« Groupe EEUdF Montauban » : différence entre les versions

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|légende = '''Qui ne risque rien n'est rien'''
|légende = '''Qui ne risque rien n'est rien'''
|mouvement = Éclaireurs unionistes de France
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= Présentation historique =
= Présentation historique =
''Cet article repose sur le travail de Ruben Sartori, ancien CT et archiviste du groupe.''


== Casalis - Salvané ==
== Casalis - Salvané ==
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=== [[1913]] - [[1914]]: La création ===
=== [[1913]] - [[1914]]: La création ===
La troupe de Montauban fut fondée par  [[Alfred-Eugène Casalis]], un jeune-homme de 17 ans à peine, étudiant à la faculté de théologie de Montauban. La formation de la troupe a été annoncée dans le N° de L’espérance d'avril 1913 et elle fut affiliée aux Éclaireurs Unionistes de France le [[30 novembre]] [[1913]] sous le [[Numérotation historique des EUF|n° 53]].
La troupe de Montauban fut fondée par  [[Alfred-Eugène Casalis]], un jeune-homme de 17 ans à peine, étudiant à la faculté de théologie de Montauban. La formation de la troupe a été annoncée dans le N° de L’espérance d'avril 1913 et elle fut affiliée aux Éclaireurs Unionistes de France le [[30 novembre]] [[1913]] sous le [[Numérotation historique des EUF|n° 53]].


Un raid d’Éclaireurs [[1914]] :
Un raid d’Éclaireurs [[1914]] :
{{citation|3 Éclaireurs de la troupe de Montauban P. et G. GARRISSON et D. MONREJA, âgés respectivement  de 20, 16 1/2 et 15 ans, ont fait dernièrement un raid de 58 kilomètres en terrain très accidenté. Partis de Montauban à 5 heures du matin, au bout de 30 kilomètres la fatigue commence à se faire sentir, mais la petite troupe continue jusqu'à Bruniquel, terminus d'aller, où elle arrive à 10h20. Déjeuner au bord de l'eau. Le retour à lieu à 11 h. 30 et l'arrivée à 17 heures au campement des Éclaireurs Montalbanais.
{{citation|3 Éclaireurs de la troupe de Montauban P. et G. GARRISSON et D. MONREJA, âgés respectivement  de 20, 16 1/2 et 15 ans, ont fait dernièrement un raid de 58 kilomètres en terrain très accidenté. Partis de Montauban à 5 heures du matin, au bout de 30 kilomètres la fatigue commence à se faire sentir, mais la petite troupe continue jusqu'à Bruniquel, terminus d'aller, où elle arrive à 10h20. Déjeuner au bord de l'eau. Le retour à lieu à 11 h. 30 et l'arrivée à 17 heures au campement des Éclaireurs Montalbanais.
NDR : En félicitant nos amis de leur endurance, nous tenons à dire toutefois que nous devons laisser aux professionnels les performances, les records qui sont le fait d'une minorité ou de quelques individus. Ils peuvent avoir d'ailleurs les plus graves conséquences pour les organismes en voie de croissance. |L’Éclaireur Unioniste n° 5, mai 1914, p. 79. }}
NDR : En félicitant nos amis de leur endurance, nous tenons à dire toutefois que nous devons laisser aux professionnels les performances, les records qui sont le fait d'une minorité ou de quelques individus. Ils peuvent avoir d'ailleurs les plus graves conséquences pour les organismes en voie de croissance. |L’Éclaireur Unioniste n° 5, mai 1914, p. 79. }}


Pâques [[1914]] :
Pâques [[1914]] :
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Rapport d'activité du début de l'année 1915 :  
Rapport d'activité du début de l'année [[1915]] :  
{{citation|Nous sommes heureux de pouvoir envoyer de bonnes nouvelles de notre troupe et de notre chef, qui est toujours en garnison à Castelsarrasin. Ces derniers temps, nous avons reçu trois pieds-tendres ce qui nous a permis de former notre 5{{e}} patrouille.
{{citation|Nous sommes heureux de pouvoir envoyer de bonnes nouvelles de notre troupe et de notre chef, qui est toujours en garnison à Castelsarrasin. Ces derniers temps, nous avons reçu trois pieds-tendres ce qui nous a permis de former notre 5{{e}} patrouille.
Le 14 février, nous avons été chargés par le préfet de vendre le petit canon de 75 au profit des soldats sur le front. dès le matin, nous sommes partis, deux par deux, et toute la journée nous avons parcouru la campagne, quêtant de ferme en ferme. Le soir, la recette dépassait toute espérance, et nous nous sommes séparés contents d'avoir fait notre possible pour améliorer les sort de nos frères qui combattent pour la Patrie.
Le 14 février, nous avons été chargés par le préfet de vendre le petit canon de 75 au profit des soldats sur le front. dès le matin, nous sommes partis, deux par deux, et toute la journée nous avons parcouru la campagne, quêtant de ferme en ferme. Le soir, la recette dépassait toute espérance, et nous nous sommes séparés contents d'avoir fait notre possible pour améliorer les sort de nos frères qui combattent pour la Patrie.
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Avis de décès d'Alfred CASALIS [[1915]] :
Avis de décès d'Alfred CASALIS [[1915]] :
{{citation|Alfred CASALIS - chef de la troupe de Montauban-. Il se destinait à la carrière missionnaire, et c'est dans ce but qu'il vint à Montauban commencer ses études de théologie. Dès son arrivée dans notre ville, il songea à y organiser une section d'éclaireurs unionistes. Il s'adressa aux membres de l'Union cadette qui lui en fournit les premiers éléments et le 30 novembre 1913, notre troupe était définitivement fondée. C'est grâce à lui que nous existons; c'est donc à lui qu'allaient toutes nos espérances et tous nos vœux. A son départ, au début de cette année, sa place avait été laissée vacante dans l'espoir de son retour; Dieu en a jugé autrement ; il ne reviendra pas, hélas, exercer sur sa Troupe son influence bénie, mais son souvenir et son exemple vivent au milieu de nous.
{{citation|Alfred CASALIS - chef de la troupe de Montauban-. Il se destinait à la carrière missionnaire, et c'est dans ce but qu'il vint à Montauban commencer ses études de théologie. Dès son arrivée dans notre ville, il songea à y organiser une section d'éclaireurs unionistes. Il s'adressa aux membres de l'Union cadette qui lui en fournit les premiers éléments et le 30 novembre 1913, notre troupe était définitivement fondée. C'est grâce à lui que nous existons ; c'est donc à lui qu'allaient toutes nos espérances et tous nos vœux. A son départ, au début de cette année, sa place avait été laissée vacante dans l'espoir de son retour; Dieu en a jugé autrement ; il ne reviendra pas, hélas, exercer sur sa Troupe son influence bénie, mais son souvenir et son exemple vivent au milieu de nous.
Nous avons reçu depuis son départ une seule lettre de lui, une dernières qu'il écrivit. Il s'adresse à tous ses éclaireurs, et les engage à faire "victorieux dans notre Patrie l'esprit Français qui aime la justice, la droiture et la liberté, tandis que nos pères et nos frères le font triompher au dehors", "En regardant des tombes de soldats, écrit-il encore, je me répétais ces mots : ils n'ont point aimé leur vie, ils n'ont point eu peur de la mort. quand on leur a crié : à l'assaut,! ils ont vu les ennemis accoudés aux créneaux des tranchées, prêts à les fusiller sûrement, presque à bout portant, et ils sont montés sans hésiter. Beaucoup sont morts, les autres ont vaincus !".
Nous avons reçu depuis son départ une seule lettre de lui, une dernières qu'il écrivit. Il s'adresse à tous ses éclaireurs, et les engage à faire "victorieux dans notre Patrie l'esprit Français qui aime la justice, la droiture et la liberté, tandis que nos pères et nos frères le font triompher au dehors", "En regardant des tombes de soldats, écrit-il encore, je me répétais ces mots : ils n'ont point aimé leur vie, ils n'ont point eu peur de la mort. quand on leur a crié : à l'assaut ! Ils ont vu les ennemis accoudés aux créneaux des tranchées, prêts à les fusiller sûrement, presque à bout portant, et ils sont montés sans hésiter. Beaucoup sont morts, les autres ont vaincus !".
Quelques jours plus tard, le 9 mai 1915, notre chef regretté, illustrant ces belles paroles de son magnifique exemple, se jetait à l'assaut de la tranchée ennemie et tombait au champ d'honneur, frappé de deux balles en plein front... il est parti en nous laissant un bel exemple : jusqu'à la fin ; il a gardé son serment "Servir Dieu et la Patrie". Puissent ses éclaireurs se rendre dignes d'un chef tel que lui ! |Loup Noir, l’Éclaireur Unioniste n° 7, juillet - août [[1915]], p. 43.}}
Quelques jours plus tard, le 9 mai 1915, notre chef regretté, illustrant ces belles paroles de son magnifique exemple, se jetait à l'assaut de la tranchée ennemie et tombait au champ d'honneur, frappé de deux balles en plein front... il est parti en nous laissant un bel exemple : jusqu'à la fin ; il a gardé son serment "Servir Dieu et la Patrie". Puissent ses éclaireurs se rendre dignes d'un chef tel que lui ! |Loup Noir, l’Éclaireur Unioniste n° 7, juillet - août [[1915]], p. 43.}}


