Fédération du scoutisme français

De Scoutopedia
Fédération du Scoutisme Français

Fédération du Scoutisme Français


Fondation : 1941
Disparition : {{{disparition}}}
Fondateurs : FFE, GDF, EDF, EIF, EUF, SDF.
Président : {{{président}}}
Commissaire général : {{{commissaire}}}
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Siège : 65, rue de la Glacière, 75013 Paris
Site web : http://www.scoutisme-francais.org
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Effectifs : {{{effectif total}}} membres.
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Organisation mondiale du mouvement scout Organisation mondiale du mouvement scout
Association mondiale des guides et des éclaireuses Association mondiale des guides et des éclaireuses


Le Scoutisme Français fédère cinq mouvements de scoutisme. Cette fédération est membre fondateur de l'Organisation mondiale du mouvement Scout (OMMS) et de l'Association Mondiale des Guides et Eclaireuses (AMGE).


Le Scoutisme Français : le défi de la diversité française


Insigne du SF pour le centenaire du scoutisme

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  • Le Scoutisme Français rassemble plus de 80.000 jeunes et responsables autour d’une proposition éducative porteuse de valeurs citoyennes, solidaires et spirituelles. En tant qu’associations de jeunesse et d’éducation populaire, ces mouvements sont agréés par le Ministère de la Jeunesse et des Sports, et reconnues d’utilité publique.


  • Ces cinq associations se veulent réellement représentatives de la société nationale, tant par leurs origines que par les valeurs qu’elles transmettent. Elles s'enracinent notamment dans leur histoire commune, notamment une solidarité forgée dans la lutte contre l'occupant nazi lors de la seconde guerre mondiale (à l'exception des SMF, fondés plus tard).


  • Néanmoins, la progression de l'effectif des mouvements non membres du S.F. (environ 40% en 2007), les tensions internes liées aux différences pédagogiques mais aussi idéologiques et son activité réduite mettent en cause sa légitimité. Une réflexion s'est engagée en 2008 pour définir les conditions du dialogue entre les neuf mouvements de scoutisme agréés par les pouvoirs publics.


L'organisation des scouts en France : les premières années


  • Le premier camp de formation scoute organisé en France eut lieu en 1921 à la Croix Saint-Ouen sur les bords de l'Oise en forêt de Compiègne. Y participèrent des chefs EDF et EUF, mais aussi Jacques SEVIN, un des fondateurs des SDF . Ce premier camp reçut la visite de Baden-Powell, fondateur du scoutisme. Ce camp de formation était ouvert aux jeunes garçons, scouts ou non, et se proposait de les initier au scoutisme. Il y eut trois périodes de 10 jours : du 8 au 18 août pour les Éclaireurs Unionistes, du 20 au 30 août pour les Éclaireurs de France, du 1er au 10 septembre pour les Scouts de France. Un camp regroupa du 30 juillet au 6 août des chefs des trois mouvements.


  • Le camp de la Croix Saint-Ouen fit apparaître l'importance de la formation des chefs dans le développement du mouvement scout en France. Cette priorité donnée à la formation et aux apprentissages spécifiques à la méthode scoute se traduisit par la création de deux centres de formation scoute dès 1923 : Cappy (Oise) pour les EDF, EUF, puis EIF, et Chamarande (Essonne) pour les SDF.


  • En 1922, le congrès scout mondial organisé à l'initative de Baden-Powell à la Sorbonne à Paris fonde les bases de ce qui deviendra plus tard l'Organisation Mondiale du Mouvement Scout (OMMS) : une organisation mondiale de jeunesse oeuvrant pour la Paix et la Fraternité entre les hommes après les horreurs de la Première Guerre Mondiale, aux idéaux proches de ceux de la Société des Nations. Les scouts français participent activement aux jamborees, grands rendez-vous de cette internationale pacifique et joyeuse de la jeunesse.


