Fédération du scoutisme français
Fondation : | 1941 |
---|---|
Disparition : | {{{disparition}}} |
Fondateurs : | FFE, GdF, EdF, EIF, EU, SdF. |
Président : | {{{président}}} |
Commissaire général : | {{{commissaire}}} |
Commissaire général scout: | {{{commissairescout}}} |
Commissaire générale guide: | {{{commissaireguide}}} |
Siège : | 65, rue de la Glacière, 75013 Paris |
Site web : | http://www.scoutisme-francais.org |
E-mail : | {{{mail}}} |
Effectifs : | {{{effectif total}}} membres. |
Effectifs : | {{{effectif jeunes}}} jeunes. {{{effectif responsables}}} responsables. |
Organisation mondiale du mouvement scout |
Association mondiale des guides et des éclaireuses |
La Fédération du scoutisme français, communément (et officiellement) également appelée le Scoutisme Français, est la fédération française membre de l'organisation mondiale du mouvement scout et de l'association mondiale des guides et des éclaireuses. Elle rassemble aujourd'hui cinq mouvements de scoutisme français : les éclaireuses et éclaireurs de France, les éclaireuses et éclaireurs unionistes de France, les scouts et guides de France, les éclaireuses et éclaireurs israélites de France et les scouts musulmans de France.
La création de la Fédération du Scoutisme Français (SF)
De 1911 à 1927, six associations se fondent en France : les Éclaireurs de France, les Éclaireurs Israélites de France, les Éclaireurs Unionistes, la Fédération française des éclaireuses, les Guides de France et les Scouts de France.
Elles établissent en 1923 un organisme de concertation : le Bureau Inter-Fédéral (BIF) pour le scoutisme masculin, le Comité de liaison pour le scoutisme féminin, décisif dans le cadre de la multiplication des contacts internationaux.
Le congrès scout mondial tenu à Paris en 1922 proclame Baden-Powell Chef-scout du monde et installe le mouvement dans la philosophie de la Société des Nations. Les Français participent activement aux jamborees, grands rendez-vous de cette internationale pacifique et joyeuse de la jeunesse.
A la défaite militaire du printemps 1940, le BIF réunit à Vichy les directions des associations pour un rapprochement des associations scoutes sur la base de l’équivalence des formations de cadres et des pratiques pédagogiques. Chaque association conserve sa ligne spirituelle. Un camp de chefs se déroule au château de l’Oradou près de Clermont-Ferrand en septembre 1940. Une "Charte de l’Oradou" définit les rapports entre associations. La Fédération "Le Scoutisme Français" est créée l’année suivante en 1941.
L’État Français entend faire du Scoutisme un pilier de sa politique de jeunesse. Cette intégration accorde au Scoutisme une audience et des moyens inédits. Une part est employée par les scouts au soutien aux Éclaireurs Israélites, alors interdits.
Fondée sur l’ambivalence du retour à une société d’autorité, elle n’empêche pas un décrochage progressif vis-à-vis du régime, entamé dans la seconde moitié de 1942. Les contacts se nouent avec le Gouvernement provisoire installé à Alger qui possède sa politique éducative.
A la Libération, le Scoutisme Français est installé comme partenaire du jeune ministère de la Jeunesse et des Sports.
Le Scoutisme Français fédère aujourd'hui cinq associations de Scoutisme et de Guidisme :
- Les Eclaireuses et Eclaireurs de France (EEDF)
- Les Éclaireuses et Éclaireurs Israélites de France (EEIF)
- Les Eclaireuses et Eclaireurs Unionistes de France (EEUdF)
- Les Scouts et Guides de France (SGDF, issus de la fusion des Scouts de France et des Guides de France)
- Les Scouts Musulmans de France (SMF)
Le Scoutisme Français rassemble plus de 100 000 jeunes et responsables autour d’une proposition éducative porteuse de valeurs citoyennes, solidaires et spirituelles. En tant qu’associations de jeunesse et d’éducation populaire, ces mouvements sont agréés par le ministère de la jeunesse et des sports, et reconnues d’utilité publique.
.
Ces cinq associations se veulent réellement représentatives de la société nationale, tant par leurs origines que par les valeurs qu’elles transmettent. Elles s'enracinent notamment dans leur histoire commune, notamment une solidarité forgée dans la lutte contre l'occupant nazi lors de la seconde guerre mondiale (à l'exception des SMF, fondés plus tard).