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« Histoire du scoutisme canadien-français » : différence entre les versions

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Une première troupe francophone, la 41{{e}} Notre-Dame, affiliée à l'organisation anglophone, fut fondée à Ottawa, le [[29 mars]] [[1918]]. C'est l'abbé Joseph Hébert, vicaire à la basilique d'Ottawa qui fonda la troupe avec quelques militaires canadiens-français. Le côté catholique était très présent et son premier camp s'apparentait presque à une retraite fermée sur la vocation religieuse. Des troupes de ce type apparaîtront aussi dans d'autres paroisses de la ville d'Ottawa avec l'approbation de la ''Boy Scouts'' à Saint- Jean et ailleurs au Québec dans les années suivantes, mais leur cas reste assez isolé car le clergé canadien en général s'oppose<ref>Cf. Article du père oblat J.-M.-Rodrigue Villeneuve, directeur de scolasticat à Ottawa en 1919, dans ''Le Semeur'', organe de l'association catholique de la Jeunesse canadienne-française, sous le titre «A propos des Boy Scouts», vol. XVI, p. 42 à 46.
Une première troupe francophone, la 41{{e}} Notre-Dame, affiliée à l'organisation anglophone, fut fondée à Ottawa, le [[29 mars]] [[1918]]. C'est l'abbé Joseph Hébert, vicaire à la basilique d'Ottawa qui fonda la troupe avec quelques militaires canadiens-français. Le côté catholique était très présent et son premier camp s'apparentait presque à une retraite fermée sur la vocation religieuse. Des troupes de ce type apparaîtront aussi dans d'autres paroisses de la ville d'Ottawa avec l'approbation de la ''Boy Scouts'' à Saint- Jean et ailleurs au Québec dans les années suivantes, mais leur cas reste assez isolé car le clergé canadien en général s'oppose<ref>Cf. Article du père oblat J.-M.-Rodrigue Villeneuve, directeur de scolasticat à Ottawa en 1919, dans ''Le Semeur'', organe de l'association catholique de la Jeunesse canadienne-française, sous le titre «A propos des Boy Scouts», vol. XVI, p. 42 à 46.
Et deux longs articles intitulés «Du scoutisme» en 1926 du P. J.-J. Plamondon, prêtre de Saint- Vincent-de-Paul, dans la revue Patronage. Revue mensuelle de l'œuvre de la Jeunesse ouvrière de Lévis.</ref> toujours au scoutisme interconfessionnel sur le modèle anglais.
 
Et deux longs articles intitulés «Du scoutisme» en 1926 du P. J.-J. Plamondon, prêtre de Saint- Vincent-de-Paul, dans la revue Patronage. Revue mensuelle de l'œuvre de la Jeunesse ouvrière de Lévis, XIIIe année, n°121, avril 1926, p. 49 à 54 et n°122, mai 1926, p. 65 à 104.</ref> toujours au scoutisme interconfessionnel sur le modèle anglais.
{{voir article|Fédération catholique des éclaireurs canadiens-français}}
{{voir article|Fédération catholique des éclaireurs canadiens-français}}
Au Québec, ce n'est qu'en [[1925]], que la première troupe est fondée. C'est dans la paroisse Saint-Antoine de Longueuil qu'un jeune instituteur, [[Georges-Henri Sainte-Marie]], fonda cette troupe. Ce dernier avait rencontré des scouts catholiques, pour la première fois, au moment d'un pèlerinage à Lourdes, en [[1924]]<ref>OU 1922</ref>. Il y avait trouvé des scouts en service (brancardiers, servants de messe, secouristes, etc.) pour les malades et les pèlerins de la ville. Son intérêt et sa surprise furent très grands vu la réputation qu'avaient les scouts au Canada. [[Georges-Henri Sainte-Marie|M. Sainte-Marie]] refuse toutefois de l'affilier au [[Scouts Canada|CGC]], et se fait parrainer par une troupe française, la 19{{e}} Paris [[Scouts de France|SDF]] de [[Gustave Daumas]]. Les [[Scouts Canada|Boy Scouts of Canada]] refusèrent d'aider la nouvelle troupe francophone à se procurer l'équipement scout. C'est finalement les [[Scouts de France]] qui consentirent fraternellement à remplir leurs commandes en fonction de leurs besoins.
Au Québec, ce n'est qu'en [[1925]], que la première troupe est fondée. C'est dans la paroisse Saint-Antoine de Longueuil qu'un jeune instituteur, [[Georges-Henri Sainte-Marie]], fonda cette troupe. Ce dernier avait rencontré des scouts catholiques, pour la première fois, au moment d'un pèlerinage à Lourdes, en [[1924]]<ref>OU 1922</ref>. Il y avait trouvé des scouts en service (brancardiers, servants de messe, secouristes, etc.) pour les malades et les pèlerins de la ville. Son intérêt et sa surprise furent très grands vu la réputation qu'avaient les scouts au Canada. [[Georges-Henri Sainte-Marie|M. Sainte-Marie]] refuse toutefois de l'affilier au [[Scouts Canada|CGC]], et se fait parrainer par une troupe française, la 19{{e}} Paris [[Scouts de France|SDF]] de [[Gustave Daumas]]. Les [[Scouts Canada|Boy Scouts of Canada]] refusèrent d'aider la nouvelle troupe francophone à se procurer l'équipement scout. C'est finalement les [[Scouts de France]] qui consentirent fraternellement à remplir leurs commandes en fonction de leurs besoins.
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