  • Deux organismes de concertation sont alors créés en 1923 pour assurer une représentation commune des scouts français au sein du scoutisme mondial :
    • le Bureau Inter-Fédéral (BIF) - pour le scoutisme masculin - regroupe les Éclaireurs de France (EDF), Éclaireurs unionistes (EUF) et Scouts de France (SDF) ;
    • le Comité de Liaison - pour le scoutisme féminin - regroupe la Fédération Française des Éclaireuses (FFE) et les Guides de France (GDF).


  • En 1939, les Éclaireurs Israélites de France sont officiellement admis au sein du Bureau Inter-Fédéral du scoutisme (B.I.F.), après avoir été refusés par deux fois : en 1928 et 1937, à la différence des éclaireuses israélites accueillies dès 1928 au sein de la Fédération Française des Éclaireuses (FFE).


  • Après la défaite militaire du printemps 1940, le Bureau Inter-Fédéral du scoutisme (B.I.F.) réunit le 5 août 1940 à Vichy les directions des différents mouvements pour étudier les conditions d'un rapprochement des associations scoutes sur la base de l’équivalence des formations de cadres et des pratiques pédagogiques, chaque association conservant sa ligne spirituelle.


  • Historiquement, les relations entre EDF et SDF étaient difficiles en raison d'une différence d'approche du fait religieux ; pour les SDF en effet, le scoutisme ne pouvait être que religieux. Mais les conditions nationales de 1940 obligent les mouvements à plus d'entraide et de solidarités au service de la jeunesse de France, et un camp de chefs est prévu en septembre 1940 pour travailler à la création du Scoutisme Français. Ce camp de chefs se déroule au château de l’Oradou près de Clermont-Ferrand du 24 au 26 septembre 1940. La Charte de l’Oradou définit les rapports entre les associations. Le dépôt des statuts de la fédération "Le Scoutisme Français" est effectué le 24 décembre 1940 à la sous-préfecture de La Palisse.


  • Par une loi du 29 novembre 1941 du gouvernement de Vichy, le mouvement des Éclaireurs Israélites de France est dissout comme toutes les organisations juives non cultuelles. Le président du Scoutisme Français, le général Joseph Lafont, obtient des autorités de Vichy que les EIF, bien que ne faisant plus officiellement partie du Scoutisme Français, puissent continuer leurs activités scoutes sous le contrôle du Scoutisme Français. Le 5 janvier 1943, par un simple courrier adressé au directeur de l'UGIF, Darquier de Pellepoix ordonne "d'assurer une dissolution effective et immédiate des EIF et d'interdire leur regroupement sous une forme quelconque". Cette dissolution ne fait qu’accélérer le passage de ce mouvement à la clandestinité.


  • En mars 43 en Grande-Bretagne est décidé la fusion du Scoutisme Français en Angleterre (les Éclaireurs français de Grande Bretagne créés en 1940 dont De Gaulle est le président d'honneur) avec celui d'Afrique. C'est le médecin général Sicé, rallié dès 1940 à la France Libre au Cameroun et l'un des artisans du ralliement de la colonie à de Gaulle, qui en prend la direction. Sicé est un EU. Un Conseil d'Empire du Scoutisme Français est alors créé à Alger, capitale de la France Libre.


  • L’État Français entend faire du Scoutisme un pilier de sa politique de jeunesse. Cette intégration accorde au Scoutisme une audience et des moyens inédits. Fondée sur l’ambivalence du retour à une société d’autorité, elle n’empêche pas un décrochage progressif vis-à-vis du régime, entamé dans la seconde moitié de 1942. Les contacts se nouent courant 1943 avec le Gouvernement provisoire installé à Alger qui possède sa politique éducative.


  • C'est à Alger que le Scoutisme Français écrit la réglementation des activités de jeunesse qui est toujours en vigueur. L'ordonnance du 2 octobre 1943 qui constitue toujours la base légale des activités des mouvements de jeunes est en effet largement écrite par Pierre de Chelle, responsable du Scoutisme Français d'Algérie.


