Modification de Samuel Williamson
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D'origine irlandaise (né à Rougfort, comté d'Antrim), il n'a que 18 mois quand sa famille vient s'installer en France. Il ne demandera et obtient sa naturalisation française qu'en juin 1918, deux mois avant sa mort. | |||
En [[1873]], c'est le gymnase de l'Union de Paris (rue de Trévise) qui l'attire aux Unions Chrétiennes. En [[1896]] il accepte la fonction de secrétaire assistant du Comité National des [[UCJG]], et anime les cercles bibliques. | |||
Il connait le rôle joué par les YMCA dans la naissance du scoutisme britannique. Par ailleurs, il s'intéresse de près à la première expérience de scoutisme menée par le [[Georges Galienne|pasteur Galienne]] dans le patronage de la Mission populaire de Grenelle. A cette époque, les UCJG sont elles-mêmes à la recherche d'une méthode d'animation pour leurs Sections cadettes. | |||
En [[1910]], '''Samuel Williamson''' est désigné comme l'un des deux secrétaires du Comité national des Unions Chrétiennes des Jeunes Gens ([[UCJG]], ou YMCA en anglais). A l'automne 1910 il se rend en Angleterre, notamment pour observer le scoutisme. | |||
Au début de l'année [[1911]], Samuel Williamson encourage les directeurs des Sections cadettes parisiennes à fonder des troupes d'éclaireurs en leur sein. Les premières troupes apparaissent à Boulogne, à l'Union de Paris rue de Trévise et à Saint-Maur dans le 11{{e}} arrondissement. A cette occasion, il sollicite l'aide de [[Georges Galienne|Galienne]] qui apporte volontiers son concours à la naissance des [[Eclaireurs unionistes]]. | |||
Williamson participe, avec '''[[Robert de Jarnac]]''', aux premières discussions qui doivent conduire à la création d'un mouvement rassemblant toutes les expériences de scoutisme en France : la Ligue d'éducation nationale de [[Pierre de Coubertin]]. Les UCJG se déclarent prêtes à collaborer à condition de garder la direction et l'orientation religieuses de leurs troupes (comme c'est le cas dans le mouvement britannique). Mais suite aux dissensions entre Pierre de Coubertin et [[Nicolas Benoit]], le projet de mouvement unique échoue. [[Georges Gallienne|Gallienne]] rejoint les [[Eclaireurs de France]] et propose aux unionistes d'en faire de même. Ceux-ci refusent et s'attachent alors à donner corps au mouvement des [[Éclaireurs unionistes de France]] (EUF). | |||
L'adjectif "'''unioniste'''" vient évidemment des Unions chrétiennes de jeunes gens. Il était couramment utilisé par les UCJG pour qualifier ce qui se rapportait à elles. Le substantif était également utilisé. Un unioniste désignait un membre des UCJG . | |||
C'est à [[Henri Bonnamaux]] que reviendra la direction à partir de fin [[1912]] car Williamson est déjà malade. Avec la guerre Williamson devient secrétaire de l'Union des Foyers du Soldat. | |||
Il meurt de tuberculose en [[1918]], quelques mois avant la fin de la guerre, à Saint Raphaël où il repose. | |||
Il meurt de tuberculose en [[1918]], quelques mois avant la fin de la guerre, à Saint Raphaël où il repose | |||
{{Commissaire National EUF | {{Commissaire National EUF | ||
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