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Camp d'été itinérant du [[1 août|1{{er}}]] et [[7 août]] [[1915]] :
Camp d'été itinérant du [[1 août|1{{er}}]] et [[7 août]] [[1915]] :
{{citation|Dimanche matin, 1er août, par le train de 7 heures, la troupe des Éclaireurs Unionistes de Montauban (composée de 40 éclaireurs), sous la conduite de leur Chef dévoué, s'est rendue à Laguépie. A Négrepelisse, jonction avec la nouvelle petite troupe à foulard rouge, bien disciplinée et quelques peu entraînée déjà par les Chefs de Patrouille de Montauban.
{{citation|Dimanche matin, 1{{er}} août, par le train de 7 heures, la troupe des Éclaireurs Unionistes de Montauban (composée de 40 éclaireurs), sous la conduite de leur Chef dévoué, s'est rendue à Laguépie. A Négrepelisse, jonction avec la nouvelle petite troupe à foulard rouge, bien disciplinée et quelques peu entraînée déjà par les Chefs de Patrouille de Montauban.
Après avoir changé à Lexos, on arrivé à Laguépie au confluent de l'Aveyron et du Viaur. Traversée de Laguépie en rangs; derrière, la"bagnole", traînée par quatre éclaireurs, avance lentement dans les rues montantes.
Après avoir changé à Lexos, on arrivé à Laguépie au confluent de l'Aveyron et du Viaur. Traversée de Laguépie en rangs; derrière, la"bagnole", traînée par quatre éclaireurs, avance lentement dans les rues montantes.
Après une longue marche sous un soleil de plomb, on s'arrête au bord du Viaur ; là-haut sur un rocher, Lagarde-Viaur, vieux village aux rues en pente et dallées, dont l’Église possède d'assez jolies peintures (notamment celle de l'Enfer), mais qui, malheureusement, ont été retouchées "modern style" ! ... La bagnole est loin ; un accident : les brancards ont cassé ... ! Mais qu'importe ? Un éclaireur n'est-il pas débrouillard ? Les brancards remplacés, on arrive, on déjeune ; un bon repas, un café non moins bon réparent les forces, et à 4 heures, en route pour Pampelonne, à 16 km. de là.
Après une longue marche sous un soleil de plomb, on s'arrête au bord du Viaur ; là-haut sur un rocher, Lagarde-Viaur, vieux village aux rues en pente et dallées, dont l’Église possède d'assez jolies peintures (notamment celle de l'Enfer), mais qui, malheureusement, ont été retouchées "modern style" ! ... La bagnole est loin ; un accident : les brancards ont cassé ... ! Mais qu'importe ? Un éclaireur n'est-il pas débrouillard ? Les brancards remplacés, on arrive, on déjeune ; un bon repas, un café non moins bon réparent les forces, et à 4 heures, en route pour Pampelonne, à 16 km. de là.
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{{citation|Nous avons été heureux d'avoir, pour la première fois depuis la fondation de notre Troupe, la visite du Commissaire National. Le dimanche matin, 12 mars, il nous passait en revue avec la troupe de Nègrepelisse venue dans notre ville à cette occasion. Nous étions tous présents, et, au nombre de 60, nous avons défilé devant notre chef. Au cours de cette revue, une médaille fur remise à la patrouille du Lion, dont les éclaireurs s'étaient montrés les plus assidus et les plus zélés depuis le début de l'année. Le soir du même jour, une grande manœuvre fut organisée. La troupe était divisée en trois parties : deux d'entre elles, alliées, devaient opérer leur jonction, la troisième devait les en empêcher. La jonction eut lieu sans aucune rencontre avec l'ennemi ; celui-ci était pourtant sur la bonne voie, et suivit de près un des partis alliés sans pouvoir toutefois le rattraper.
{{citation|Nous avons été heureux d'avoir, pour la première fois depuis la fondation de notre Troupe, la visite du Commissaire National. Le dimanche matin, 12 mars, il nous passait en revue avec la troupe de Nègrepelisse venue dans notre ville à cette occasion. Nous étions tous présents, et, au nombre de 60, nous avons défilé devant notre chef. Au cours de cette revue, une médaille fur remise à la patrouille du Lion, dont les éclaireurs s'étaient montrés les plus assidus et les plus zélés depuis le début de l'année. Le soir du même jour, une grande manœuvre fut organisée. La troupe était divisée en trois parties : deux d'entre elles, alliées, devaient opérer leur jonction, la troisième devait les en empêcher. La jonction eut lieu sans aucune rencontre avec l'ennemi ; celui-ci était pourtant sur la bonne voie, et suivit de près un des partis alliés sans pouvoir toutefois le rattraper.
Depuis la venue du Commissaire National, notre activité s'est poursuivie de plus belle. De nombreux pieds-tendres nous ont permis de former une huitième patrouille, et, si des novices se présentent encore, d'augmenter l'effectif de chacune d'elles, sans en former de nouvelles. Sur le conseil de Commissaire National, nous ferons dimanche prochain notre première sortie de patrouille, ce qui permettra de se spécialiser 'signaleurs, pionniers, téléphonistes). Enfin au cours de nos réunions du mercredi soir, les Chefs de Patrouille prennent la parole, à tour de rôle, sur un article de la Loi ou du serment, ou sur le métier d’éclaireur en général. |L’Éclaireur Unioniste n° 3, mars 1916, p.p. 23 - 24.}}
Depuis la venue du Commissaire National, notre activité s'est poursuivie de plus belle. De nombreux pieds-tendres nous ont permis de former une huitième patrouille, et, si des novices se présentent encore, d'augmenter l'effectif de chacune d'elles, sans en former de nouvelles. Sur le conseil de Commissaire National, nous ferons dimanche prochain notre première sortie de patrouille, ce qui permettra de se spécialiser signaleurs, pionniers, téléphonistes. Enfin au cours de nos réunions du mercredi soir, les Chefs de Patrouille prennent la parole, à tour de rôle, sur un article de la Loi ou du serment, ou sur le métier d’éclaireur en général. |L’Éclaireur Unioniste n° 3, mars 1916, p.p. 23 - 24.}}




