Groupe EEDF de Troyes St Jean de Bonneval

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LOGO MINIS ENJ.svg    En France, ce groupe fait partie d'un des dix mouvements pratiquant officiellement l'accueil de scoutisme.
Groupe Casati Troyes St Jean
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Groupe mixte

Fondation : 1911
Fondateurs : {{{fondateurs}}}
Fermeture : {{{fermeture}}}
Chef(s) actuel(s) : {{{chef}}}
Coordonnées
Adresse : Rue Planche Clément
Troyes
Téléphone : 03 25 80 27 17
E-mail :
[mailto: ]
Site web :
http://www.eedf.org
Unités
  • Lutins : Ronde des Lucioles
  • Louveteaux : Cercle du Croissant d'Or
  • Éclaireuses et éclaireurs : Troupe Kléber
  • Aînés : Clan Ratdecavus

47° 20' 13.00" N, 4° 59' 50.71" E




Le groupe André Casati

L’adoption du nom d’André CASATI par le groupe de Troyes remonte à la libération de 1945 alors que deux troupes existent à Troyes: Charles Baltet et Kléber puis une seule est restée, la troupe Kléber où sont venus s’ajouter les louveteaux de la meute du Croissant d’Or pour former un groupe qui a l’initiative de Solitaire (Pierre Wilmes) et Bob (Robert Wilmes) prend le nom d’André CASATI, avec des branches au fonctionnement très indépendant (louveteaux, éclés et routiers).

André CASATI était, avec son frère Henri, responsable au groupe de Troyes avec Solitaire avant la seconde guerre mondiale. Leur père, Ennemon CASATI, proviseur du Lycée de Troyes et membre de l’équipe régionale Eclaireurs de France (il était même venu inaugurer les coins de patrouilles Boulevard Barbusse lors d’activités clandestines pendant la guerre) était sous l’occupation, préfet de la résistance. Ennemon CASATI a été arrêté en juillet puis transféré à Compiègne via Chalons sur Marne après un court séjour à la prison de Troyes. Le 24 août il s’apprête à quitter Compiègne, ultime étape avant les camps de la mort, mais par chance, le train dans lequel il se trouve sera bloqué à Perone où les américains entreront le 1er septembre.

Ses deux fils aînés André et Henri participent à la résistance tant et plus. Le cadet, Henri, 21 ans, sera arrêté par la milice et livré aux allemands qui l’ont déporté par le dernier train quittant Paris, au mois d’août 1944. Il a réussi à s’évader et à reprendre le maquis. André, lui, eut beaucoup moins de chance, dirigé le 9 juin sur la maquis du Loiret, en compagnie d’une quarantaine d’élèves des grandes écoles. Ses compagnons et lui furent dénoncés par un agent français de la gestapo, arrêtés et fusillés le 10 juin, à proximité de la Ferté saint Aubin, dans le Loiret avant même d’avoir perçu une arme (rassemblés à la ferme de la famille THAUVIN, les 30 garçons n’étaient pas armés et furent abattus sans jugement le 10 juin au matin). Bob qui a connu et côtoyé André CASATI lors d’activités, raconte : « André et Henri Casati avaient encadré l’été de l’année d’avant, avec Solitaire, un camp au Mineroy, près d’Aix en Othe : camp appelé camp de vacances du Lycée mais avec un fonctionnement en patrouilles, des grands jeux et des levers aux couleurs, etc, etc. J’ai participé comme patrouillard à cette aventure avec l’ami CORDEBAD de la rue du Parc des Sports, Claude DIETRICH, … J’ai aussi souvenir d’un dernier camp clandestin, dans les bois de Voué, ou nous nous sommes livrés, André et moi, à une formidable bagarre au foulard. Le combat a été dur, André a eu le dessus mais il m’avait appris a me battre »