vitesse le continent, devenir une pépinière de militants sociaux, politiques… et il va sans dire, religieux. Il ne méritait pas cela. »


L’année suivante, en [[1961]], il publiait [[Le CP et son gang]], sorte de bréviaire scout à la gloire du « [[Système des patrouilles]] » et des CP, tandis qu’une année après, [[Pierre Géraud|Géraud Keraod]] reprenait officiellement les [[Association des guides et scouts d'Europe|Guides et scouts d’Europe]] en France.
L’année suivante, en [[1961]], il publiait [[Le CP et son gang]], sorte de bréviaire scout à la gloire du « [[Système des patrouilles]] » et des CP, tandis qu’une année après, [[Pierre Géraud|Géraud Keraod]] reprenait officiellement les [[Association des guides et scouts d'Europe|Guides et scouts d’Europe]] en France.
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* [[Chronologie des commissaires nationaux SDF|Chronologie des commissaires nationaux des Scouts de France]]
* [[Chronologie des commissaires nationaux SDF|Chronologie des commissaires nationaux des Scouts de France]]
* [[Raider]]
* [[Raider]]
* un groupe de l'[[Association des aventuriers de Baden-Powell]] porte [[Groupe AABP 101e Michel Menu|son nom]]
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{{portail personnalités}}
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[[Catégorie:Fondateur]]
[[Catégorie:Fondateur]]
[[es:Michel Menu]]
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