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Le concours s'est terminé par une démonstration pratique portant sur la tenue, la signalisation Morse, l'installation d'un feu, les nœuds , et comprenant quelques exercices pratiques d'ambulancier. Des points ont été donnés pour chacune de ces épreuves ; le total obtenu par chaque patrouille a été divisée par le nombre d'éclaireurs qui composent cette dernière ( 6 à 8).
Le concours s'est terminé par une démonstration pratique portant sur la tenue, la signalisation Morse, l'installation d'un feu, les nœuds , et comprenant quelques exercices pratiques d'ambulancier. Des points ont été donnés pour chacune de ces épreuves ; le total obtenu par chaque patrouille a été divisée par le nombre d'éclaireurs qui composent cette dernière ( 6 à 8).
La patrouille des Loups s'est classée première, et a remporté le prix de 10 fr. qu'elle devra employer à l'achat de matériel utile à sa spécialité.|l’Éclaireur Unioniste n° 5, mai [[1917]], p. 40.}}
La patrouille des Loups s'est classée première, et a remporté le prix de 10 fr. qu'elle devra employer à l'achat de matériel utile à sa spécialité.|l’Éclaireur Unioniste n° 5, mai [[1917]], p. 40.}}
Rapport d'activité [[1918]] :
{{citation|le 23 et 24 mars sortie : partie en bicyclette, partie... en train à Négrepelisse et au camp Américain voisin. Partie très réussie. Accueil charmant des Americains qui sont devenus nos amis. Chaque patrouille met en culture un champ dont la récolte sera attribuée en partie aux troupes envahies.|Le Vieil ours des Blanches Neiges. l’Éclaireur Unioniste n° 6, juin [[1918]], p. 93.}}


=== [[1918]] - [[1928]]: Les années folles ===
=== [[1918]] - [[1928]]: Les années folles ===
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Les guerriers de la ville grise aux deux ponts d’où l’on voit la montagne quand changera le ciel » se réunissent sous le même wigwam pour tenter une expédition vers le levant. Sont présents : Le Sanglier solitaire des cimes neigeuses qui est le nouveau sachem de la thira et aussi le Cerf subtil des forêts d’émeraude qui va bientôt quitter son clan mais a voulu le voir encore une dernière fois.
Les guerriers de la ville grise aux deux ponts d’où l’on voit la montagne quand changera le ciel » se réunissent sous le même wigwam pour tenter une expédition vers le levant. Sont présents : Le Sanglier solitaire des cimes neigeuses qui est le nouveau sachem de la thira et aussi le Cerf subtil des forêts d’émeraude qui va bientôt quitter son clan mais a voulu le voir encore une dernière fois.
Les Renards sont présents, s’étant augmenté des guerriers de la tribu des Aigles, leur sachem est le  Renard bleu des forêts de bouleaux ; les guerriers attendent le départ.  
Les Renards sont présents, s’étant augmenté des guerriers de la tribu des Aigles, leur sachem est le  Renard bleu des forêts de bouleaux ; les guerriers attendent le départ.  
Bientôt le Sanglier solitaire leur ordonne à l’aide de son sifflet d’aller au  cèdre de «  Li’el-osua-eb ». Quand ils ont compris, chacun se précipite, les Renards au pas de course, y arrivent parmi les premiers. Bientôt les rejoignent le Cerf subtil et le Sanglier solitaire avec les autres guerriers. Après une brève allocution du 1er ont lieu des « conseils de tribu » après lesquels a lieu un très rapide rassemblement où les Renards se classent premiers.
Bientôt le Sanglier solitaire leur ordonne à l’aide de son sifflet d’aller au  cèdre de «  Li’el-osua-eb ». Quand ils ont compris, chacun se précipite, les Renards au pas de course, y arrivent parmi les premiers. Bientôt les rejoignent le Cerf subtil et le Sanglier solitaire avec les autres guerriers. Après une brève allocution du 1{{er}} ont lieu des « conseils de tribu » après lesquels a lieu un très rapide rassemblement où les Renards se classent premiers.
Enfin, le Cerf subtil prend la parole et dit : «  O guerriers, tout à l’heure ma canne ayant disparu, le Loup des Glaciers s’offrit à aller me la chercher, mais ne revint pas ;  
Enfin, le Cerf subtil prend la parole et dit : «  O guerriers, tout à l’heure ma canne ayant disparu, le Loup des Glaciers s’offrit à aller me la chercher, mais ne revint pas ;  
le Sanglier solitaire partit à sa recherche mais il l’attendit en vain. Enfin, comme la Girafe à lunettes s’offrait à aller à leur recherche, je refusais et décidai que nous suivrions tous une piste que je venais de découvrir. » Chacun approuva et l’on partit.
le Sanglier solitaire partit à sa recherche mais il l’attendit en vain. Enfin, comme la Girafe à lunettes s’offrait à aller à leur recherche, je refusais et décidai que nous suivrions tous une piste que je venais de découvrir. » Chacun approuva et l’on partit.
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Le [[15 mars]] [[1942]],{{citation| Rassemblement à 13h30 devant les Carmes. 28 EU présents et 3 chefs (le CT, le CTa et le CDi). Départ au pas cadencé, troupe Renaud en tête et troupe Casalis-Salvanè suivant à quelque distance. L'allure est assez rapide car la journée est assez chargée. Le but de la sortie est Vignarnaud et le soleil tape dur. A peine arrivé à la hauteur de la vallée des écureuils, les troupes suivent séparément le thème de la manœuvre : la tribu des Cheyennes a déterré la hache de guerre contre celle de Ononagas et l'attaque du camp de cette dernière doit se faire en deux temps : Franchissement du "fleuve des poissons" par manœuvre d'approche à vue et attaque du camp proprement dit avec bataille au foulard. Par une ruse savante, les Cheyennes réussirent, sans faire exprès, a attirer les guetteurs des Ononagas sur le ravin, tandis que autres guerriers bien planqués s'emparaient du fanion sans coup férir. Ensuite eut lieu, sur l'emplacement du camp Ononagas, la promesse des novices VIENNEY Claude, FREZOULS, PAGES, CONSTANT, DAUTHEVILLE Didier, VILLARD Christian, LIGNIERES Jacques. Après la cérémonie, comme tout le monde avait très soif, les éclaireurs sont allés boire à une ferme voisine et sont rentrés tout doucement en profitant des derniers rayons du soleil de façon a être devant les Carmes à 18h45|Signé Jacques Philip, secrétaire de Troupe. Cahier des Rapports de la troupe de Montauban.}}
Le [[15 mars]] [[1942]],{{citation| Rassemblement à 13h30 devant les Carmes. 28 EU présents et 3 chefs (le CT, le CTa et le CDi). Départ au pas cadencé, troupe Renaud en tête et troupe Casalis-Salvanè suivant à quelque distance. L'allure est assez rapide car la journée est assez chargée. Le but de la sortie est Vignarnaud et le soleil tape dur. A peine arrivé à la hauteur de la vallée des écureuils, les troupes suivent séparément le thème de la manœuvre : la tribu des Cheyennes a déterré la hache de guerre contre celle de Ononagas et l'attaque du camp de cette dernière doit se faire en deux temps : Franchissement du "fleuve des poissons" par manœuvre d'approche à vue et attaque du camp proprement dit avec bataille au foulard. Par une ruse savante, les Cheyennes réussirent, sans faire exprès, a attirer les guetteurs des Ononagas sur le ravin, tandis que autres guerriers bien planqués s'emparaient du fanion sans coup férir. Ensuite eut lieu, sur l'emplacement du camp Ononagas, la promesse des novices VIENNEY Claude, FREZOULS, PAGES, CONSTANT, DAUTHEVILLE Didier, VILLARD Christian, LIGNIERES Jacques. Après la cérémonie, comme tout le monde avait très soif, les éclaireurs sont allés boire à une ferme voisine et sont rentrés tout doucement en profitant des derniers rayons du soleil de façon a être devant les Carmes à 18h45|Signé Jacques Philip, secrétaire de Troupe. Cahier des Rapports de la troupe de Montauban.}}
Camp nautique, [[août]] [[1944]],{{citation| Dimanche 6 août 1944
Rassemblement au local à 7h30. Le canot, monté sur son chariot depuis la veille, les sacs imperméables sont transportés jusqu’à la Palisse, après le pont de chemin de fer de Paris. A 8h30, les EU dérapent sur leur ancre. A 8h45, halte au 2{{e}} pont de chemin de fer où les EU « tombent » l’uniforme et s’habillent en marin. Après une navigation sans incidents, arrivée à Lagarde à 10h30. Après être allés acheter du pain les EU font glisser, vers 11h, « l’Alsace » sur une partie sèche du barrage de Lagarde. Vers 13h30, passage de la chaussée de la Pointe d’Aveyron. A 14h10, les EU déjeunent sur les bords de l’île de Meauzac située à tribord et non à bâbord comme l’indique la carte d’E.M. Vers 15h, les EU ayant abandonné leurs affaires sur les bords de l’île et ayant pénétré d’une vingtaine de mètres dans le bras de l’île, un individu leur fauche leur lasso comme ils s’en apercevront au barrage suivant. Vers 17h, passage au pont suspendu de La Française où s’ébattent de nombreux baigneurs. A 17h30,nous arrivons au barrage de Rivière Basse où les EU s’aperçoivent de la disparition de leur lasso à la recherche duquel va Rondeaux. A 18h30, ne voyant pas revenir Rondeaux, les EU font glisser « l’Alsace » sur la chaussée à l’aide de la chaîne de l’embarcation et d’un petit bout de corde. Installation du camp 50m à bâbord en aval du barrage. 20h30, retour de Rondeaux. 21h, dîner. 21h45 : extinction des feux.
Lundi 7 août 1944
Lever (oh ! horreur !) à 9h. Petit déjeuner et départ à 10h. Voyage sans incidents jusqu’au niveau de  Les Barthes. Il est alors environ 13h30. A 13h33, les EU perçoivent des bruits de sirènes ; à 13h34, bruits d’avions ; à 13h35, violentes explosions en direction du S.E. qui se renouvellent dans la même direction à 13h50 et 14h5. Vers 14h10, les EU stationnés à Paillot  aperçoivent des avions se dirigeant vers le N.O.  A 15h, déjeuner froid en face de Paillot à l’ombre des acacias. Vers 16h, visite au maire de Lizac à Paillot qui a absolument tenu à inviter les EU à manger des fruits dans son verger et à dîner chez lui. Vers 20h30, plantureux repas chez le Maire (M. Sainte-Marie). A 21h30, traversée vers la rive où les EU ont déjeuné à 15h et où, vers 22h après avoir laborieusement monté la tente à la lueur de la lampe à carbure, les EU s’endorment.
Mardi 8 août 1944
Lever à 7h. Toilette. Déjeuner. Départ à 8h30. Les EU ont achevé le portage au barrage de Sainte Livrade vers 9h30, passé sous les ponts de Moissac  vers 12h. Juste avant le barrage crevé, l’embarcation talonne et le gouvernail s’arrache. Arrivée au lieu de campement 1000 m en aval du pont route à bâbord vers 13h30 sous la pluie.
A 15h, Rondeaux, Allenbach et Sneed gagnent Moissac pour cherche du pain. Ils se font amener pendant 10 minutes à la Kommandature installée au collège pour une question de « papier » (prononcer : papir). Après une indigestion de melons, coucher à 21h.
       
