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'''Denise Joussot''' fut une responsable nationale de la [[Fédération française des éclaireuses]] (FFE). | '''Denise Joussot''' fut une responsable nationale de la [[Fédération française des éclaireuses]] (FFE). | ||
Originaire du Jura, née le [[2 janvier]] [[1918]], elle devient professeur agrégée de lettres classiques. Cette catholique progressiste et laïque déterminée milite à la SFIO et au Parti socialiste. Elle est une féministe de la première heure, s'engage sur le droit à la contraception et promeut la [[Sororité]], concept qui lui vient de la ''FFE-secteur neutre''. | |||
Cheftaine d'éclaireuses à Lyon pendant la guerre, elle sauve la famille d'une de ses éclaireuses juives et est pour cela reconnue ''"Juste parmi les nations"'' en 2000<ref>{{Lien web |titre=Dossier n°8915 - Joussot |url=https://yadvashem-france.org/dossier/nom/8915/ |site=Comité Français pour Yad Vashem |consulté le=2021-12-05}}</ref>. . Hostile au premier projet de fusion avec les [[Éclaireurs de France]] (EDF), elle est néanmoins favorable à la coéducation. Responsable nationale de la FFE-N , elle devient en [[1964]] [[commissaire]] nationale adjointe des [[Éclaireuses et éclaireurs de France]] (EEDF). | |||
Elle traduit en français le texte grec de la ''Satire des philosophes païens'' de l'apologiste chrétien Hermias , publié en 1993 <ref>[https://www.jstor.org/stable/23966659 Wolfram Kinzig Re: view of Hermias: Satire des philosophes païens. The Journal of Theological Studies avril 1995 issn=0022-5185]</ref>. | |||
Dans les mêmes années, elle contribue à la collecte et la mise en valeur des archives de la [[Fédération française des éclaireuses]] et publie un ouvrage sur les éclaireuses pendant la guerre<ref>Archives FFE, Fond Misaine, cote MNR-Témoignages, Bibliothèque Marguerite Durand, Paris.</ref>. | |||
Elle est nommée "chevalier de la Légion d'honneur" en 2007 <ref>{{Lien web |titre=Décret du 6 avril 2007 portant promotion et nomination |url=https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000645536 |site=www.legifrance.gouv.fr |consulté le=2021-12-05}}</ref>. | |||
Elle meurt à Lyon le 21 septembre 2014<ref>{{Lien web |titre= Moteur de recherche des décès |url=https://deces.matchid.io/id/sUpcHjQXZt8A |consulté le=2022-06-14}}</ref>. | |||
En 2015, une rue de la ville de Lyon est nommée en son honneur<ref>{{Lien web |auteur=Conseil municipal de la Ville de Lyon |titre=Dénominations de voies nouvelles à Lyon 9e (GPV Duchère) : "rue Denise Joussot" et "rue Albert Jacquard" - Délibération 2015/1206 |url=https://www.lyon.fr/blob?op=201507/delib/20151206.pdf |site=Ville de Lyon |date=2015}}</ref>. | |||
== Publications == | |||
* {{Ouvrage|auteur1=Denise Joussot|titre=Éclaireuses pendant la guerre. La Fédération française des éclaireuses en Rhône-Alpes, 1938-1945|éditeur=Mario Éditions|date=2001|isbn=2-912071-17-8|lire en ligne=}} | |||
== Voir aussi == | == Voir aussi == | ||
* [[Liste des commissaires généraux des éclaireuses et éclaireurs de France]] | * [[Liste des commissaires généraux des éclaireuses et éclaireurs de France]] | ||
* [http://www.ajpn.org/juste-Denise-Joussot-1504.html Biographie sur ajpn.org] | |||
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Fédération française des éclaireuses. |
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Éclaireuses et éclaireurs de France. |
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France. |
Denise Joussot fut une responsable nationale de la Fédération française des éclaireuses (FFE). Originaire du Jura, née le 2 janvier 1918, elle devient professeur agrégée de lettres classiques. Cette catholique progressiste et laïque déterminée milite à la SFIO et au Parti socialiste. Elle est une féministe de la première heure, s'engage sur le droit à la contraception et promeut la Sororité, concept qui lui vient de la FFE-secteur neutre.
Cheftaine d'éclaireuses à Lyon pendant la guerre, elle sauve la famille d'une de ses éclaireuses juives et est pour cela reconnue "Juste parmi les nations" en 2000[1]. . Hostile au premier projet de fusion avec les Éclaireurs de France (EDF), elle est néanmoins favorable à la coéducation. Responsable nationale de la FFE-N , elle devient en 1964 commissaire nationale adjointe des Éclaireuses et éclaireurs de France (EEDF).
Elle traduit en français le texte grec de la Satire des philosophes païens de l'apologiste chrétien Hermias , publié en 1993 [2].
Dans les mêmes années, elle contribue à la collecte et la mise en valeur des archives de la Fédération française des éclaireuses et publie un ouvrage sur les éclaireuses pendant la guerre[3].
Elle est nommée "chevalier de la Légion d'honneur" en 2007 [4].
Elle meurt à Lyon le 21 septembre 2014[5].
En 2015, une rue de la ville de Lyon est nommée en son honneur[6].
Publications[modifier | modifier le wikicode]
- Éclaireuses pendant la guerre. La Fédération française des éclaireuses en Rhône-Alpes, 1938-1945, Mario Éditions (ISBN 2-912071-17-8)
Voir aussi[modifier | modifier le wikicode]
Notes et références
- ↑ Dossier n°8915 - Joussot sur Comité Français pour Yad Vashem. Consulté le 2021-12-05
- ↑ Wolfram Kinzig Re: view of Hermias: Satire des philosophes païens. The Journal of Theological Studies avril 1995 issn=0022-5185
- ↑ Archives FFE, Fond Misaine, cote MNR-Témoignages, Bibliothèque Marguerite Durand, Paris.
- ↑ Décret du 6 avril 2007 portant promotion et nomination sur www.legifrance.gouv.fr. Consulté le 2021-12-05
- ↑ Moteur de recherche des décès. Consulté le 2022-06-14
- ↑ Conseil municipal de la Ville de Lyon, « Dénominations de voies nouvelles à Lyon 9e (GPV Duchère) : "rue Denise Joussot" et "rue Albert Jacquard" - Délibération 2015/1206 » sur Ville de Lyon, 2015