Modification de Georgette Siegrist

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|naissance = [[16 février]] 1887
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|décès = [[31 mars]] [[1981]]
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|légende = ''Hibou japonais''
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|description = Commissaire nationale de la [[FFE]] en [[1921]]
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|type = Fondateur
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[[Georgette Siegrist]] naît à Meaux (77), le [[16 février]] 1887, son père est protestant et elle reçoit une forte empreinte à l’école biblique.
[[Georgette Siegrist]] naît à Meaux (77), le [[16 février]] 1887, son père est protestant et elle reçoit une forte empreinte à l’école biblique.


À treize ans, ses parents viennent habiter à Paris, dans le XVIII{{e}} arrondissement, elle reçoit son instruction religieuse à l’école luthérienne Saint-Paul où elle sera monitrice à l’école du Dimanche en [[1912]].


En [[1915]], elle passe son brevet élémentaire. Les difficultés financières de ses parents l’obligent à travailler comme secrétaire à la SNCF tout en continuant son action éducatrice auprès des fillettes du quartier et ayant de lourdes charges familiales du fait de la santé de sa mère. Elle a cependant l’attention de passer le brevet supérieur pour être institutrice missionnaire et travaille souvent la nuit.  
 
A treize ans, ses parents viennent habiter à Paris, dans le XVIII{{e}} arrondissement, elle reçoit son instruction religieuse à l’école luthérienne Saint-Paul où elle sera monitrice à l’école du Dimanche en [[1912]].
 
 
En [[1915]], elle passe son brevet élémentaire. Les difficultés financières de ses parents l’obligent à travailler comme secrétaire à la SNCF tout en continuant son action éducatrice auprès des fillettes du quartier et ayant de lourdes charges familiales du fait de la santé de sa mère. Elle a cependant l’attention de passer le brevet supérieur pour être institutrice missionnaire et travaille souvent la nuit.


En [[1917]], elle lance la section des [[Eclaireuses unionistes]] de Paris-Villette au recrutement très populaire.  
En [[1917]], elle lance la section des [[Eclaireuses unionistes]] de Paris-Villette au recrutement très populaire.  


Elle rencontre alors [[Antoinette Butte]] et [[Violette Mouchon]] :
Elle rencontre alors [[Antoinette Butte]] et [[Violette Mouchon]] :


{{Citation|Antoinette Butte admire chez elle sa sagesse précoce, son autorité naturelle, l’ordre et la méthode qui régnaient à la Villette. Elle admire l’aisance, les qualités intellectuelles, l’imagination d’Antoinette Butte. Un peu effrayée par le désordre et l’anarchie de la Maison verte...|témoignage de J. Basdevant}}
{{Citation|Antoinette Butte admire chez elle sa sagesse précoce, son autorité naturelle, l’ordre et la méthode qui régnaient à la Villette. Elle admire l’aisance, les qualités intellectuelles, l’imagination d’Antoinette Butte. Un peu effrayée par le désordre et l’anarchie de la Maison verte...|témoignage de J. Basdevant}}


À partir de [[1919]] elle donne la plus grande partie de son temps aux Éclaireuses. Son totem est alors ''Hibou japonais''.
A partir de [[1919]] elle donne la plus grande partie de son temps aux Éclaireuses. Son totem est alors ''Hibou japonais''.
 
 
En [[1921]], Georgette Siegrist est élue commissaire nationale lors de la réunion de cheftaines d'Épinal. L’équipe de responsables nationales appelées « La Main », se forme ainsi avec Violette Mouchon, [[Marguerite Walther]] et [[Renée Sainte-Claire Deville]], M. Beley et elle-même, principale organisatrice et réalisatrice. Elle met ainsi sur pied l’administration de la [[Fédération française des éclaireuses]] (FFE). Après la mort de sa mère en [[1923]], elle se consacre à plein temps à cette tâche. En [[1931]], son état de santé la force à renoncer à ce mode de vie trop fatiguant. [[Marguerite Walther]] lui succède.  


En [[1921]], Georgette Siegrist est élue commissaire nationale lors de la réunion de cheftaines d'Épinal. L’équipe de responsables nationales appelées « La Main », se forme ainsi avec [[Violette Mouchon]], [[Marguerite Walther]] et [[Renée Sainte-Claire Deville]], [[Madeleine Beley]] et elle-même, principale organisatrice et réalisatrice. Elle met ainsi sur pied l’administration de la [[Fédération française des éclaireuses]] (FFE). Après la mort de sa mère en [[1923]], elle se consacre à plein temps à cette tâche. En [[1931]], son état de santé la force à renoncer à ce mode de vie trop fatigant. [[Marguerite Walther]] lui succède.


Pendant son immobilité forcée, Georgette Siegrist crée le mouvement des Éclaireuses disséminées (malades), une forme de l'[[Extension]]. De [[1937]] à [[1939]], elle dirige un centre professionnel de jeunes chômeuses sur demande du ministère du Travail et par délégation de la [[FFE]]. En [[1940]], Suzanne de Dietrich du Conseil protestant de la jeunesse fait appel à elle pour s’occuper des alsaciens-lorrains évacués en Périgord et en Limousin. Elle s’y emploie avec quelques responsables des mouvements de jeunesse protestants. Ce sont les débuts de la ''CIMADE'' [[http://fr.wikipedia.org/wiki/Cimade]]. Elle se retire en [[1943]] dans la Drôme où elle rend des services orientés vers la formation de la jeunesse, mettant ses dons variés et sa force de persuasion dans ce que sa santé lui permettait encore de réaliser. Elle meurt le [[31 mars]] [[1981]] dans la Drôme.
Pendant son immobilité forcée, Georgette Siegrist crée le mouvement des Éclaireuses disséminées (malades), une forme de l'[[Extension]]. De [[1937]] à [[1939]], elle dirige un centre professionnel de jeunes chômeuses sur demande du ministère du Travail et par délégation de la [[FFE]]. En [[1940]], Suzanne de Dietrich du Conseil protestant de la jeunesse fait appel à elle pour s’occuper des alsaciens-lorrains évacués en Périgord et en Limousin. Elle s’y emploie avec quelques responsables des mouvements de jeunesse protestants. Ce sont les débuts de la ''CIMADE'' [[http://fr.wikipedia.org/wiki/Cimade]]. Elle se retire en [[1943]] dans la Drôme où elle rend des services orientés vers la formation de la jeunesse, mettant ses dons variés et sa force de persuasion dans ce que sa santé lui permettait encore de réaliser. Elle meurt le [[31 mars]] [[1981]] dans la Drôme.
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[[Catégorie:Fondateur]]
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