Mercredi 9 Août 1944
Lever à 7h. Départ à 8h. L’embarcation talonne fréquemment jusqu’à la Garonne. Remontée, le plus souvent en tirant à pieds jusqu’au sud de Vigné. Déjeuner vers 13h à cet endroit. Après déjeuner, il est décidé que Delgado et Allenbach suivront sur la rive l’embarcation que Sneed et Rondeaux remonteront. C’est alors, jusqu’au soir, sous un soleil de plomb, une marche pénible au milieu d’une véritable forêt vierge pour ceux qui sont sur la rive et une marche presque continuelle sur les galets de la Garonne pour ceux qui poussent l’embarcation. Environ tous les 300m, il faut descendre et pousser sur des distances variant de 100 à 200m. Le soir, campement près de La Métairie Haute.
Jeudi 10 Août 1944
Lever 7h, décrassage, toilette. Les EU continuent leur marche jusqu’au pont de Saint-Aignan. Déjeuner à 12h30. Passage difficile après le pont (1 km/heure). Goûter à la Pomme à 15h. A 17h, le C.P. s’aperçoit qu’il a oublié son ceinturon à la Pomme. Il est obligé de refaire 6 km pour aller le chercher. Dîner à 20m en aval du pont de Belleperche à tribord à 21h.
Vendredi 11 Août 1944
Lever à 7h30. Départ à 9h. Arrivée à 12h à 1 km du terminus après avoir côtoyé à tribord une véritable forêt vierge. Vers 14h, savante manœuvre d’approche pour repérer les castors qui doivent être campés au bout du chemin du bac d’Escatalens.
Les castors ne sont pas là ( ????). Les EU retournent au navire et le remontent jusqu’au lieu du camp de patrouille en face le chemin du bac d’Escatalens. Arrivée à 17h. Dîner à 21h.
Samedi 12 août 1944.
RAS. Le CP part pour Montauban voir ce que sont devenus les Castors.
Dimanche 13 août 1944
Le CP rencontre le chef de Clan qui doit être l’intendant du camp de troupe qui doit se dérouler du 16 au 25 août à Escatalens et qui lui dit qu’il viendra avec le chef de camp reconnaître le terrain lundi 14. Le CP revient le soir avec J.P. Legriel, une solitaire Antilope dite : « Glaïeul vorace ». Mais comme la remorque qu’ils possèdent est une vieille guimbarde et que le dit Glaïeul fait une chute à 8km du camp, ils arrivent vers 23 h au lieu de camp, à pied, une roue de la remorque en 8 et le brancard brisé. Le CP, hurlant et gesticulant essaie en vain de se faire entendre et doit traverser à pied pour aller chercher le passeur, en l’espèce Rondeaux qui réveillé à coups de poings énergiques ne réalise pas tout de suite.
Lundi 14 Août 1944
Montage du camp. Cuisine, mat, tente.
RAS
Mardi 15 août 1944
Pas de chefs en vue. Construction d’un quai. Abondance de baigneurs en face.
Mercredi 16 août 1944
Les chefs ne paraissant pas, le CP va à Montauban.
Jeudi 17 août 1944
Le camp de troupe qui dimanche devait avoir lieu à Escatalens était fixé à Ardus lundi et à Picquecos, mardi. Mercredi, aucun parent ne veut laisser venir son fils à cause des événements ou plutôt par crainte d’événements futurs. Aucun parent n’a même pas voulu laisser aller son fils pour prévenir les EU d’Escatalens. Le CP revient avec du ravito jusqu’au 19, jour du départ pour Montauban.
Vendredi 18 Août
Rien à signaler. (C’est à croire que les grands barouds sont toujours précédés d’un calme inquiétant)
Samedi 19 Août 1944
(Il a paru nécessaire de relater de ce jour historique non seulement les événements qui se sont déroulés au camp mais aussi ceux qui se sont passés à Montauban)
Réveil au canon… Toute la matinée, les EU entendent de fortes explosions et aperçoivent de la fumée dans la direction de Montech, Montbarbier. Ils s’apprêtent à plier le camp lorsque l’on vient les prévenir que la route de Montauban est coupée parce que l’on s’y bat et qu’à Montbarbier et Montech les Boches font sauter leurs installations. L’après midi Sneed et Rondeaux montent à Saint Porquier chercher du pain. Ils aperçoivent 10 voitures réquisitionnées par les Boches et pleines de « haricots verts ». Ces voitures devaient être incendiées et leurs occupants tués 10 km plus loin au Sud par les Forces Françaises de l’Intérieur. Vers le soir, des fumées sont aperçues du camp dans la direction N.E. Ce sont les réservoirs de Saint Martin qui flambent et dont la lueur éclairera le camp jusque vers 3h du matin.
A Montauban
Les Boches ont depuis ce matin réquisitionné les voitures des paysans qui venaient en ville (voitures à chevaux). A 14h, après s’être réunis place de la cathédrale, les uns en auto, les autres en voitures à chevaux, à bicyclette ou à pied, ils partent en direction de Toulouse sans attendre une colonne de 300 Mongols descendant à pied de Cahors. Les Allemands, à pied et d’ailleurs sans armes, seront faits prisonniers à la hauteur du couvent de La Molle. Le reste de la colonne progressera très lentement, la route étant sans cesse coupée par des arbres abattus. Deux heures après, la colonne venant de Cahors à pied se présentait au Rond tirant de petits mortiers et transportant entre autres leurs vivres dans des voitures à bébé. Cette colonne s’était engagée dans la rue Ingres jusqu’à la hauteur de la maison du docteur De Bellefont. Lorsque la population armée de fusils de chasse se mit à faire le coup de feu en bras de chemise, la colonne fut ainsi repoussée jusqu’au Rond où elle fit usage de ses mortiers, crevant la façade de la pharmacie du Rond. Vers 17h 15 les « maquis » de Nègrepelisse arrivant par derrière et s’étant emparé de la caserne Pomponne, les Mongols rompent le combat et se retirent vers Nègrepelisse laissant des morts sur le terrain. Du côté français, il y a 11 tués. De plus, les Boches en partant à 14 h ont fusillé 4 personnes, ce qui fait monter à 15 le total des tués pour cette journée.
A Montbeton, les Fritzs incendient le « château » et fusillent 4 personnes.
Dimanche 20 Août 1944
Journée très agitée. Laissons la parole au CP :« Après le petit déjeuner, je montais avec François (Delgado) à la Brase où nous devions aller chercher du pain. Il était 10h30. En débouchant du petit chemin qui, passant derrière la propriété aboutit juste devant la porte de La Croze nous aperçûmes, environ à 100 m, dans le champ en face, deux hommes qui fuyaient dans notre direction tandis que la mitraillette claquait sur leurs talons et un peu partout autour. Les Tarrit  nous firent vite entrer dans leur maison. A la vérité, n’ayant pas réalisé sur le moment, nous n’avons pas eu peur. La fusillade dura environ trente minutes. Puis, tout se calma tandis que d’épaisses fumées montaient de Saint Porquier. Bien que nous soyons montés sur le toit et que nous ayons regardé avec les jumelles nous n’avons pu savoir d’où elles provenaient. Pendant la fusillade nous avons vu en regardant par les persiennes passer une colonne d’Allemands sur la grand route. Colonne qui, à pied, à cheval et en voiture se dirigeait vers Toulouse. »
Durant l’absence du CP et de Delgado qui étaient allés chercher du pain et de Rondeaux et Allenbach qui étaient allés chercher des melons, « Glaïeul vorace » étant seul au camp, des jeunes gens de Saint Porquier, pour ne pas être pris ont traversé la Garonne juste à la hauteur du camp. Malheureusement, les EU ne purent les traverser bien que trois jours après une cliente affirma dans une épicerie de Castelsarrasin que « c’étaient les scouts qui avaient sauvé les jeunes gens de Saint Porquier en les traversant avec leur barque et en refusant de revenir lorsque les Boches leur avaient fait signe » (comme on écrit l’histoire !!!). Vers 18h, les EU montent au clocher de Cordes où ils aperçoivent toute la route Toulouse – Bordeaux jalonnée par les incendies. Le camp est, ce soir là, prudemment monté au couvert des arbres.
Lundi 21 août 1944
Rondeaux et Sneed montent au village le matin pour chercher du pain. Ils ont l‘explication de la bagarre d’hier : A St Martin, environ à 8km de Saint Porquier, il y avait une trentaine d’Allemands à la garde des réservoirs d’essence qui devaient faire retraite sur Toulouse et qui, de ce fait, devaient passer par Saint Porquier. Les maquis ayant été prévenus, étaient venus s’embusquer, distribuant des armes aux gens de Saint Porquier qui voulaient faire le coup de feu. Dimanche matin, les 30 Allemands sont bien arrivés mais suivis d’une colonne de 800 à 1000 (d’autres disent 3000) Allemands venant d’Agen et descendant sur Toulouse. Les « maquis » qui avaient ouvert le feu s’aperçurent bientôt de leur erreur et se replièrent pour aller chercher du renfort et attendre les Boches plus loin. Mais les gens de Saint Porquier continuèrent à faire feu. Les Boches entrèrent dans le village, brûlèrent les maisons des sieurs Cosse et Négrier (les Boches ayant mis le feu à l’une des deux à un hangar attenant, le propriétaire montant sur le toit et le coupant réussit à préserver sa demeure), quelques uns descendant vers la Garonne poursuivant des francs tireurs aperçurent une maison devant laquelle il y avait plusieurs vélos. Croyant avoir à faire à un terroriste ils entrèrent dans la maison, tuèrent le sieur Dreuille, lui coupèrent la gorge et mirent le feu à la maison. Vers 19h, les Allemands avaient quitté le pays. L’après midi, les EU déménagèrent le camp et montent le bateau chez les Tarrits. Les EU couchent ce soir là en dortoir dans la galerie de La Croze « sous les sabres, les baïonnettes et les fleurets ».
Mardi 22 Août 1944
Après un succulent petit déjeuner les EU quittaient à pieds La Croze pour Montauban via Escalatens et Montbeton.
Ainsi, en conclusion, camp bien sympathique dont la première partie surtout a été du vrai scoutisme à fond et dont la fin a été remplie de charmants imprévus.
Camp commencé sous la botte allemande et terminé par la libération du territoire.
|Signé Marc SNEED. Cahier des Rapports de la patrouille des Renards.}}