  • En novembre 1944, le collège algérien du Scoutisme Français accueille les Scouts Musulmans Algériens en son sein. En mai 1945, cette participation est remise en cause après les massacres de Sétif et Guelma mais la direction du SF tiendra bon.


  • A la Libération, le Scoutisme Français est installé comme partenaire du jeune ministère de la Jeunesse et des Sports.


Le Scoutisme Français : évolution et actualité

  • A sa création et jusqu'au début des années 60, le Scoutisme Français joue un rôle dynamique et fédérateur ; les programmes et pratiques scouts des différents mouvements sont très proches, ce qui facilite le travail en commun et permet des échanges fructueux.


  • En 1947, dans une période de restrictions et grâce à une mobilisation exceptionnelle de tous les acteurs concernés, le Scoutisme Français est ainsi capable d'organiser le Jamboree mondial de 1947 à Moisson près de Paris, dit "Jamboree de la Paix", qui rassemble des scouts du monde entier après des années de guerre et d'interdictions.


  • A l'époque, il existe des programmes, pratiques et uniformes normalisés, des unités fédérales et des structures facilitant la pratique en commun de certaines activités comme les collèges locaux, les unités communes (dites fédérales) dans certains pays lointains ou dans la zone française d'occupation en Allemagne.


  • Les rénovations pédagogiques initiées dans les années 60-70, non concertées entre les différents mouvements scouts, entraînent un repli sur les programmes et pratiques des associations au détriment d'une pratique fédérale, commune et partageable. C'est notamment le choix de la co-éducation et la création de propositions pédagogiques spécifiques aux adolescents.


  • La Fédération française de éclaireuses (FFE) s'auto-dissout en 1964 ; sa section neutre rejoint les EDF pour créer les EEDF, la section unioniste (protestante) se fédèrera en 1970 avec les EUF, et la section israélite rejoindra les EIF en 1969 pour créer les EEIF. En 2004, pour les Scouts de France et les Guides de France fusionneront dans un même mouvement : les Scouts et Guides de France (SGDF).


  • Ces innovations pédagogiques ne sont pas acceptées par certains ; des mouvements scouts se développent alors en France restant fidèles à la proposition pédagogique scoute d'origine, avec une proposition scoute spécifique aux filles et une autre aux garçons, ainsi que le respect de la proposition pédagogique dite "unitaire" permettant une véritable autonomie et vie d'équipes de jeunes âgés de 12 à 17 ans (l'autonomie est moindre avec des équipes de jeunes âgés de 12 à 14 ans dans les propositions pour pré-adolescents séparées des propositions pour les adolescents). Il est intéressant de souligner que dans d'autres pays (notamment chez les scouts américains), ces différentes propositions pédagogiques cohabitent et se complètent, enrichissant l'offre faite aux jeunes et à leurs familles par le mouvement scout.


  • Aujourd'hui, le Scoutisme Français participe aux programmes et activités de l'OMMS et de l'AMGE. Il est partenaire de l'administration française en matière d'élaboration des formations et des réglementations des camps et activités de scoutisme. Il organise des stages fédéraux de formation de formateurs ainsi que des sessions BAFD.


  • Lors de l'année du centenaire du scoutisme en 2007, une réflexion s'est engagée entre les membres de la fédération pour actualiser les statuts et pratiques afin de prendre en compte les réalités du scoutisme en France et ouvrir un dialogue entre les neuf mouvements de scoutisme agréés par les pouvoirs publics, à savoir les cinq mouvements composant la fédération du Scoutisme Français (EEDF, EEIF, EEUdF, SGDF, SMF), plus l'association des guides et scouts d'Europe (AGSE), les éclaireurs neutres de France (ENF), la fédération des éclaireuses et éclaireurs (FEE) et les scouts unitaires de France (SUF).


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Lien externe



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