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« Quatre-bosses » : différence entre les versions

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La pièce égouttée est ensuite prête à être travaillée. Elle va recevoir un apprêt, c’est l’apprêtage. Il consiste à imprégner les pièces d’une mixture d’apprêtage qui renferment :
La pièce égouttée est ensuite prête à être travaillée. Elle va recevoir un apprêt, c’est l’apprêtage. Il consiste à imprégner les pièces d’une mixture d’apprêtage qui renferment :
* des produits épaississants ayant un grand pouvoir de gonflement au contact de l’eau : gomme arabique ou adragante,
* des produits épaississants ayant un grand pouvoir de gonflement au contact de l’eau : gomme arabique ou adragante,
* des produits auxiliaires, destinés à adoucir, assouplir , charger.
* des produits auxiliaires, destinés à adoucir, assouplir, charger.


Le but est de donner de la fermeté au feutre suivant la densité voulue pour le bord du chapeau ou la calotte. Ce travail se fait toujours sous vapeur. C’est lors de cette phase que l’on procède également à l’ouverture du bord donnant une image déjà voisine du chapeau final. La pièce de feutre est séchée puis subit un premier ponçage, rasage et quelques finitions. Elle est séchée par un passage à l’étuve à 130, 140 °. Elle est ensuite remise sous vapeur pour recevoir un deuxième apprêt. Ce deuxième apprêt donne l’imperméabilité, c’est l’« hydrofugeage ». On imprègne le feutre de produit type gélatine, capable de se transformer en laissant un dépôt, mais celui-ci ne colle pas les fils. Le feutre « repousse » l’eau qui glisse à la surface, sans pénétrer les fils; il conserve sa perméabilité à l’air et sa souplesse.
Le but est de donner de la fermeté au feutre suivant la densité voulue pour le bord du chapeau ou la calotte. Ce travail se fait toujours sous vapeur. C’est lors de cette phase que l’on procède également à l’ouverture du bord donnant une image déjà voisine du chapeau final. La pièce de feutre est séchée puis subit un premier ponçage, rasage et quelques finitions. Elle est séchée par un passage à l’étuve à 130, 140 °. Elle est ensuite remise sous vapeur pour recevoir un deuxième apprêt. Ce deuxième apprêt donne l’imperméabilité, c’est l’« hydrofugeage ». On imprègne le feutre de produit type gélatine, capable de se transformer en laissant un dépôt, mais celui-ci ne colle pas les fils. Le feutre « repousse » l’eau qui glisse à la surface, sans pénétrer les fils; il conserve sa perméabilité à l’air et sa souplesse.
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