=== [[1945]] - [[1983]]: De l'apogée à la fermeture ===
=== [[1945]] - [[1983]]: De l'apogée à la fermeture ===
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En [[1957]], Pierre Mercoiret devient Chef de troupe adjoint.
En [[1957]], Pierre Mercoiret devient Chef de troupe adjoint.
En [[1959]], Jacques Philip devient Conseiller de groupe avec Eliane Raynaud et Denise de Peretti della Rocca comme cheftaines de meute (deux meutes ?). Le chef de troupe devient Jacques Maillard.
En [[1959]], Jacques Philip devient Conseiller de groupe avec Eliane Raynaud et Denise de Peretti della Rocca comme cheftaines de meute (deux meutes ?). Le chef de troupe devient Jacques Maillard.
[[1961]] : participation au 3{{e}} camp national EU au [[Le Malzieu|Malzieu]] (Lozère).
 
{{citation| Aujourd'hui, grande sortie ! Toute la troupe est en fête. Chacun est près pour le départ. Et sitôt que le premier message fut déchiffré nous partîmes, chaque patrouille par la route qui lui était indiquée. A 9h30 nous étions en marche et le froid qui cinglait nos visages et nos jambes, les nuages épais qui couvraient le ciel, n’apportèrent point d'encouragement. Nous devions êtreau lieu indiqué à midi et avoir fini de manger à 13h. Nous arrivâmes après maintes difficultés à un croisement du côté de Saint Étienne de Tulmont où un message attendait d'être trouvé. Les indications pour trouver ce message avaient été si bien données qu'il nous fallut une demi heure pour le trouver et 10 minutes pour le déchiffrer avec l'aide d'Ibis, qui passait par là pour s'assurer que les patrouilles étaient en bonne route, mais il n'avait eu aucune trace des Renards et les recherchait. Il repartit aussitôt tandis que nous nous mettions en route vers le bois, qui maintenant était certain. Après que nous nous fûmes installés dans un petit bois de chênes, après un repas bruyant et joyeux qui se termina , j'ai honte de le dire, vers 15h, Ibis qui avait vainement cherché les Renards pendant 2h30 nous rejoignit, après qu'il eût un peu mangé sur le pouce, nous nous mîmes à chanter, puis nous décidâmes de faire le jeu réservé aux deux patrouilles, tout les six. Le jeu se déroula avec calme et sans incident. Depuis longtemps le soleil était apparu et c'est par la prière et dans la joie que nous rentrâmes au local. Dimanche 15 novembre 1959 | Livre de bord des Cerfs}}
 
 
En [[1961]] : participation au 3{{e}} camp national EU au [[Le Malzieu|Malzieu]] (Lozère).
 
