Modification de Robert Gamzon
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'''Robert Gamzon''' ([[1905]] -[[1961]]) est le fondateur des [[Éclaireuses et Éclaireurs Israélites de France|Éclaireurs israélites de France]] | '''Robert Gamzon''' ([[1905]] -[[1961]]) est le fondateur des [[Éclaireuses et Éclaireurs Israélites de France|Éclaireurs israélites de France]]. Il était [[totem|totémisé]] ''Castor soucieux''. | ||
Son père était ingénieur des mines, son grand-père maternel le grand rabbin de Paris Alfred Lévy. Étant jeune, Robert Gamzon a toujours eu la passion du bricolage ; il installait toutes sortes de gadgets. Plus tard, il entrera à l'École Supérieure d'électricité. | Son père était ingénieur des mines, son grand-père maternel le grand rabbin de Paris Alfred Lévy. Étant jeune, Robert Gamzon a toujours eu la passion du bricolage; il installait toutes sortes de gadgets. Plus tard, il entrera à l'École Supérieure d'électricité. | ||
Au cours d'un séjour dans le Massif Central, il approche un camp d'éclaireurs unionistes, et l'idée lui vient de créer un mouvement d'éclaireurs israélites. Le [[27 mai]] [[1923]], Castor est le chef de la première patrouille des [[Éclaireuses et Éclaireurs Israélites de France|Éclaireurs israélites de France]] qui fait sa promesse dans la synagogue de Versailles. | Au cours d'un séjour dans le Massif Central, il approche un camp d'éclaireurs unionistes, et l'idée lui vient de créer un mouvement d'éclaireurs israélites. Le [[27 mai]] [[1923]], Castor est le chef de la première patrouille des [[Éclaireuses et Éclaireurs Israélites de France|Éclaireurs israélites de France]] qui fait sa promesse dans la synagogue de Versailles. | ||
Il sera le principal artisan du développement du mouvement et de la formation de ses cadres, en faisant notamment le choix de l'ouverture aux éclaireuses dès [[1926]], et celui du pluralisme juif en unifiant les pratiques religieuses au sein des | Il sera le principal artisan du développement du mouvement et de la formation de ses cadres, en faisant notamment le choix de l'ouverture aux éclaireuses dès [[1926]], et celui du pluralisme juif en unifiant les pratiques religieuses au sein des E.I.F. — appelé « minimum commun » — en [[1932]]. | ||
Sa vision de l'unité du peuple juif au sein du mouvement scout rencontrera l'adhésion de personnalités d'exception telles [[Edmond Fleg]] et [[Léo Cohn]], qui l'aideront à mettre en pratique les fondamentaux d'ouverture et de pluralisme qui caractérisent encore aujourd'hui le mouvement des | Sa vision de l'unité du peuple juif au sein du mouvement scout rencontrera l'adhésion de personnalités d'exception telles [[Edmond Fleg]] et [[Léo Cohn]], qui l'aideront à mettre en pratique les fondamentaux d'ouverture et de pluralisme qui caractérisent encore aujourd'hui le mouvement des E.E.I.F. | ||
En [[1930]], Robert Gamzon épouse Denise Lévy (totémisée Pivert), cheftaine à Paris. Quatre enfants : Lilette (Lia) en [[1931]], Daniel en [[1932]], Élie en [[1943]] et Myriam en [[1944]] naîtront de cette union. Pendant ces années, Robert Gamzon travaille dans l'industrie de la radio, dans l'électro-acoustique. | En [[1930]], Robert Gamzon épouse Denise Lévy (totémisée Pivert), cheftaine à Paris. Quatre enfants : Lilette (Lia) en [[1931]], Daniel en [[1932]], Élie en [[1943]] et Myriam en [[1944]] naîtront de cette union. Pendant ces années, Robert Gamzon travaille dans l'industrie de la radio, dans l'électro-acoustique. | ||
Pendant la guerre de [[1940]], Castor est lieutenant. Mais l'armée française est balayée et la France occupée. En août [[1940]], Robert Gamzon réunit à Moissac l'équipe nationale des | Pendant la guerre de [[1940]], Castor est lieutenant. Mais l'armée française est balayée et la France occupée. En août [[1940]], Robert Gamzon réunit à Moissac l'équipe nationale des E.I.F. pour tracer l'action future du mouvement. En novembre [[1940]] est créé le chantier rural de Lautrec. Malgré la dissolution du mouvement par les autorités de Vichy, il dirige les E.I.F. pendant toute la période de l'Occupation avec comme activité principale le secours et la protection des enfants juifs et leur passage en Suisse ou en Espagne, et les actions de Résistance pour les plus âgés. | ||
Sous le nom de capitaine Lagnes, il rejoint de nombreux jeunes | Sous le nom de capitaine Lagnes, il rejoint de nombreux jeunes E.I. dans le maquis commandé par le colonel Dunoyer de Segonzac (monts de Lacaune en [[1944]]). À la tête de la compagnie « Marc Haguenau » (Secrétaire général du mouvement fusillé en février [[1944]] par la Gestapo), il participe activement à la Libération des villes de Castres et de Mazamet. | ||
En juin [[1946]], il dirige l' | En juin [[1946]], il dirige l'École Gilbert Bloch à Orsay qui vient d'être créée pour former les futurs cadres d'une communauté décimée par la Choa. | ||
Sa fin tragique — il meurt noyé lors d'une baignade sur les plages d'Ashdod le [[1 septembre|1{{er}} septembre]] [[1961]] — ne doit pas faire oublier ses dernières recommandations aux chefs | Il fait son alya et monte en Israël en [[1949]] avec sa famille et 40 membres des E.I.F., pour y fonder un kibboutz scout à Sdé-Elihaou. Diplômé de l'École Supérieure d'électricité, il finira maître de recherche au département électronique à l'Institut Weizmann. | ||
Sa fin tragique — il meurt noyé lors d'une baignade sur les plages d'Ashdod le [[1 septembre|1{{er}} septembre@]] [[1961]] — ne doit pas faire oublier ses dernières recommandations aux chefs E.I. lors d'un camp-séminaire organisé l'été [[1961]] en Israël qui réunissait une centaine d'anciens E.I. établis dans le pays avec une centaine d'autres venus de France : | |||
{{Citation|Soyez ce que vous êtes, et soyez-le à fond. Faites de ce que vous faites, et faites le bien.}} | {{Citation|Soyez ce que vous êtes, et soyez-le à fond. Faites de ce que vous faites, et faites le bien.}} | ||
Pivert, son épouse, décèdera le [[26 octobre]] [[2002]] à Jérusalem. | Pivert, son épouse, décèdera le [[26 octobre]] [[2002]] à Jérusalem. | ||
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