{{citation| Ce camp fut formidable. Situé dans un lieu du Massif central, la Lozère (pays enchanteur malgré un peu de pluie au début), fut, pour quelques jours, une capitale E.U. qui rassembla plus de 30000 garçons. Tous étaient présents, des Marseillais aux Parisiens, en passant par les Bretons, les Normands et j'en passe, et ils se firent une joie de se connaitre. Pour notre troupe tout marcha bien dans l'ensemble. Nous fîmes d'abord un pré-camp où nous eûmes l'occasion de faire "un peu" de froissartage, au lieu-dit Cabeou, où nous avons dormis pendant près de cinq jours. Le 15 juillet au matin, la troupe se retrouva presque au complet sur le quai de la gare.
Cerfs : CP G. Philip, SP Lombrail, C. Philip, Londios, De France.
Renards : CP Ch. Philip, SP Gaubil, Renaud, Jacquet, Balestier.
Hirondelles CP Niel, ffCP Fortier, Beray, Epardeau. | Livre de bord des Cerfs}}
 
En [[1960]], François Balestié devient chef de troupe adjoint (le chef de troupe étant toujours Jacques Maillard).
En [[1960]], François Balestié devient chef de troupe adjoint (le chef de troupe étant toujours Jacques Maillard).
En [[1963]], le chef d'équipe (routiers) devient André Balestié.
En [[1963]], le chef d'équipe (routiers) devient André Balestié.
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* ...
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* [[1947]] - [[1948]] : Jacqueline Lelièvre (CM)
* [[1947]] - [[1948]] : Jacqueline Lelièvre (CM)
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* [[1959]] - [[1960]] : Denise De Pereti (CM)
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* [[1961]] - [[1962]] : Apoustiak (CM) et Adelaïde Riba ''Cabri'' (CMa)
* [[1961]] - [[1962]] : Apoustiak (CM) et Adelaïde Riba ''Cabri'' (CMa)
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* [[1917]] - [[1918]] : (?) Jean Benoît (CT)
* [[1917]] - [[1918]] : (?) Jean Benoît (CT)
* [[1918]] - [[1919]] : (?)
* [[1918]] - [[1919]] : (?)
* [[1919]] - [[1920]] : (?) ''Pélican'' (CT)
* [[1919]] - [[1920]] : Hèbert Roux ''Pélican'' (CT)
* [[1920]] - [[1921]] : (?)
* [[1920]] - [[1921]] : (?)
* [[1921]] - [[1923]] : Jean Bordreuil ''Cigogne soupirante'' (CT)
* [[1921]] - [[1923]] : Jean Bordreuil ''Cigogne soupirante'' (CT)
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** Troupe I "''Casalis-Salvanè''": Henri Gennatas ''Héron paisible'' (CT)
** Troupe I "''Casalis-Salvanè''": Henri Gennatas ''Héron paisible'' (CT)
** Troupe II "''Rolland''" : Grignon (CT)
** Troupe II "''Rolland''" : Grignon (CT)
* [[1933]] - [[1934]] : René Richard ''Zèbre rieur'' (CT)
* [[1933]] - [[1934]]  
* [[1934]] - [[1935]] : René Richard ''Zèbre rieur'' (CT), (?) ''Mangouste énigmatique'' (CTa) et Edouard Bonhoure (IE).
** Troupe I "''Casalis-Salvanè''": Wilfred Faivre (CT), Pierre Moser (CTa).
* [[1935]] - [[1936]] : Ernest Barblan (CT), (?) ''Mangouste énigmatique'' (CTa), Paul Gardiol (CTa) et André Adam (IE).
** Troupe II "''Rolland''" : René Richard ''Zèbre rieur'' (CT).
* [[1934]] - [[1935]] : René Richard ''Zèbre rieur'' (CT), (?) ''Mangouste énigmatique'' (CTa) et Edouard Bonhoure (IE).
* [[1935]] - [[1936]] : Ernest Barblan (CT), (?) ''Mangouste énigmatique'' (CTa), Paul Gardiol (CTa) et André Adam (IE).
* [[1936]] - [[1937]] : Louis Legriel (CT) et Claude Gennatas (CTa).
* [[1936]] - [[1937]] : Louis Legriel (CT) et Claude Gennatas (CTa).
* [[1937]] - [[1939]] : Jacques Dalbis ''Pélican léthargique'' (CTa)
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* [[1948]] - [[1949]] : Jean Dalbis (CTa)
* [[1948]] - [[1949]] : Jean Dalbis (CTa)
* [[1949]] - [[1950]] : Franck Sneed ''Castor sarcastique'' (CT)
* [[1949]] - [[1950]] : Franck Sneed ''Castor sarcastique'' (CT)
* ...
* [[1950]] - [[1951]] :
* [[1952]] - [[1953]] : Jean-Paul Peyronel (CT)
* [[1951]] - [[1952]] : Gérard Pelou (Cta)
* [[1952]] - [[1953]] : Jean-Paul Peyronel (CT), J.F. Bounhiol (CTa), Yves Eymery (CTa)
* [[1953]] - [[1955]] : Alfred Westfal ''Loup'' (CT)
* [[1953]] - [[1955]] : Alfred Westfal ''Loup'' (CT)
* [[1955]] - [[1957]] : Pierre Bordreuil ''Cerf'' (CT)
* [[1955]] - [[1957]] : Pierre Bordreuil ''Cerf'' (CT)
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* [[2003]] - [[2005]] : Yann Plazen ''Daim sincère'' (CT) et Sébastien Bridier ''Héron affermi'' (CTa)
* [[2003]] - [[2005]] : Yann Plazen ''Daim sincère'' (CT) et Sébastien Bridier ''Héron affermi'' (CTa)
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''Réouverture du groupe chez les [[EEUdF]].''
''Réouverture du groupe chez les [[EEUdF]] à l'occasion du centenaire Unioniste.''
* [[2007]] - ? : Emmanuel Meyrieux (CT), Jean Lagard (CTa) et Benjamin Lagard (CTa)
* [[2007]] : Emmanuel Meyrieux (CT), Jean Lagard (CTa) et Benjamin Lagard (CTa)
* [[2008]] : Emmanuel Meyrieux (CT), Jean Lagard (CTa) et Benjamin Lagard (CTa), Catharina Hild
* [[2014]] : François-Xavier Faivre ''Serpentaire'' (CT), Catharina Hild (CTa)
* [[2014]] : François-Xavier Faivre ''Serpentaire'' (CT), Catharina Hild (CTa)
* [[2015]] : François-Xavier Faivre ''Serpentaire'' (CT), Catharina Hild (CTa), Emilie Ortéga (CTa)
* [[2016]] : Catharina Hild (CT), François-Xavier Faivre ''Serpentaire'' (CTa), Emilie Ortéga (CTa), Elise Besnard (CTa)
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** Camp à Montricoux (Tarn-et-Garonne).  
** Camp à Montricoux (Tarn-et-Garonne).  
* [[2007]] :''activités suspendue''(Meute AFSU).
* [[2007]] :''activités suspendue''(Meute AFSU).
* [[2009]]: réouverture de la meute au sein des EEUdF
* [[2009]] : réouverture de la meute au sein des EEUDF
* [[2011]] : Camp du [[Centenaire des éclaireuses et éclaireurs unionistes de France|Centenaire]] des EEUdF au Domaine de Cors
* [[2010]] : Grand camp d'été jumelé BC Castre, dans le Tarn chez monsieur et Madame Hollande, chef de camp Benjamin Lagard ''Albatros''  Folklore : Stars Wars
* [[2011]] : Grand camp d'été du [[Centenaire des éclaireuses et éclaireurs unionistes de France|Centenaire]] des EEUdF au Domaine de Cors, chef de camp Jean Lagard  Folklore Tintin, projet de camp : Journalisme
* [[2012]] : Grand camp d'été dans le Quercy Blanc, A Vicary  Folklore : le Yéti Quercynois ; projet de camp : Ecologie, participer à la vie de la ferme Bio  Chef de camp Lagard ''Albatros'',Responsables : Jean Lagard, Janet Milligan, Cedric clouet
* [[2013]] : Grand camp d'été dans le Bas Quercy, A Galès (propriétaire la Famille Lagard); Folklore : Les Tziganes ; projet de camp : cuisine, préparation d'un grand repas pour les villagois  Chef de camp Lagard ''Albatros'',Responsables : Catharina Hild, Janet Milligan, Cedric clouet
* [[2014]] : Grand camp d'été dans le Quercy Blanc, lieu dit les Gréselles à Milhars  jumelé avec la BC de l'étoile à Paris  Folklore : Robin des Bois ; projet de camp : Technique de Froissartage les coins de sizaines sur pilotis  Chef de camp Lagard ''Albatros'',Responsables : Jean Lagard, Nicolas Capelle,Mathilde Alassane, Annabelle Mecklenburg, Lucie Del Fabro, , Claire Reverdin
* [[2015]] : Grand camp d'été dans la Montagne Noire du Tarn, au domaine de Cors  Folklore : Peter Pan ; projet de camp : Tourner un film " les enfants perdus" Chef de camp Lagard ''Albatros'',Responsables : Jean Lagard, Annabelle Mecklenburg, Gautier Alves de Rego
* [[2016]] : Grand camp d'été dans le Quercy Blanc, A Saint Antonin Noble Val domaine de la Bouriasse, camp jumelé avec la BC Toulouse Loup Garonne  Folklore : Les Celtes ; projet de camp : Faire un spectacle de théâtre  Chef de camp Lagard ''Albatros'',Responsables : Jean Lagard, Annabelle Mecklenburg, Nicolas Capelle, Irène Taupin, Pierre Courtois
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== Activités de la Troupe (Éclaireurs, branche verte)==
== Activités de la Troupe (Éclaireurs, branche verte)==
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** [[12 mars]], la troupe forte de 60 éclaireurs répartis en 8 patrouilles accueillent le C.N. [[Jean Beigbeder]], ''z'oeil de chouette''. Le défilé est cloturé par une charge fougueuse.  
** [[12 mars]], la troupe forte de 60 éclaireurs répartis en 8 patrouilles accueillent le C.N. [[Jean Beigbeder]], ''z'oeil de chouette''. Le défilé est cloturé par une charge fougueuse.  
** [[14 juillet]], remise du drapeau tricolore de troupe par le colonel Jacquin du 10{{e}} Dragon, en présence des autorités civiles et militaires.  
** [[14 juillet]], remise du drapeau tricolore de troupe par le colonel Jacquin du 10{{e}} Dragon, en présence des autorités civiles et militaires.  
* [[1918]]
** 14 au 20 août. Camp d'été à Pont de L'Arn (81)organisé par la troupe de Mazamet. Participation de quelques E.U. de Montauban et de Castres. 
* [[1920]] : Du [[2 août|2]] au [[9 août]], Camp du groupe du Tarn dans la montagne noire. Il réunit des éclaireurs des troupes de Castres, Mazamet et Montauban.  
* [[1920]] : Du [[2 août|2]] au [[9 août]], Camp du groupe du Tarn dans la montagne noire. Il réunit des éclaireurs des troupes de Castres, Mazamet et Montauban.  
* [[1921]]
* [[1921]]
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** [[2 août|2]] au [[22 août]] camp du cirque de Laplagne,à 1100 m d'altitude, près de Sentein, Ariège, avec la troupe de Toulouse. Nombreuse excursions et ascension du pic de Prat (2130 m), du pic de la Crabère (2630 m) et du pic de Maubermé (2880 m).
** [[2 août|2]] au [[22 août]] camp du cirque de Laplagne,à 1100 m d'altitude, près de Sentein, Ariège, avec la troupe de Toulouse. Nombreuse excursions et ascension du pic de Prat (2130 m), du pic de la Crabère (2630 m) et du pic de Maubermé (2880 m).
*[[1924]]
*[[1924]]
** La troupe compte 4 patrouilles : ''Loups'', ''Écureuils'', ''Aigles'' et ''Cerfs''. Traversée de la forêt de Montech à la boussole. Feu de camp au bord du canal du midi. [[Totem|Totemisation]].  
** La troupe compte 4 patrouilles : ''Loups'', ''Écureuils'', ''Aigles'' et ''Cerfs''. Traversée de la forêt de Montech à la boussole. Feu de camp au bord du canal du midi. [[Totem]]isation.  
** Avril : Visite du [[Liste des commissaires nationaux des éclaireurs unionistes de France|CN]] [[Jacques Guérin-Desjardins]] ''Cerf agile''.
** Avril : Visite du [[Liste des commissaires nationaux des éclaireurs unionistes de France|CN]] [[Jacques Guérin-Desjardins]] ''Cerf agile''.
** Camp de Pentecôte régional à Auch au bord du Gers, participation de deux EU de Montauban.
** Camp de Pentecôte régional à Auch au bord du Gers, participation de deux EU de Montauban.
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**En raison des événements, la troupe se cantonne aux exercices de secourisme tous les jeudi des mois de mai et de juin. La fête de Groupe est toutefois organisée par les R.S. pendant le mois de mai. Les Éclaireurs réalisent une représentation théâtrale.  
**En raison des événements, la troupe se cantonne aux exercices de secourisme tous les jeudi des mois de mai et de juin. La fête de Groupe est toutefois organisée par les R.S. pendant le mois de mai. Les Éclaireurs réalisent une représentation théâtrale.  
**18 - 24 juin, camp nautique de la patrouille des ''Renards'' à Escatalens. Elle se transforme en patrouille marine ou plus exactement nautique.
**18 - 24 juin, camp nautique de la patrouille des ''Renards'' à Escatalens. Elle se transforme en patrouille marine ou plus exactement nautique.
**31 juillet, sortie H.P. à "Planque" sous la direction du C.N.A. Robert KASTLER.
**31 juillet, sortie H.P. à "Planque" sous la direction du C.N.A. [[Robert Kastler]].
**3 août, la patrouille des Renards baptise son embarcation, une gabarre, ''Alsace'' et l’expérimente entre Montauban et Planque.   
**3 août, la patrouille des Renards baptise son embarcation, une gabarre, ''Alsace'' et l’expérimente entre Montauban et Planque.   
** Camp d'été annulé à cause des événements. La patrouille des ''Renards'' qui a organisé un camp nautique avec descente de la Garonne entre le 6 et 11 août, suivi d'un camp fixe à Escatalens du 12 au 21 août, est surprise par les combats qui ont lieu près d'Escatalens mais s'en tire sans dommage.  
** Camp d'été annulé à cause des événements. La patrouille des ''Renards'' qui a organisé un camp nautique avec descente de la Garonne entre le 6 et 11 août, suivi d'un camp fixe à Escatalens du 12 au 21 août, est surprise par les combats qui ont lieu près d'Escatalens mais s'en tire sans dommage.  
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**6 mai, sortie de patrouille.
**6 mai, sortie de patrouille.
**13 mai, sortie de patrouille.  
**13 mai, sortie de patrouille.  
**20 - 23 mai, camp de Pentecôte à Piquecos (Aveyron). Classement : 1er Élans (Pat libre de Cahors), 2e Renards, 3e Cerfs et 4e Antilopes.
**20 - 23 mai, camp de Pentecôte à Piquecos (Aveyron). Classement : 1{{er}} Élans (Pat libre de Cahors), 2{{e}} Renards, 3{{e}} Cerfs et 4{{e}} Antilopes.
**18 juillet - 10 août, camp d'été en Alsace.
**18 juillet - 10 août, camp d'été en Alsace.
**14 octobre, sortie de troupe à "l'Himalaya". Première sortie sous la direction du nouveau C.T. Alain TEISSIER-SOLIER (Pécari pétulant). Prise de fanions. La troupe compte 5 patrouilles : Antilopes, Castors, Cerfs, Ours et Renards.
**14 octobre, sortie de troupe à "l'Himalaya". Première sortie sous la direction du nouveau C.T. Alain TEISSIER-SOLIER (Pécari pétulant). Prise de fanions. La troupe compte 5 patrouilles : Antilopes, Castors, Cerfs, Ours et Renards.
**21 octobre, sortie de patrouille.
**21 octobre, sortie de patrouille.
**4 novembre, sortie de patrouille.
**4 novembre, sortie de patrouille.
**18 novembre, rallye de District à Saint-Sulpice. Présence de 5 patrouilles de Montauban et de dix autres patrouilles des troupes de Toulouse. Résultats : 1er Castors de Montauban, 2e Renards de Toulouse II.  
**18 novembre, rallye de District à Saint-Sulpice. Présence de 5 patrouilles de Montauban et de dix autres patrouilles des troupes de Toulouse. Résultats : 1{{er}} Castors de Montauban, 2{{e}} Renards de Toulouse II.  
**2 décembre, sortie de patrouille.  
**2 décembre, sortie de patrouille.  
**9 décembre, sortie de patrouille.
**9 décembre, sortie de patrouille.
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** 17 septembre, sortie de troupe à l'Himalaya. La troupe se troupe réduite à 9 EU seulement et 2 chefs.
** 17 septembre, sortie de troupe à l'Himalaya. La troupe se troupe réduite à 9 EU seulement et 2 chefs.
** 24 septembre, sortie de patrouille au bois de Mila.  
** 24 septembre, sortie de patrouille au bois de Mila.  
** 1er octobre, grande sortie de troupe à Montbeton. Passage de 2 louveteaux à la troupe. Promesse d'Etienne BUAY (Hirondelles),Marc RENARD (Renards), Christian PHILIP (Cerfs).   
** 1{{er}} octobre, grande sortie de troupe à Montbeton. Passage de 2 louveteaux à la troupe. Promesse d'Etienne BUAY (Hirondelles),Marc RENARD (Renards), Christian PHILIP (Cerfs).   
** 8 octobre, réunion de troupe au local.  
** 8 octobre, réunion de troupe au local.  
** 14 - 15 octobre, camp à Saint-Nauphary.  
** 14 - 15 octobre, camp à Saint-Nauphary.  
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** 11 mars, sortie de troupe. Grand jeu.  
** 11 mars, sortie de troupe. Grand jeu.  
** 17 - 18 mars, camp de troupe à la vallée des Écureuils.
** 17 - 18 mars, camp de troupe à la vallée des Écureuils.
** 1er avril, Fête de groupe devant un public nombreux (400 personnes).   
** 1{{er}} avril, Fête de groupe devant un public nombreux (400 personnes).   
** Camp ?
** Camp ?
** A la rentrée la troupe est organisée comme suit. ''Cerfs'' : CP Christian Philip + 6 EU ; ''Renards'' : CP Charles Philip ; ''Hirondelles'' : CP André Balestié ; Guépards (Institut Jean Calvin) : CP ?.
** A la rentrée la troupe est organisée comme suit. ''Cerfs'' : CP Christian Philip + 6 EU ; ''Renards'' : CP Charles Philip ; ''Hirondelles'' : CP André Balestié ; Guépards (Institut Jean Calvin) : CP ?.
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** 27 juin, sortie de patrouille.
** 27 juin, sortie de patrouille.
** 4 juillet, réunion de préparation du grand camp d'été.
** 4 juillet, réunion de préparation du grand camp d'été.
** juillet, les deux patrouilles de Montauban, Renards et Hirondelles, participent au Camp National des patrouilles libres à Vabre (Tarn).
** Septembre : ''Cerfs'' Jean-Luc Plet, SP André Verdier + 4 EU.
** Septembre : ''Cerfs'' Jean-Luc Plet, SP André Verdier + 4 EU.
** 17 octobre, grande sortie de troupe. Passage de 4 louveteaux à la troupe.  
** 17 octobre, grande sortie de troupe. Passage de 4 louveteaux à la troupe.  
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Un memebre de l'équipe, Jacques Delord est attrappé par Vichy et condanné à cinq ans de prisons pour ses actions de résistance. Il sera liberé par les alliés en 1944.
Un memebre de l'équipe, Jacques Delord est attrappé par Vichy et condanné à cinq ans de prisons pour ses actions de résistance. Il sera liberé par les alliés en 1944.


== Activités de la Compagnie (Éclaireureuses FFE)==
== Activités de la Compagnie (Éclaireuses FFE)==


*[[1941]] : Fondation de la Compagnie "Jeanne d'Albret.
*[[1941]] : Fondation de la Compagnie "Jeanne d'Albret.
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'''Héroïsmes et tragédies'''
'''Héroïsmes et tragédies'''
[[image:Joseph Salvané.png|right|200 px|thumb|Joseph Salvané]]
* '''Joseph SALVANÈ''' ''Renard bleu'' : Il fut successivement SP des ''Aigles'', SP des ''Renards'', puis CP des ''Renards'' en [[1924]]. Il devient le chef de la troupe en octobre [[1926]]. Le [[18 juillet]] [[1928]], au camp de Lacanau (Landes), il se noie en tentant de sauver un EU de la noyade emporté par le courant d'une baïne. ''Renard bleu'' n'était pas bon nageur, mais il n'hésita pas un instant pour se lancer à sa rescousse pendant que l'alerte était donnée et que l'on mettait une chaloupe à l'eau. Il a soutenu cet EU hors de l'eau du mieux qu'il put jusqu'à ce que la barque arrive et le repêche, mais lui, on ne le trouva point. A bout de force, il avait coulé. Par la suite, la mer rendit son corps et on le retrouva les bras croisés, le visage en paix, comme il avait l'habitude de prier.


* '''Joseph SALVANÈ''' ''Renard bleu'' : Il fut successivement SP des ''Aigles'', SP des ''Renards'', puis CP des ''Renards'' en [[1924]]. Il devient le chef de la troupe en octobre [[1926]]. Le [[18 juillet]] [[1928]], au camp de Lacanau (Landes), il se noie en tentant de sauver un EU de la noyade emporté par le courant d'une baïne. ''Renard bleu'' n'était pas bon nageur, mais il n'hésita pas un instant pour se lancer à sa rescousse pendant que l'alerte était donnée et que l'on mettait une chaloupe à l'eau. Il a soutenu cet EU hors de l'eau du mieux qu'il put jusqu'à ce que la barque arrive et le repêche, mais lui, on ne le trouva point. A bout de force, il avait coulé. Par la suite, la mer rendit son corps et on le retrouva les bras croisés, le visage en paix, comme il avait l'habitude de prier.
Pour voir des documents le concernant : http://reseau-bp.blog4ever.com/et-du-cote-de-montauban


''' Deuxième Guerre Mondiale ([[1939]] - [[1945]]) '''
''' Deuxième Guerre Mondiale ([[1939]] - [[1945]]) '''
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* '''Guy HOUARD''' : RS à l'équipe Norbert Casteret. Milicien, fusillé à la libération de Montauban.
* '''Guy HOUARD''' : RS à l'équipe Norbert Casteret. Milicien, fusillé à la libération de Montauban.
* '''Charles KLOPFENSTEIN''' : RS à l'équipe Norbert Casteret tué en 1945. 


'''Les résistants'''
'''Les résistants'''
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